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Donaldo75
16/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Dès le premier vers, j’ai senti la poésie à travers l’image présentée, celle des nuages courant après leur temps perdu ; et tout le poème est de ce tonneau, enrichissant les quatrains de ces formules imagées. La contrainte du concours est respectée et je dirais même qu’elle s’insère bien dans ce que j’ai lu, n’étant presque plus contraignante. La progression va bien avec ce que le titre indique ou préfigure ; de ce fait, la lecture réconcilie le sens et la forme, permettant quand même l’interprétation sans trop conduire le lecteur par la main. Le premier quatrain et les deux derniers vers du poème sont les parties les plus réussies de cet ensemble agréable à lire.
Bravo ! |
Cyrill
29/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Même avec quelques regrets, ce poème m’a laissé une bonne impression. De fluidité, de musicalité, déjà, et ce n’est pas rien. J’ai trouvé les nuages bien incarnés en tant que personnages principaux, tandis que ciel, automne et autre nature – que j’apprécie avec sa modeste minuscule – sont introduits habilement dans la ronde. Les lutins apportent une touche magique et le petit plus de fantaisie qui donnent au poème des allures de conte, surtout avec l’intervention rapprochée de la polysémie d’un charme.
J’ai parlé de quelques regrets. Par exemple le vers 11 avec ses trois qualificatifs en enfilade. Les vers 13 et 14, couronnés par le 15, sonnent un peu comme parole de sage et font retomber la poésie. Mais le dernier vers sauve l’ensemble et renoue avec le bucolique, le chêne comme rappel du charme un peu plus haut. Voilà un poème dont le fond se veut rassurant sur la capacité de mère nature, bonne fille comme vous dites, à s’adapter. Peut-être un peu utopique ? Ça fait du bien. |
papipoete
29/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour concurrent
le soleil, celui qu'on attend avec impatience, alors que l'Automne le cache sous la brume, le voilà en Maître absolu s'établir et régner sur la Terre à s'en faire haïr ! Un été au bord de l'abîme et enfin le ciel ouvre ses vannes ! NB c'est ainsi que fonctionnaient les saisons... avant ! On priait dévotement ; on invoquait le dieu de la pluie à travers filtres et autres élixirs, et le miracle se produisait ! Sous d'autres latitudes, on sacrifiait vierges et autres enfants pour qu'enfin les champs ensemencés, voient lever blés et maïs... L'auteur parle de ce temps " pacifique ", quand à l'ultime moment, rus et rivières se remettaient à couler ; mais de nos jours ??? Un texte optimiste qui put s'écrire sous le thème de l'utopie, mais rêvons ! la seconde strophe a ma préférence techniquement, au 7e vers " bruissent " me semble en classique, se dire en diérèse ? ( bru/i/ssent ) ce qui donnerait 13 pieds à ce vers ? peut-être me trompai-je ? ( référence au Littré ) |
Miguel
2/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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L'écriture est maîtrisée, c'est agréable à lire, et on voudrait y croire. De belles images apaisantes, (du rêve ?), une tonalité bucolique qui relève un peu de l'esthétique antique (un bon point à mes yeux, bien sûr).
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Vincente
4/10/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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L'écriture est agréable, le propos sous forme de conte est assez "mignon", on comprend bien ce dont il s'agit, ce chant de la nature au travers de ses saisons avec ce qu'il a d'aimable et d'implacable à la fois.
Cependant l'écriture très équilibrée dans sa forme de quatre quatrains d'alexandrins, tout ça bien carré, l'est trop à mon goût, d'autant que le propos évoque sans encombre des lieux communs, doucement imagés. Heureusement que ces "lutins" tristes sont passés nous donner une note espiègle, et que les deux premiers vers sont inspirés. D'autant que la dernière strophe n'a pas inventé la foudre en guise de chute ; et la contrainte finale du concours est plutôt passée en force. |
Catelena
1/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Détrompez-vous, Cher Poète, pour moi la pluie est signe de beau temps. Je trouve le soleil un peu trop incendiaire et belliqueux ces derniers étés. Point trop n'en faut pour bien faire...
Vous le dites très poétiquement "Et promettaient de l’eau pour que sèchent les larmes " Ceci pour l'entrée en matière, car j'ai beau ne rien connaître aux rimes parfaites, je devine qu'ici, elles sortent d'un bon tonneau. Tout est fluide, le rythme, la lecture et les images qui défilent agréablement. Merci Lebarde. Cat (Elena) |