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Poésie néo-classique
Lebarde : Souvenir en rêve
 Publié le 12/10/21  -  11 commentaires  -  1183 caractères  -  202 lectures    Autres textes du même auteur

C’est un rêve que j’illumine
Peut-être aussi un souvenir.
Lequel des deux entretenir
Pour que mon cœur longtemps butine ?


Souvenir en rêve



Un ruban de satin, couleur coquelicot,
En diadème ceint sa chevelure brune
Qui pourtant librement flotte au vent de la dune.
Sa peau sous le soleil prend un teint d’abricot

Aussi son goût sucré que la belle friponne
Propose avec malice aux fébriles rêveurs,
Réservant aux lutins ses meilleures faveurs.
Divin cadeau des cieux, heureuse sauvageonne.

Sur un signe du jour, dans sa robe en haillons,
Elle sort de la brume et la belle ingénue
Part dans bois et forêts, parfois à moitié nue,
Voletant çà et là, pareille au papillon.

Chez elle savez-vous, on perçoit sous la cendre
Un charbon crépitant tout prêt à s’embraser,
Dans son ciel d’azur, un orage à exploser.
C’est un ressort bandé paré pour se détendre.

Pourtant certains jours noirs, par respect par pudeur,
Elle entre et se blottit dans un cocon étanche
Quand la langueur ternit son regard bleu pervenche
Ne voulant par égard montrer que le bonheur.

C’est un rêve que j’illumine
Peut-être aussi un souvenir.
Lequel des deux entretenir
Pour que mon cœur longtemps butine ?


 
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   Gemini   
3/10/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Quelques problèmes de prosodie (césure v15, hiatus v12,22), mais on sent la plume du poète.
Des manques et des erreurs de ponctuation gênent parfois la lecture.
La description de l'ingénue m'a fait penser au : "Dans l'eau de la claire fontaine" de Brassens. Le mot "sauvageonne" est bienvenu. On la voit promener entre brume, bois, forêts, papillons, cendre, charbon, ciel, orage (décor très hugolien) sous le regard attendri du narrateur.
J'ai pourtant quelques doutes sur l'emploi du verbe final "butiner" (auquel manque un point d'interrogation) que celui-ci s'octroie, me laissant un goût de passade.
Le titre m'a paru peu recherché.

   Anonyme   
12/10/2021
Bonjour

Une bonne idée de poème mais une mauvaise rédaction. Dommage.
Encore un de ces écrits où la rime dicte particulièrement sa loi :
coquelicot/abricot, rêveurs/faveurs, haillons/papillon, entre autres.
La répétition des aux du quatrain 2 comme celle des à du quatrain 4
n'est pas d'un meilleur cru.

J'adore le ressort bandé, c'est d'un délicat époustouflant !

Que sauver poétiquement de ce texte ? La question mérite d'être posée car il n'est pas aisé d'y répondre.

Peut-être le dernier petit quatrain en octosyllabes, il a le mérite
d'être positionné à la fin du texte, ce qui laisse finalement
aux lecteurs de ne pas avoir trop perdu son temps en lisant
cet écrit.

   papipoete   
12/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Lebarde
Souvent, je rêve à cette sauvageonne, que seuls les lutins de la forêt peuvent approcher, et d'elle un sourire peut-être plus... recevoir comme butinage de joli papillon ?
Elle est ce volcan inoffensif, dont la braise couve comme oiseau dans son nid ; mais il arrive pourtant que sur elle, s'abatte un tourment et mon rêve se teinte de gris. Dois-je couper mon projecteur, ou le laisser en veille...
NB Ah, si toutes nos nuits étaient illuminées de si merveilleuses images ? Moi, que la chimie aide à dormir depuis tant de lunes, connais hélas plus souvent le sabbat de sorcières aux yeux de sang et aux doigts crochus !
Je souris au 6e vers, quand je vois que le rêveur " n'aura rien ", demoiselle n'accorde faveur qu'aux habitants de la forêt !
la troisième strophe, me fait déguiser en bourdon, pour suivre la Belle sans qu'elle ne prenne garde, et je la suis avec délice !
Mais une fée peut avoir du vague à l'âme, et la 5e strophe le dit avec pudeur.
Techniquement, l'enjambement du 4e au 5e vers me gêne, au point de lire " haché " cette enfilade " teint d'abricot/aussi son goût sucré
"
Je vois que manifestement, vous n'avez pas recherché la forme " classique "...... " haillons/papillon "......." ça et là " hiatus
Mais j'ai passé un agréable moment à vous lire, et ce soir après que le marchand de sable fût passé, je commanderai ce film pour la nuit, mais m'entendra-t-on ?

   Miguel   
12/10/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Quelques jolies images, et quelques maladresses aussi, comme la cheville "savez-vous", ou le rythme du vers 15 mais le texte donne bien à voir ce personnage onirique, comme s'il était réel. La question finale m'est un peu obscure (en amour, on ne butine pas des rêves ni des souvenirs, mais des coeurs véritables, et il y a une idée de frivolité car butiner c'est aller d'une fleur à l'autre, et ici ce rêve apparemment récurrent donne plutôt l'idée de la fidélité), c'est dommage car les trois vers qui précèdent sont fort charmants.

   Robot   
12/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Plus que la rédaction parfois imparfaite pour la diction, j'ai apprécié les images et métaphores qui sont l'atout principal de ce poème. Surtout les quatrains trois et quatre fort bien réussi.
J'aime moins le final en octosyllabe et son vers ultime.

   inconnu1   
12/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime beaucoup la première partie, la virtuosité des rimes et le lexique utilisé. j'aime particulièrement la 4eme strophe, le fait d'interpeler le lecteur et l'image du charbon crépitant sous la cendre.

Dommage pour la cézure décalée du 15eme vers. Personnellement, je comprends moins la dernière strophe

Bien à vous

   Annick   
12/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Lebarde,

Elle est la femme fantasmée, la belle sauvageonne, entre rêve et souvenirs.
J'aime beaucoup le thème et la manière dont il est traité.

De très belles images, un portrait vivant et idéalisé.
Les mots "haillons", "cendre" et "charbon" me font penser à Cendrillon.

Quelques réserves à propos de l'enjambement du 4e au 5e vers qui ne facilite pas la lecture. L'adverbe "Aussi" me semble en trop et alourdit le vers. Il m'a fallu relire la 2e strophe pour en comprendre la syntaxe.

Au 15e vers, un petit lutin malin s'est caché, je veux parler du hiatus : "à explorer", et la césure est décalée.

Le vers " C'est un ressort bandé paré pour se détendre" et l'adjectif "étanche" me semblent détonner dans cet univers éthéré.

Je sais votre implication à écrire et parfaire vos poésies. J'espère avoir apporté ma petite pierre pour vous accompagner dans cette démarche.

Une évaluation positive pour un joli poème, avec quelques détails à retravailler si vous le désirez.

Merci.

   Cristale   
12/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Notre sympathique auteur aurait-il endossé le costume du beau Phœbus de Châteaupers et son heureuse sauvageonne ne ressemblerait-elle pas à la belle Esmeralda ? Oui oui, je trouve qu'elle lui ressemble.
Quelques détails à revoir sur la versification mais d'autres ont évoqué le sujet je crois.
Entre rêve et souvenir il n'y a qu'un espace-temps à combler, tout dépend dans quel sens.
Merci Lebarde pour ces gracieuses confidences poétiques.

   Virou64   
13/10/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je suis partagé à la lecture de votre poème...
Mis à part le vers 15 à la césure disgracieuse, je le trouve très bien écrit et me suis laissé porter très agréablement par le flux de ces vers mélodieux.
J'ai beaucoup aimé la description physique de la belle ingénue dans les première et troisième strophes, l'expression de sa mélancolie dans la 5è strophe. J'ai moins aimé les 2è et 4è strophes.
Mais, dans l'ensemble , je n'ai pas vraiment réussi à bien percevoir l'état d'esprit et les émois du narrateur.
Mais tout cela n'est que ressenti personnel...
Merci pour le partage.

   Myo   
13/10/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une muse en tous les cas... tantôt friponne, tantôt sauvage, tantôt mystérieuse mais qui ravive l'imaginaire pour le plaisir.

Certaines formulations me semblent moins réussies.
" Réservant aux lutins ses meilleures faveurs" ??
".. un orage à exploser"
"..un ressort bandé.."

Mais l'ensemble reste plaisant.
Merci du partage.

   emilia   
17/10/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La fleur et le fruit viennent parer cette figure féminine fantasmée, cette « belle friponne ingénue et malicieuse » en ses modestes atour (« sa robe en haillons » de pauvre cendrillon…), « parfois à moitié nue, parfois pudique », charmant portrait de brune au regard bleu pervenche, au tempérament de braise, ayant envoûté le poète narrateur désireux de se transformer en papillon butineur illuminé de poésie… ; chut… ! il ne faut pas le réveiller…


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