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inconnu1
14/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je trouve ce poème très réussi. En tout cas de fort belles images, le miroir sur la plage à la mer descendante... Mais du coup, on devient très exigeant, trop sans doute sur un sonnet classique. Et du coup, on relève le "Et puis" du premier tercet, le "à bien juste", et on se dit que c'est dommage car on se demande s'il n'y a pas là quelques chevilles qui trainent.
Mais globalement du bien bel ouvrage Bien à vous |
Anonyme
27/10/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Voir une énorme cheville qui me crève les yeux en s'étalant sur tout un hémistiche dans le vers
Qui surprend le regard à bien juste raison Il s'agit même d'une cheville-gigogne à mon avis, car l'adverbe "bien" m'apparaît comme un pur bouche-trou. Bon, d'accord, ça a un sens, la plage à marée descendante est recouverte d'une pellicule mouillée qui fait miroir, ça surprend le regard. Mais pourquoi à juste raison alors que l'image est, me semble-t-il, complètement exposée ? L'ajout, pour moi, n'a aucune autre utilité que celle de "boucler" le vers, et je trouve que l'artifice se voit. Voir des clichés, la belle saison, l'aurore naissante, le doux sourire, les corps voluptueux, le délicat parfum. Voir des notations à mes yeux maladroites, la nuit complaisante (? pour la rime ?), le vent coquin (s'il soulevait des robes je ne dis pas, mais en quoi est-ce coquin de gémir dans le feuillage ?), cette cocasse muflerie Le délicat parfum qu’exhale ton corsage Je crois que je n'aimerais pas trop qu'un galant célébrât l'odeur de mes nichons ! Voir une louable attention aux rimes, j'aime bien floraison/raison et beaucoup voyeurs/ailleurs qui me décide à commenter. Voir de la douceur, la belle image de la plage transformée en miroir. Voir enfin que mon commentaire a peu pour vous plaire, et souhaiter que pour autant il ne vous accable pas : je trouve votre poème perclus de maladresses, mais également prometteur, méritant selon moi que vous le repreniez en vous interdisant les facilités que je crois y remarquer, parce que je me dis aussi qu'il a un ton bien à lui. EDIT : Commentaire rédigé en Espace Lecture, repris ce jour pour hausser l'évaluation. |
papipoete
18/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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classique
Les yeux fermés, j'ai vu ce spectacle chaque jour renouvelé, du Soleil prenant son tour de garde, la Lune sur toi ayant veillé. J'ai croisé ton sourire qu'un vent léger promena aux nues, et venir souffler au creux de ton corsage... NB en extase devant le corps de celle que l'on aime, au point de l'emporter dans ses rêves les plus merveilleux. La seconde strophe très paysagère, se marie avec celle du jour, est mon passage préféré ! Le vent coquin, votre double en fait, me trouble dans le tercet final quand " il gémit...le délicat parfum " Vous nous éclairerez ? au 11e vers " affoler/les " ( j'aurais mis " affoler/des " ) sinon, des alexandrins classiques sans faute ! papipoète |
Myo
27/10/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Lebarde,
Un poème qui me laisse un ressenti mitigé. Le regard du narrateur est empreint de cette belle lumière qui appelle à la contemplation. Les images du 2e quatrain le soulignent tout particulièrement. Puis il y a ce balancement vers une approche plus sensuelle où la nature réveille quelques souvenirs personnels. Les 2 premiers vers du dernier tercet n'ont pas pour moi l'impact voulu. Difficile de voir "le vent gémir" ou " le délicat parfum" ... il est plutôt question ici de sentir ou d'entendre. Une forme travaillée et élégante mais un sujet qui manque de ce petit plus qui fait la différence. Merci du partage |
Anonyme
27/10/2021
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Bonjour
Je suis surpris à la révélation du nom de l'auteur qui ne nous a que trop rarement habitué à des écrits si poétiques, une fois n'est pas coutumes, mais je trouve ce sonnet classique bien réussie. Dommage comme l'a déjà dit un commentateur avant moi qu'un hémistiche chevillard se soit introduit où il n'aurait pas dû. Je ne le nommerai point, l'auteur le sait. Sûrement, toujours cette manie chez les classiques des rimes ultra-riches. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, on ne va pas condamner ce poème sur une simple erreur. Les images sont bien belles, les vers fluides et surtout poétiques. J'aime bien les 2 vers du milieu du second quatrain. Oui, un bon moment de lecture. |
Virou64
27/10/2021
a aimé ce texte
Bien
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Même si le 3è vers me semble jouer un peu des coudes pour trouver sa place ce sont les deux quatrains qui ont ma préférence et particulièrement les 6è et 7è vers.
Je suis moins sensible au basculement vers la sensualité (vers 11 à 14). Je salue la forme classique bien maîtrisée de ce sonnet et sa fluidité. D'où une lecture des plus agréables. |
Anonyme
27/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Lebarde,
Excepté ce " à bien juste raison" qui n'est pas des plus joli, j'ai beaucoup aimé ce sonnet classique de bonne facture. Bravo pour cela et bravo pour m'avoir charmée avec la beauté et la fluidité des alexandrins, ainsi que les belles images les accompagnant. |
Cristale
27/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir Lebarde,
Les notes de votre lyre m'ont agréablement enchantée lorsque j'ai lu ce poème en espace-lecture sans que je n'ai trouvé le temps pour le commenter. Je suis surprise et heureuse que vous en soyez l'auteur. Des alexandrins fluides et chantant animent ces vers aux images chatoyantes. D'autres ont souligné quelque élément gênant je n'y reviens donc pas. Les quatrains emportent mon adhésion, les tercets un peu moins car le propos semble retenu par une certaine pudeur. Ne soyez pas si timide cher confrère ^^ Bravo et merci pour ce partage, Cristale |
Provencao
28/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé ce Voir où votre poésie anime la peinture, offrant les refuges de la couleur pour la contemplation de la lumière.
J'ai apprécié le charme du miroir sur la plage, qui surprend le regard, le vent coquin gémir et le delicat parfum... J'aime l’e cliché instantané ,l'imminence , dans l'aurore naissante, des rêves d'ailleurs où le regard appelle la pensée, éclairé par le voile Vénus. Au plaisir de vous lire Cordialement |
jfmoods
28/10/2021
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Le lexique de la clarté structure le sonnet.
Au fil des quatrains, le matin révèle la galvanisante beauté du monde ("dans l’aurore naissante", "La lumière du jour conquérir l’horizon", "l’or du colza pendant sa floraison", "le soleil de juin", "Un miroir sur la plage"). Dans les tercets, la perspective se resserre sur l'être aimé, point de focalisation du regard ("un doux sourire éclairer ton visage"). Un imaginaire se déploie ("les yeux mi-clos, dans des rêves d’ailleurs"), érotique ("corps voluptueux", "Sous un voile Vénus affoler les voyeurs"), invitant au plaisir dans la douce confusion des sens (synesthésies : "J’ai vu le vent coquin gémir dans le feuillage, / Le délicat parfum qu’exhale ton corsage"). Merci pour ce partage ! |
Marite
28/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Grand plaisir à retrouver l'écriture poétique telle qu'elle m'a séduite lorsque je suis arrivée sur le site ... Ce sonnet se lit si aisément, aucun mot superflu ne vient rompre le rythme et tout est exprimé avec réalisme dans les deux quatrains et délicatesse dans les deux tercets.
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Robot
28/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle composition naturaliste, qui passe du bucolique à l'émoustillant. Un sonnet qui se lit sans accroc.
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Miguel
29/10/2021
a aimé ce texte
Bien
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Quelques chevilles et clichés, mais l'ensemble laisse un impression de délicatesse et en même temps de sensualité. Les vers sont fluides et mélodieux. une petite lecture bien agréable.
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Anonyme
5/11/2021
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Lebarde,
ce n'est pas tant le "bien" que tout l'enchaînement "à bien juste raison", et particulièrement "raison" apparemment poussivement inspiré par la rime qui me ramène aux nécessités de la versification vous vous en sortez mieux, je trouve, avec les rimes féminines, moins riches, des quatrains si le ton (particulièrement romantique et doux dans le premier quatrain) des dix premiers vers est à la fois sentimental et retenu, le propos frise ensuite le pornographique pour se déchirer sur une médaille de grande qualité, malheureusement gâchée par ces "voyeurs" et ce "vent coquin" aussi puérils qu'ignobles, dans une façon très datée où corsage (pour la rime ?) et Vénus seraient encore d'actualité le monde change heureusement le huitième vers mériterait sa virgule je ne suis pas au courant de la légitimité de cette forme de sonnet pseudo-marotique sur quatre rimes l'auteur fait montre de talent sensible mais se perd, il me semble, dans une provocation dommageable mêlée d'un désir d'originalité bien dispensable être original, c'est être soi-même de beaux vers dont particulièrement le second et l'ultime bonne journée, Évariste |