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Anonyme
13/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai mis du temps à comprendre les « unes » et encore je ne suis pas sûr ; s'agit-il d'une compagne potentielle ? Finalement, le doute est parfois bénéfique. Quoiqu'il en soit, je dois dire que la forme m'a séduit. La progression et les métaphores dans le poème qui m'ont aussi conduit « Aux nuages perdus ».
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Anonyme
17/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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De jolies images font le charme de ce texte où l'on cherche en vain dans le ciel, la solution à nos misères terrestres. Ce sentiment bien décrit aurait mérité -me semble-t-il - plus de développement.
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bulle
17/5/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une belle atmosphère que j'aime d'entrée.
Et puis, cette mesure du soutien par des voies (et des voix) détournées me plait également beaucoup.. Il y aurait bien ce qu'on pourrait appeler des images convenues, celle-ci par exemple : "Pour contempler au ciel Les étoiles promises," mais elles ne me dérangent pas. Je trouve qu'elles se fondent très bien à l'ensemble.. Il y a aussi ce "Te voilà seul" qui se mue en "Te voilà solitaire".. une nuance ("évolution") perceptible très bien vue à mon sens. J'aime particulièrement ce passage, dont le mouvement est pulsé par un plus de musicalité : "Tu crois sentir l’épaule, mais ce n’est que le vent, D’un ami en déroute. Tu crois sentir les doigts, mais ce n’est que la brise, D’une main qui te pousse." J'ai apprécié ce chemin des nuages. |
Lunastrelle
22/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'aime beaucoup... C'est fluide, limpide, et de plus le sujet me "conduit", tiens le terme est bien choisi...
Je me suis retrouvée devant mes propres angoisses, et mes questions aussi... Au fond, nous ne maîtrisons même pas notre vie, enfin peut-être... Manipulation subtile des êtres humains... Les trois premiers vers introductifs, et les trois derniers, sont extrêmement bien choisis... D'autres me parlent beaucoup aussi, comme ceux là: "Croupiront dans les flaques, Les photos des puissants, Les scandales, leurs arnaques." Ou encore ceux là: "Tu éteins la lumière Pour contempler au ciel Les étoiles promises, Mais tu n’en vois aucune." En fait, je crois qu'il n'y a rien qui me gêne dans ma lecture, absolument rien... Bon, il y a un vers qui me dérange un peu, mais il est bien inséré dans l'écrit et le sujet, et c'est juste moi qui le trouve moyen: "Tu crois sentir les doigts, mais ce n’est que la brise": il est un peu répétitif avec "tu crois sentir l'épaule, mais ce n'est que le vent", mais au fond il y a une différence subtile que cela ne dérange pas plus que ça... |
Anonyme
24/5/2010
a aimé ce texte
Pas
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Bonsoir ! Le titre en lui même n'incite pas à la lecture de ce qui suit.
"Peut-être ils te conduisent" serait plus élégant et surtout plus français sous la forme : Peut-être te conduisent-ils, ou à la rigueur Ils te conduisent peut-être... Pour le reste, j'avoue ne pas avoir très bien compris le sens de ce texte. De quoi et surtout de qui s'agit-il ? Un ancien journaliste privé de Une... ou autre chose ? Désolé mais je me suis un peu perdu entre les nuages, le ciel et le reste... |
brabant
2/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Lechat,
Etre à la Une !... Faire la Une !... Les Unes comme gloire, mais: "Entends ! Le vent se lève. ... ... les journaux Rouleront... Croupiront dans les flaques" Gloire illusoire ! "Tout est vanité et poursuite du vent." (ouverture de l'"Ecclésiaste") La solution est dans les nuages. Mais l'inspiration n'est plus. Comme j'aime: "Tu crois sentir l'épaule, mais ce n'est que le vent, D'un ami en déroute." Et l'on suit ce vent, et des "doigts" qui ne sont qu'une brise. Curieux retournement, ce vent qui se lève pour plaquer "sur le sol" indique maintenant la route des "nuages". Le poète est condamné au naufrage éternel, il est "solitaire", il a beau éteindre les lumières, le ciel reste vide. N'a-t-il pas conscience qu'il est sa propre étoile ? Texte profondément pessimiste dans un style peut-être trop dépouillé. Ce poète-là regarde trop au ciel. |
Anonyme
2/6/2010
a aimé ce texte
Pas
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Je m'en excuserais presque mais je n'ai pas du tout accroché à ce poème. Aucune image ne m'a semblé évocatrice, poétique, originale. Les formulations me paraissent "plates", voir incompréhensibles
-> "Tu crois sentir l’épaule, mais ce n’est que le vent, D’un ami en déroute." Le vent d'un ami ? Pardon, mais je ne saisis pas le sens. Des idées qui se répètent ... "Te voilà seul." "Te voilà solitaire" "sans une pour t'écrire" "mais tu n'en vois aucune" Bref ... Rien d'exaltant là-dedans à mes petits yeux de lectrice. Peut être une prochaine fois ? |
Lechat
4/6/2010
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J'ai posté quelques précisions en complément à vos commentaires sur le forum
Ici |
Lariviere
17/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une poésie avec un vrai souffle. J'ai aimé le coté désenchanté que je trouve plutôt bien maitrisé dans l'écriture.
J'aurais aimé voir cette poésie encore un peu plus déroulée sur la longueur, avec parfois un vent soufflant encore plus violent, mais sur l'ensemble (court) du texte, les images sont pour moi bien choisies, les idées bien exprimées et le rythme appréciable. Les haussements de voix, comme des mini-tonnerres à peine lyrique, la ponctuation, la découpe rythmique des vers me plaisent, car le tout renforce ce souffle voulu et cette colère sourde qui se dégage de l'axe choisi. Juste un vrai bémol sur le titre que je ne trouve pas opportun et un peu à coté, trop étroit, ou trop terre à terre, non pas par rapport au thème (le titre cible bien) mais par rapport à la poétique vaporeuse qui se dégage du thème. Sur la fin, même si je comprend l'intention et que je trouve l'idée très bonne, je trouve ces trois phrases trop courtes pour contenir tout ce qu'elle veulent et doivent contenir. Merci et bonne continuation ! |
Anonyme
3/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime comme vous nous invitez à "rentrer" dans ce poème, sans détour, par ce titre atypique "Peut-être ils te conduisent ...", l'un et l'autre ainsi lié.
Comme c'est bien vu : " Les papiers, les journaux Rouleront sur le sol. Croupiront dans les flaques, Les photos des puissants, Les scandales, leurs arnaques. " Rien ne change hélas ... Vous savez nous faire partager l'émotion qui vous habite, et réveiller en nous nos impressions troublantes, "la solitude" est un mal profond, qui va grandissant du fait de notre côté de plus en plus individualiste. Je me suis longuement attardé, à cet endroit précis, du fait de la formulation particulière de ces phrases, elle accentue toute cette détresse, et ce leitmotiv "tu crois sentir", ancre ce désarroi en nous, nous rapportant à notre propre angoisse d'être "solitaire" : " Tu crois sentir l’épaule, mais ce n’est que le vent, D’un ami en déroute. Tu crois sentir les doigts, mais ce n’est que la brise, D’une main qui te pousse. " Je vous ai lu avec plaisir et attention. |