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Anje
31/7/2020
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Néo-classique
Graver aux glyphes ne me paraît pas très français. Il me semble que l'on grave des glyphes plutôt. L'ensemble du poème du même acabit ne m'a pas intéressé du tout. Anje en EL |
Myo
8/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une lecture laborieuse comme l'écrit a du l'être...
De nombreux jeux de mots qui ne servent pas toujours le propos.. mais qu'il fallait trouver. De nombreuses références à l'Egypte Antique, sa magie, ses momies, ses hiéroglyphes arrachés à leur tombe dorée et à déchiffrer. Mais l'ensemble reste pour moi fort tortueux, et trop "chargé". J'ai eu un peu de mal à trouver l'issue de ce labyrinthe. En néo-classique, je crois qu'il faut choisir la diérèse ou la synérèse pour tout le poème. Ici, pour respecter les 12 pieds, il faut faire la diérèse sur "diction" et la synérèse sur "incantation" et " profanation" Je pense qu'un classement en poésie contemporaine serait plus judicieux. En EL Myo |
Corto
9/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai ressenti dans ce poème une virtuosité de jongleur.
Comme si les mots servaient à la fois le sens et le jeu. Dès la seconde strophe "En cause l'écrit vain" nous emmène dans la farandole, jusqu'à l'audacieux "mots d'hier aux glyphes". Ce poème danse sur les mots, la vie, l'amour, la créativité. Belle analyse que ces mots écrits peuvent rester "bâillonnés" s'ils ne sont pas vivifiés "par la voix". Il s'agit au moins d'une interrogation. Le dernier quatrain est remarquable. Bravo à l'auteur. |
Donaldo75
10/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien l'exergue qui prend du sens à mes yeux quand je lis la suite. Ce poème joue beaucoup sur les mots et les sonorités, comme dans certaines chansons d'Alain Bashung; c'est ce qui fait son charme. Et contrairement à d'autres qui se sont essayés à la performance, il n'atteint pas les limites du genre, ne sonne pas préfabriqué mais conserve - malgré des artifices parfois difficiles à masquer - une forme d'authenticité. Sa fluidité aide bien en cela.
Bravo à l'auteur. |
Provencao
21/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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" Les mots exécutés, empêchés de parler,
bâillonnés comme ils sont par du papier de soie, font que les momifiés ne peuvent se dresser, si de profanation n'existe par la voix. " Ces "mots d'amours mortes "sont être de souvenirs. Un tel souvenir si personnel, si absolu , si ample, ne peut s’assouvir que dans le beau. Comme la poésie du mot, le songeur du mot vit dans l’espoir et la joie de l’Être. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
21/8/2020
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bonjour LeMat
Il y a de la recherche dans votre texte, pas le genre fabulette que j'écris...et je lis, relis à voix haute pour que mes oreilles, elles, parviendraient peut-être à traduire ce que mes yeux seuls, n'arrivent pas à faire ! Je ne puis m'exprimer sur ce contenu, qui me semble trop " profond " ! Je ne donnerai donc pas de notation, laissant à ceux qui vous liraient avec facilité, le faire... |
Robot
21/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'exercice n'est pas inintéressant. Je retiendrai plus le fond que la mise en écriture et ses excès de jeux de mots dont le manque de subtilité alourdi un peu trop le propos.
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Davide
22/8/2020
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Bonjours LeMat,
Complainte amoureuse et deuil impossible (deuil de relation). Mutisme et mots inhumés, la tristesse ne trouve plus les mots pour se dire et pour s'écrire... De jolis vers, qui dévoilent l'intention : "Impuissant que j'étais à vivre une autre histoire" "Les mots exécutés, empêchés de parler" Outre la syntaxe souvent approximative - c'est dommage - les nombreux jeux de mots me paraissent totalement détonner dans cet ensemble plein de recueillement, par exemple : - "O mi amor" (pour rimer avec "morts" ?) - "male diction" (au lieu de "mauvaise diction", mais... pourquoi pas !) ; - "mate à mort" (?) ; - "hier aux glyphes" (?) et tout le champ lexical de l'Egypte ancienne ; - "raies de lune" :O (non non, c'est pas possible ! On écrit "rais de lune" !). Peut-être qu'un langage un peu plus simple, moins hétéroclite, aurait été plus approprié pour ce poème. J'ai eu l'impression d'un mélange de "styles" pas très heureux, me faisant douter de la sincérité de l'auteur(e). |