Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Chansons et Slams
leni : Histoire de fous
 Publié le 28/04/23  -  10 commentaires  -  2330 caractères  -  154 lectures    Autres textes du même auteur

Quand des fous se rencontrent.


Histoire de fous



https://www.youtube.com/watch?v=_ANvCmS3J_o
Paroles : Gaston Ligny
Musique et chant : Pierre CTB


Il se prend pour Van Gogh il peint des tournesols
Il s’est coupé l’oreille il n’a plus toute sa tête
Chez les fous à Sainte-Anne il parle à sa palette
Quand il est déchaîné on l’met sous camisole
Alors il crie il hurle je n’suis pas fou à lier
Puis s’en prend à Gauguin ça peut durer des heures
C’est la ronde des jurons on la connaît par cœur
Vincent s’endort enfin au bord d’un champ de blé

Vous qui n’êtes pas fou
Pour qui vous prenez-vous

Le voisin de Vincent élu sous la coupole
Écrit les Misérables il signe Victor Hugo
Il écrit des poèmes qu’il lit à Pierre ou Paul
Et Pierre ou Paul lui disent que c’est beau que c’est beau
Il répète souvent sur le ton de la peine
Les gens les gens heureux n’ont jamais eu de chaînes
N’ont jamais eu de griffes n’ont jamais eu de dents
Ces paroles de Victor elles font pleurer Vincent

Vous qui n’êtes pas fou
Pour qui vous prenez-vous

L’Curé d’Ars pète les plombs il crie j’veux qu’ça fristouille
Dans ma ville dit l’Curé y a des cuisses de grenouilles
Dans tous les p’tits restos j’les veux à ma façon
Avec une pointe d’ail ah putain que c’est bon
L’Curé d’Ars est sonné à cause du Zipanzol
Victor il est tout seul il écrit son roman
Vincent s’est endormi près de ses tournesols
Un pimpon d’ambulance annonce un arrivant

Vous qui n’êtes pas fou
Pour qui vous prenez-vous

Le nouvel arrivant se prend pour Dieu le Père
Dans son portable il parle il parle au Saint-Esprit
Avec le Curé d’Ars ils sont déjà compères
Mon fils en vérité je vous je vous le dis
Avec une pointe d’ail ah putain que c’est bon
Dieu le Père aime bien les cuisses de grenouilles
Le Saint-Esprit s’étonne de cette drôle de bafouille
Puis il donne à tout l’monde l’bon Dieu sans confession

Curé Victor Vincent j’oubliais Dieu le Père
En quittant vos délires revenez-vous sur terre
Pleurer votre galère devant votre miroir
Comment peut-on savoir comment peut-on savoir


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   jeanphi   
28/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Bonjour leni,

J'avais élaboré tout un long commentaire pour exprimer mon désarrois quant au traitement du thème de la folie ici développé.
Mais je le retire dès à présent après avoir réfléchi à la question au jour des commentaires qui succèdent, notamment.
C'est bien vrai, il faut savoir faire preuve d'un minimum de dérision.
La chanson balmusette forme toujours à mon sens un contraste atristant. Mais j'y discerne beaucoup de maîtrise et d'humour. À ne pas faire si vous êtes professionnel de la santé.
Méa culpa, comme dirait l'autre !

   Robot   
28/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Nous plongeons dans une établissements où les "fous" rejoignent la personnalité d'illustres du passé en revivant leurs délires.
Et Dieu le Père lui même échoue à remettre ce monde à l'endroit puisque les protagonistes eux semblent croire que leur univers n'est pas à l'envers.
Une folie pas forcément douce mais qui pousse à s'interroger sur sa propre normalité.
Einstein, ce génie n'était-il pas un peu fou pour pouvoir imaginer les découvertes dont il est à l'origine.
Le texte est dynamique porté par le rythme musical.

   Edgard   
28/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour Leni,
Vous me pardonnerez, mais je trouve l'ensemble du texte un peu caricatural, un peu lourdingue, pour tout dire... Bien sûr c'est peut-être le but recherché, l'humour, mais pour moi il y a un peu trop de poncifs (peut-être à part les cuisses de grenouilles !).
Je ne juge pas la musique, je ne suis pas compétent.
Ça hésite entre les genres, on n'est pas loin du surréalisme, mais sans y entrer. On n'est pas non plus dans la caricature, vraiment, et parfois ça devient plus sérieux, limite émouvant...
Je suis un peu perdu dans tout ça.
Bien cordialement

   papipoete   
28/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Leni
Comme d'habitude, notre homme de Charleroi tisse la trame de personnages de France, du côté de " chez les fous " à Sainte Anne de Paris, où tous les fous sont loin d'être fous !
L'curé d'Ars, encore une célébrité de l'Ain, qui s'il n'était pas fou, aimait les cuisses de grenouilles, mais le Zipansol passa par là. Autant Bernadette est jolie dans sa châsse, autant le Père Viannet dans la sienne fait peur !
" Faut être fou pour aller voir cela ! "
NB du pur Leni pour qui connait cet apôtre, mais la musique et voix ne m'emballent pas.
Faut avoir séjourné dans un " asile d'aliénés ", pour en parler ! Je confirme que tous les fous ne le sont pas ; je compris le manège de certains, payant, soudoyant des amateurs de Ricorée, de clopes pour échapper aux corvées ( récurage, vaisselle, service de table etc... !! )
Bon, la première strophe est un peu " en roue libre ", mais je pardonne.
" Continuez Monsieur Gaston, de nous faire rire ! "

   Eskisse   
28/4/2023
Bonjour Leni,

La chanson est bien composée, le refrain a le mérite de nous questionner sur notre arrogance de personne se croyant à l'abri de la folie.

Mais pour moi, la folie est ici traitée avec désinvolture... Je ne comprends pas bien l'intention. Si elle est humoristique ( camisole / Zipanzol) ( fristouilles / grenouilles), je n'y suis pas du tout sensible.
Veuillez me le pardonner.

   Vincent   
3/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Après la lecture du commentaire de leni qui s'est vengé en massacrant mon dernier texte "Je me souviens du quai" je trouve ce texte soudainement intéressant et rigolo, c'est formidable d'être ressuscité ainsi à ses yeux
Je sais ce qu'est la folie car j'en suis atteint
Bravo encore

   Corto   
28/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Pour commenter ce texte je me dis: Stop à la prise de tête, à la prise au sérieux, à l'épluchage des symptômes et des traitements. On n'est pas en cours de médecine.

Non, ici on s'amuse, on tire tout par les cheveux, on récupère au passage quelques personnages célèbres pour faire la farandole.
J'aime bien d'ailleurs identifier Vincent, Gauguin, Victor, ou même le Curé d'Ars qui va enrichir le délire jusqu'à Dieu le père.

On comprend bien que la farandole des fous s'adresse finalement à chacun d'entre nous, lecteurs, avec ce beau final:
"En quittant vos délires revenez-vous sur terre
Pleurer votre galère devant votre miroir
Comment peut-on savoir comment peut-on savoir"


Merci à Leni pour cette invention dont je ne connais pas le nom. Une réserve sur le style de musique choisi.
Corto

   senglar   
29/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour leni,


J'ai beaucoup – énormément – aimé la musique, l'illustration et l'interprétation de ta chanson. Bravo à tous les fous qui se sont livrés au tricotage de ce chef d'oeuvre de dérision.

Vincent, Gauguin, Victor Hugo, le Curé d'Ars (ses chaussures m'ont toujours fasciné) et Dieu le Père : Que des fous de grande classe dis-donc qui posent la question du fou que l'on voudrait être.

J'ai choisi celui qui n'a ''jamais eu de chaînes'', ''jamais eu de griffes'', ''jamais eu de dents'', le ''fou heureux'' en quelque sorte et pour sûr celui-là ne revient jamais sur terre, il serait bien fou de s'y risquer. Euh !... je ne le confondrais pas avec Totor ;)

J'ai bien sûr une pensée - émue - pour la grenouille et ses cuisses... Aïe ! Victime des fous mystiques. L'escargot ici leur échappe. Il doivent penser qu'il faut en croquer la coquille. Pourtant avec de l'ail c'est bien le cousin de la grenouille... Ouille !

C'est fou tout ça :))) Infundibulum bien bas Messieurs les thaumaturges, je vous fais la révérence et m'en vais repeindre mon plafond...


senglar fou respectueux

   Dugenou   
29/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour leni,

Ta chanson me rappelle une citation de je ne sais plus qui : "Il y a certainement, à être fou, un plaisir que seuls les fous connaissent"... et, au-delà, le génie frôle souvent la folie, il est (parfois) utile de le rappeler. Même si, ici, c'est tout en désinvolture.

Côté musique et interprétation, on est plus proche de Sttellla ou de Didier Super. Le choix est critiquable : ça donne au tout un côté 'fauché'. Mais bon, les goûts et les couleurs...

Merci du partage !

   Boutet   
25/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'aime bien les paroles , l'interprétation est en raccord avec le sujet exposé , tout comme la musique . l'ensemble est donc cohérent et plaisant .
Boutet


Oniris Copyright © 2007-2023