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Poésie contemporaine
LenineBosquet : Les transports gratuits (pour tous) [Sélection GL]
 Publié le 11/09/16  -  18 commentaires  -  603 caractères  -  328 lectures    Autres textes du même auteur

Libérez les transports !


Les transports gratuits (pour tous) [Sélection GL]



Mais t'es complèt'ment louf ! s'exclama-t-il.
Tu viens d'gerber sur ma veste en coutil
Bleu, de surcroît en surpoint double fil
Gris, du surchoix, en tous points délicieux.

Burps ! lui répondis-je, c'est exprès monsieur.
J'aime salir le beau de fiel et d'bile
Et obscurcir jusqu'au ciel de vos villes
De mes humeurs et sanies les plus viles.

Ah… Charmant, vraiment, et que me vaut cet honneur ?
Que tu en viennes à me gâcher ma nuitée ?

Bah, rien, justement, et c'est par là mon bonheur :
Le simple et délicat goût de la gratuité…


 
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   Johannes   
28/8/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai apprécié ni le style, ni le contenu de cette poésie.
Je n'aime pas que l'on abrège des mots, mais je suis évidemment terriblement vieux jeu. Dans le même ordre d'idées, je n'apprécie pas l'usage de termes tels que "louf" ou "burps", sauf évidemment si cela rentrait dans un contexte génial.
Sur le fond, ce texte rappelle terriblement la notion "d'acte gratuit" qui a sévi au siècle dernier et dont je ne vois pas l'intérêt.
Désolé.

   Raoul   
28/8/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Hé-hé !

J'aime bien l'idée de départ, le dialogue impromptu, l'anecdote, mais la lecture (bien que gratuite) ne m'a pas totalement con vin cul.
La première strophe aux détails très vendeuse couture chic du Bon marché - et au vocabulaire désuet, décalé - qui dit encore "louf" ? -, m'a chatouillé les zygomatiques spirituels…
La seconde, en revanche… Plus explicative, justificative, bref, trop bavarde, elle passe moins bien, peut être aussi en raison du rythme tiré par les cheveux de son deuxième verre (hips) aussi…Pourquoi ce "vos villes" ? qui ajoute un brin de condescendance - nous ne sommes pas de ce bas monde - désagréablement inutile.
Pour les deux autres, le ton me parait dans le ton, juste, justement, et ce, malgré une ponctuation parfois un peu envahissante. Problème de métrique, il me semble - pas spécialiste - dans le deuxième alexandrin (car s'en sont, n'est-il pas?).
Je ne peux pas dire que la thématique soit très neuve [ Poésie = bohème + dèche, soit clochard céleste + gros rouge qui tache, soir anar. contre dandy urbain - c'est de Verlaine aux Zutiques et jusqu'à Dada voir même Dimey ou Leprest ] mais la liberté, pas tout à fait naturelle encore, m'a intéressée.

   Anonyme   
29/8/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour,

Cette fois, j'adhère entièrement à l'humour. C'est bien écrit. Juste un dialogue et point de descriptions. Précis, caustique, hilarant.

J'ai été agréablement - et immensément - surpris. Quelle écriture !

Du grand art !

Wall-E

   Vincente   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour LENINEBOSQUET,

Vous mélangez adroitement beaucoup de choses qui ne devraient pas cohabiter et pourtant votre anecdote est très agréable à lire. Associer un phrasé châtié et des répliques argotiques, un équilibre travaillé quasi classique (à part l'ordonnancement des rimes) à un discours vaudevillesque, jouer d'un humour décalé bien abstrait pour évoquer le concret de l'acte gratuit, penchant singulier de la nature humaine,... Je pourrais continuer mais à quoi bon, vous avez tout dit en si peu !

Et pourtant un point me chagrine, ou plus précisément m'a chagriné, puisque je m'en suis remis. En fin de lecture, je me suis demandé comment était-il possible que deux travailleurs se rendant au travail (habit de coutil bleu surpiqué de gris...) s'expriment de cette façon cultivée, à une époque début 20è siècle et puis ils se tutoient, et puis... Non en fait tout cela est bien gratuit, de la gratuité pure pour amuser sympathiquement le chaland. Merci pour cette petite balade !

   Brume   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour LenineBosquet

Un poème loufoque, il y en a très peu sur oniris.
Le "s'exclama t-il" n'apporte rien. La phrase précédente qui est suivi d'un point d'exclamation dit bien au lecteur que le type s'exclame.
Il y a une sacrée différence de ton entre les 2 personnages, ça s'entend bien: pour l'un c'est le choix des vers qui démontre que c'est bien un homme de haut rang (qui prend les transports?) qui s'exprime, caricatural mais c'est marrant. Et pour l'autre le rythme est plus étiré à l'image je pense d'une locution trainante d'un homme ivre.
En dehors de la première ligne, la seconde strophe, est la plus poétique.
Par contre étonnant que le bourgeois tutoie l'autre, alors que l'homme ivre l'appelle monsieur. Donc ils ne se connaissent pas.
Bien que ce n'est pas le genre de poème qui m'attire, il m'a fait sourire,

   Anonyme   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce côté mélange des genres, au départ m'a un peu fait sourciller, et puis après quelques lectures de plus, je rentre dans le jeu, et trouve cet aspect décalé curieusement intéressant. Il m'a fait m'interroger sur cette notion du comportement différent, qui dérange, choque, bouscule, surtout lorsque cela vous percute de plein fouet, c'est si inattendu.

Les arguments dans ce dialogue sont déconcertants par leur exactitude, pas de faille, tout est bien amené.

Superbe dernière strophe que je retiendrai, sans négliger pour autant le contenu de tout cet écrit, qui demande à être très attentivement lu :

" ah, rien, justement, et c'est par là mon bonheur :
Le simple et délicat goût de la gratuité… "

A réfléchir sans modération ...

   Pimpette   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
LB

Je rigole rn lisant et ce n'est pas désagréable...

le tout ressemble quand même aux zeuvres potaches de nos camarades les plus doué au Lycée...Mais ça mérite d'être écrit de temps en temps!
J'adore cet argot qui n'est pas , pourtant, de ma génération...

"Tu viens d'gerber sur ma veste en coutil
Bleu, de surcroît en surpoint double fil
Gris, du surchoix, en tous points délicieux."

   Anonyme   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
" Le simple et délicat goût de la gratuité… " pas très moral, mais c'est bien amené avec ce texte amusant, pas pour la jolie veste...
" J'aime salir le beau de fiel et d'bile
Et obscurcir jusqu'au ciel de vos villes
De mes humeurs et sanies les plus viles " beurk !

   Anonyme   
11/9/2016
Libre à vous d’écorcher les mots, c’est amusant à lire. Par contre, malgré cet humour, je ne partage pas du tout le fond de votre écrit ; je ne dis pas vos idées, la poésie permet décrire tout et son contraire.
Bref, résumons, j’habite à la campagne, je demande à la société de me payer une voiture.

   bolderire   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
oups...iron-hips et un coté Bd qui me sied, c'est cool!
Bravo!

   Anonyme   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème simple sans être facile, drôle sans versé dans le vulgaire, un très bon moment de lecture !

merci.

   FABIO   
11/9/2016
Bah....oui ok mais pas pour moi
pas mon style , je ne trouve pas ça très drôle non plus.
Je n'y vois pas de poésie et j’espère que vous ne m'en voudrez pas.

j'apprécie toutefois le coté décalé et si j'oublie que nous somme sur un site de poésie, alors ça passe.

je vois plus ça comme une petite scène théâtrale, dont la trame pourrait être. retravaillée.
je m'abstiens donc d'évaluer.
Au plaisir de votre prochain texte

   MissNeko   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Très drôle et bien tourné!
Merci pour ce partage !

   Proseuse   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Là, je ne suis pas convaincue par le fond !
Je me dis comment peut-on trouver "le bonheur" quand c' est au détriment de l' "autre" et la gratuité de ce bonheur quand c' est cet "autre" qui paie ! moi, perso, je ne peux pas !
Quant à la forme, pourquoi pas, mais, dans l' ensemble, je ne trouve pas cela très poétique , mais bien raconté !
à vous lire une autre fois !

   Annick   
12/9/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
La poésie se niche partout, même là où on l'attend le moins. Mais que ce soit le triste, le torturé, le beau, le joyeux, la poésie souvent circule entre ces éternels piliers. Or, j'aime ce côté un peu provocateur du sujet, à la fois "crade" et joyeux. Bravo d'avoir osé. Le dernier vers se déploie dans toute son élégance et contraste avec l'ensemble mais résume le tout d'une pichenette ! Une belle chute !

   Curwwod   
12/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Assez étonnant! Pas très ragoutant à première vue, mais au fond bien compréhesible. Le pédantisme qui s'exprime dans la première strophe me paraît de nature à justifier le reste. Puis on débouche sur une notion qui a taraudé nombre d'auteurs : celle de l'acte gratuit d'ailleurs pas si gratuit que ça puisqu'il apporte du plaisir.
Déroutant!

   Pouet   
12/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bjr,

Affreux, sale et méchant.

Moi j'ai pensé, sûrement à tort, à un pastiche des "free hugs", les "câlins gratuits" sauf que là c'est un dégueulis gratos... :)

Plus probablement un appel aux "transports en commun gratuits", une promesse électorale, Lénine sort de son bosquet, il est en campagne...

Se déplacer serait gratuit, se faire gerber dessus aussi, c'est un pack.

Un humour décalé et second degré que je n'ai évidemment pas pris au pied de la lettre.

Le concept de "salir le beau" n'est pas révolutionnaire, celui de la "méchanceté" ou "grossièreté" gratuite, non plus.

En ce sens les trois derniers vers du deuxième quatrain me cause modérément, trop explicatif et un peu genre "pseudo-philosophique"... Sans grand intérêt ai-je trouvé.

J'ai toutefois bien aimé lire, ce n'est pas "politiquement correct" et c'est tant mieux.

Oser et proposer, ça évite de moroser.

Cordialement.

   Koubi33   
15/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un écris décalé et loufoque, moderne et original. J'aime l'utilisation des dialogues et le décalage entre les deux niveau de language. C'est court, bien écris et change de l'ordinaire. Bravo et bonne continuation.


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