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izabouille
18/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Même si c'est un univers qui me parle très peu, il m'a quand même parlé. J'ai bien aimé le rythme du texte, l'atmosphère glauque et poisseuse. "J'apprends l'amer en mer..." c'est beau. Merci
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Anonyme
20/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Un poème où le travail sur les sons et les sens est palpable. Cette mer pourrait être la vie, ce voyage l'initiation à ce monde souvent de requins ("L'eau tant calme s'étend" n'est pas vraiment harmonieux, mais je crois que la formule est là pour le double sens). Merci du partage, Éclaircie |
Vanessa
20/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé le regard de ce jeune marin devant la découverte de la dureté du voyage en mer . Une dureté qui finalement n'altère pas son rêve. Votre poème est très bien écrit. Un premier quatrain d'introduction de la scène. Ensuite, l'ambiance dans ce deuxième quatrains avec des allitérations fortes en "r" qui grattent mes sensations de lectrice. Puis l'apaisement : Je n'ai pas trop aimé la formule " L'eau tant calme " Pour enfin terminer sur une note positive. Le rêve d'aventure est encore là et votre Loulou y croit. Bravo. |
Gemini
24/8/2018
a aimé ce texte
Bien
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Sok sabai té loulou ?
J'ai bien aimé le côté ludique des mots, jouxtant la recherche sonore avec une bonne allitération pour la salle des machines, rompue à la strophe suivante pour la pétole. Ensuite, si je prends le poème au premier degré, je dois dire que j'ai un point de vue plus nuancé sur le thème. Si je suis d'accord pour dire que les voyages forment la jeunesse, la formation ne consiste pas, à mon sens, à bouffer des miles (à courir l'horizon). Pour moi, en mer, c'est la destination qui compte, et c'est par le biais des ports qu'on voyage. Vous n'abordez (!) ici que l'échange avec l'équipage, et on ne sent qu'un milieu clos. Ce qui m'amène à envisager un second degré, comme une métaphore de l'apprentissage de la poésie sur un site internet dédié, tel Oniris, par exemple. Mais c'est ma lecture. |
Raoul
8/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Évidement qu'on y pense à Corto ;) J'aime bien. Particulièrement pour le balancement des vers, cette petite houle, et surtout pour tous les sens qui s'induisent par la prononciation et par la bande, - l'airain pour les reins ou l'autan calme, entre pleins d'autres… Sonorités aussi et encore avec "khmer en mer" et ses "mi-asmes". Il se dégage de ces lambeaux de sons qu'on peut entendre, si on écoute assez, une sorte d'état que j'ai perçu quand j'étais du côté de Sumatra… Sorte d'abandon pas très tranquille. Beau texte ! Merci pour cette lecture. |
papipoete
8/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour LenineBosquet
Nous avions en lecture hier, la dure vie d'un " arpète " ; sur ce bateau est embarqué un " mousse ", un arpète du métier de marin où l'univers n'est pas un long fleuve tranquille ! Tout au long du poème, l'auteur joue avec les sonorités " le khmer en mer " et on chante même " qui navigue, peinard ... " Cela grince dans les corps et dans la ferraille, ça tangue sur le pont et dans les boyaux ; enfin, le répit ; une cloppe et ça ira ! c'est le métier qui rentre ! NB c'est rythmé par la houle, c'est coloré par la tempête, c'est touchant par des formules comme celles du dernier quatrain ! " Contemporain " ; je ne sais plus si je dois chercher la coquille empêchant " néo-classique " ? |
Anonyme
8/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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De belles sonorités et allitérations dans ce texte où ce " Loulou " découvre le métier de marin et subit les atteintes des " miasmes ".
" Sourde plainte éreintant machines et marins, Le roulis fait grincer la ferraille et les rêves. Un cauchemar de rouille, une torpeur sans trêves Harassent alors les corps de chairs comme d'airains. " Le passage que je préfère. Je ne connaissais pas la BD Corto Maltese - shame on me ! - Je n'ai pas saisi la présence des hallus (?) |
Annick
11/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un apprentissage en mer plus qu'âpre puisque chaque quatrain évoque soit la maladie, l'épuisement, le cauchemar ou l'enfer et la nostalgie sans doute, du pays. En fait le combat permanent pour la vie. Qu'importe, le jeune narrateur veut cette vie d'aventure, de voyage et se frotter le cuir à la dureté des conditions de vie sur les bateaux, "Les hallus sous palu nous délaissent alités",
même si c'est le prix à payer pour une certaine forme de liberté. J'aime l'âpreté de l'ambiance virile, le roulis et le tangage des mots par le jeu des sonorités, "le khmer en mer", "peinard, en Mare" etc...les jeux de mots tout courts "en Mare des Sarcasmes." Le narrateur n'hésite pas à faire fi des règles de grammaire au profit des sonorités : L'eau TANT calme s'éTEND... ("Tant" est en principe employé avec un verbe et un nom mais pas un adjectif comme ici) J'ai aimé ce poème pour la densité des mots, et l'intensité de l'atmosphère qui se dégage de ce tableau abrupt. Le quatrain que j'ai le plus apprécié : Sourde plainte éreintant machines et marins, Le roulis fait grincer la ferraille et les rêves. Un cauchemar de rouille, une torpeur sans trêves Harassent alors les corps de chairs comme d'airains. Merci. |
Cristale
11/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour LenineBosquet,
Je découvre votre poème grâce au forum que vous avez ouvert. Ici, je me régale des assonances et allitérations qui donnent du gite et font glisser les mots de bâbord à tribord. Des jeux de mots subtils : "L'eau tant calme s'étend" et "J'apprends l'amer en mer" etc... Une ambiance et des images percutantes : "Dans ce bourbier flottant sur son lit de miasmes," ... "Le roulis fait grincer la ferraille et les rêves." ... La "Mare des Sarcasmes"...Excellent ! Du rythme malgré quelques détails qui ont été abordés (et non sabordés (sourire) ) par ailleurs, j'ai apprécié cette navigation poétisée de la poupe à la proue tout en admirant le courage de ce "pauvre" matelot. Nous sommes en contemporain, je n'insisterai pas sur la forme bien que j'aurais préféré l'alternance M/F d'un quatrain à l'autre. Bravo ! Cristale |