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Poésie libre
Lenversdudecor : L’inéluctable hiver
 Publié le 21/10/15  -  9 commentaires  -  740 caractères  -  206 lectures    Autres textes du même auteur

Rien ne survit hors du château des effluves.


L’inéluctable hiver



Un à un leurs désirs sont tombés
Une à une leurs envies se sont taries
Même flous, les rêves se brisent

D’interminables nuits en interminables nuits
De lendemains tristes en lendemains las
Rien ne survit hors du château des effluves

Leurs volontés se sont effeuillées
Glacées par le givre de l’hiver qui les a surpris
Seuls les bourgeons du printemps prochain espèrent

L’ivresse de la neige peut bien les ensevelir
Étouffer leurs cris, offrir un velours à leurs cœurs abîmés
L’hiver n’arrive pas, il est déjà là

D’interminables nuits en interminables nuits
De lendemains las en tristes journées
Le château des effluves laisse entrevoir ses ruines


 
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   Vincendix   
4/10/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bien mystérieux ce château des effluves !
Voici un hiver qui n'en finira pas ou alors qui se terminera sans suite.
La poésie libre permet beaucoup encore faut-il qu'elle soit limpide, c'est ce que je pense.

   Vincent   
5/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
D’interminables nuits en interminables nuits
De lendemains tristes en lendemains las
Rien ne survit hors du château des effluves

et puis

D’interminables nuits en interminables nuits
De lendemains las en tristes journées
Le château des effluves laisse entrevoir ses ruines

bonjour

quelle horreur

je suis entré dans cet hiver

depuis déjà un moment

et je ressens les troubles qu'il produit

mais n'ajoutons pas du malheur au malheur

si on a quelques passions ce n'est pas

d'une telle souffrance

d'un tel désarroi

je ne vous en veux pas car c'est fort bien écrit

donc j'ai beaucoup aimé

   Curwwod   
7/10/2015
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Château des Effluves ? Curieuse métaphore dont le nom à lui seul provoque une méfiance réflexe. De quelles odeurs se trouve-t-on assailli ? On pourrait imaginer une évocation de l'usure des sentiments au fil de l'existence, l'extinction inéluctable des passions, mais quel rapport avec le château et surtout avec les Effluves (ce qui est toutefois préférable à Remugles). Il y a certainement une écriture qui ne manque pas de qualités en dépit d'un aspect parfois un peu laborieux, mais le thème traité ne soulève ni enthousiasme ni émotion.

   ameliamo   
8/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très bien décrite la saison de l’hiver dans tous ses détailles. Des vérités troublantes. Il s’agit, au fond, d’un hiver métaphorique. Cet hiver-là inéluctable, quel vienne dans la vie.

   Anonyme   
21/10/2015
Bonjour Lenvers... Du décor vous avez tracé les frontières en laissant au lecteur le soin de deviner qui sont ceux dont "Un à un les désirs sont tombés"...
Peut-être suis-je loin de votre vérité mais je crois que cette poésie évoque les Sans Abris... Si oui, il aurait fallu un indice, si non je me suis totalement planté... ce qui ne serait pas une première quand je m'avance à commenter du libre.
En attendant d'en savoir plus, merci...

   lala   
21/10/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour LENVERSDUDECOR,

C'est dommage d'oublier l'accent dès le deuxième mot...
Ponctuation très étrange également...
Ce château des effluves est bien sûr mystérieux, un brin trop paradoxal pour moi puisque rien ne survit en dehors et qu'il est en ruines ? Symboliserait-il la fin du monde ?
Votre style est agréable mais pourquoi ce jeu de devinette ?

   Anonyme   
21/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
D'inéluctables effluves dans cet inéluctable hiver qui n'est que ruines et tristesse...

Bien à vous,

Wall-E

   Anonyme   
22/10/2015
J'espérais que la fin de ce poème dévoile de Qui (?) " les désirs sont tombés.
Où alors s'agit-il des ruines ? " L’ivresse de la neige peut bien les ensevelir "
" Leurs volontés se sont effeuillées
Glacées par le givre de l’hiver qui les a surpris " Ben non ; "surpris" aurait été au féminin.

Dans le doute, je m'abstiens ; en n'étant pas très séduit par ce texte.

   Anonyme   
3/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bien déprimant, rien ne survit hors du château des effluves. Mais écris admirablement bien , avec beaucoup de poésie .


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