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Poésie néo-classique
LEO-P : In excelsis
 Publié le 19/10/15  -  14 commentaires  -  714 caractères  -  326 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet couchant.


In excelsis



Les ruines du jour allument les vitraux.
Le soleil animal, agonisant, implore
Le monde ensanglanté que son déclin colore,
Et ses rayons mourants inondent les carreaux.

Le globe rougeoyant comme l'œil des taureaux
Verse un jet violet sur une passiflore ;
Sa gemme déhiscente enfle et semble s'éclore
Dans la jungle d'amour des chagrins vespéraux.

De sa forge profonde, il darde un dernier glaive
Qui rutile dans l'ombre et dont le lustre élève
Sur les murs de l'église un théâtre de feu.

L'éperon de la nuit s'oppose, tombe et crève
L'immense bulle d'or qui n'est plus, dans ce rêve,
Qu'une chape de sang sur les deux toits de Dieu.


 
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   Curwwod   
26/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Je suis quelque peu rebuté par le manque de simplicité de ce poème : les images et métaphores me paraissent fabriquées artificiellement, laborieusement pour faire joli, poétique. Mais au fond je ne ressens rien à la lecture, pas d'emotion, pas de souffle, pas de ferveur. Au bout du compte, la lecture terminée, je me borne à trouver que c'est plutôt bien écrit même si on peut regretter la redondance de rimes en "ève"dans les deux tercets.

   Vincendix   
3/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Le soleil couchant à travers un vitrail, c'est poétique assurément, et mystique. Le tableau est évocateur et ravive des souvenirs. Un sonnet parfaitement construit par un auteur qui maîtrise l'art de la poésie, pourtant je le trouve pompeux, particulièrement au second quatrain.

   papipoete   
4/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quand le Soleil décroit, assis sur un banc de l'église, je contemple ses jeux de lumière sur les vitraux, l'autel et le grand crucifix. Je sorts et vois un " jet violet du globe rougeoyant sur une passiflore..." qui " darde un dernier glaive sur les murs de l'église..."
Spectaculaire tableau, sans cesse renouvelé jour après jour, que celui de l'Astre- Roi , mourant à " l'éperon de la nuit ".
Je crois voir;
1er vers de 11 pieds
au 2e tercet, les 1er et 2e vers à la césure mal équilibrée
la rime " feu/Dieu " que je crains d'être fausse

   Miguel   
4/10/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Il y a dans ce sonnet quelques beaux vers où l'on sent l'heureuse influence d'Hérédia, mais quelque chose, je ne sais quoi, manque à l'ensemble pour que l'alchimie opère. Dit-on "s'éclore" ? A quoi s'oppose l'éperon de la nuit ? D'ailleurs le caractère diffus de la nuit ne me semble pas (mais ceci est subjectif) appeler une telle métaphore. Quant aux deux toits, peut-être est-ce les toits perpendiculaires de l'église en forme de croix ?

   Arielle   
9/10/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce beau sonnet bien léché devrait sans aucun doute soulever l'enthousiasme des aficionados du genre mais en dépit de ses couleurs flamboyantes je le trouve plutôt froid, pompeux, voire pompier au sens ou il s'efforce de noyer le lecteur sous une accumulation d'images plus baroques les unes que les autres.
Je vois mal l'oeil du taureau mourant voisiner dans l'arène avec une passiflore. Le glaive qui rutile, l'éperon de la nuit ne me touchent pas plus, quant à "la jungle d'amour des chagrins vespéraux."... Je rêverais plus de simplicité, de dépouillement dans cette agonie.

   Anonyme   
19/10/2015
Bonjour LEO-P...

Je suppose que le titre est la simplification de In excelsis deo.
Le verbe "éclore" n'a jamais été pronominal même si je comprends qu'ici vous l'ayez transformé pour la métrique.
Gemme déhiscente, autrement dit bourgeon qui s'ouvre ? Oui, mais sans doute y avait-il plus simple...
Pas compris les deux toits de Dieu !

Mea culpa ! J'avais souligné que le premier vers comportait onze syllabes mais la diérèse à ru/ines (merci Hananke !) me donne tort...

Quoi qu'il en soit, c'est un sonnet où règne du début à la chute une certaine grandiloquence qui ne lui apporte rien de plus... à mon avis !
Au plaisir...

   Anonyme   
19/10/2015
" ruines du jour ", " Le soleil agonisant ", "Le monde ensanglanté "
" rayons mourants ". Je trouve qu'il y a plus enthousiaste pour définir un soleil couchant ...
Je n'ai pas été séduit par les images de ce sonnet.
Désolé pour cette fois

   Anonyme   
20/10/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Je trouve ce poème prétentieux, avec des images boursouflées et un style complètement daté.

Sur un plan technique, il est vrai que certains poètes (de Heredia) font la diérèse sur ruine... mais, franchement, avez-vous déjà entendu quelqu'un prononcer ru-ine, même dans les théâtres classiques ?

   Anonyme   
20/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai vu dans ce texte, toute la beauté d'un soleil couchant, qui apporte par sa magnificence son lot d'émotion et d'images, de force et de trouble, ainsi par les mots le tableau prend forme, avec de belles nuances, colorées et étranges.

   Anonyme   
20/10/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bravo LEO-P ! Ce sonnet est extrêmement bien travaillé, du coup j'ai pris un grand plaisir à le lire.

Le dernier vers est sublime :

"Qu'une chape de sang sur les deux toits de Dieu."

Quelle extraordinaire conclusion !

Bravo,

Wall-E

   Fabien   
21/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour, j'ai apprécié lire ce poème. La forme est recherchée et plaisante même si je regrette l'absence de quelques relâches. Pour ce qui est du fond, rien de nouveau sous le soleil couchant.

   Anonyme   
24/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quelque chose de beau, d'un gothisme flamboyant, osons. Le monothématisme heuristique donnent lieu à des formulations approximatives. L'expression "verse un jet" aurait mérité une explication, la métaphore du soleil animal se perd dans le cliché retrouvé de la forge, alors qu'il implorait plus tôt un monde ensanglanté, et la rutilance dans l'ombre ne semble pas correspondre à quelque chose de réel. Le comparé demeure immuable, avec peut-être une certaine progression dans le coucher de soleil, tandis que les comparants, trop azimuts, tournent autour.

L'oeil du taureau, une victime, l'animal agonisant, verse un jet qui fait éclore une passiflore dans une jungle d'amour. Cela ne veut rien dire.

La cohérence du poème semble transcendante : ruines-agonisant-ensanglanté-déclin-mourants-rougeoyant-violet-vespéraux-dernier-tombe-crève-sang

La succession des images ne s'imbrique pas. Une façon d'écrire originale, j'y vois une habileté. Le défi n'est qu'à moitié relevé, mais quel défi.

   Anonyme   
31/10/2015
La poésie est parfois difficile à comprendre, n'étant en aucune façon critique littéraire, je dois avouer que cet écrit ne m'inspire rien car étant une personne normale je n'y comprends simplement rien . Peut être que de bonne foi, l'auteur a voulu exprimer quelque chose, mais alors il faudrait qu'il me l'explique car je ne lis ici que des mots et des tournures de phrases sans aucun sens bien défini .

   David   
31/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Je lis la contemplation d'un crépuscule de l'intérieur d'une église, elle illustre un état d'âme nostalgique, idéaliste, admiratif, il me semble. Comme une façon d'apprivoiser une tristesse. C'est joli, musical, j'aime bien les rimes o/or des quatrains et eu/eve des tercets, le son des secondes prolongent les premières d'une consonne.

Les "deux toits de dieu" ça serait celui de l'église et du ciel, il me semble encore.


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