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ANIMAL
12/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un poème d'une grande profondeur, qui entraîne le lecteur à sa suite dans ses réflexions.
Il y a au fil des vers tout le poids de la fatalité : "Longue est l’attente dans les hôpitaux," "Longue est la peine tout au fond des prisons." et aussi de belles images : "La corde descend le seau pour chercher l’eau, Dans le puits qui attend au soleil sans aucune impatience," "Petite est la ville au regard Du cœur de l’homme qui espère" Espoir et désespoir semblent cohabiter mais le dernier mot sera : je suis libre. Une belle lecture. |
Anonyme
24/7/2010
a aimé ce texte
Pas
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Je ne sais pas trop quoi penser de ce poème plutôt fourre-tout malgré sa brièveté.
Autant j'ai accroché sur la première strophe avec cette image du père qui sort de l'hopital et à la limite la deuxième strophe (hormis le premier vers) avec cette image du puits (mal exprimée). Je n'ai pas saisi le lien entre le puits et la prison même s'il est sans doute question d'attente et peut-être d'espoir mais le rapport est trop brusque. Peut-être aurait-il mieux valu amener ça d'une autre manière. Après, ma foi je ne comprends pas plus l'arrivée du sage et puis cette tête contre les barreaux (plus loin). la fin ne dénoue rien en ce qui me concerne et aurait même tendance à obscurcir mon raisonnement quant à l'interprétation de ces vers. Il est question quelque part d'emprisonnement, d'attente, d'espoir puis de liberté mais alors pourquoi cette première strophe qui semblerait ne rien à voir avec le reste (si ce n'est cette question d'attente) Je ne sais pas. |
Raoul
19/7/2010
a aimé ce texte
Pas
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Pour ce qui est du sens, ça me parait très obscure… Mais bon, soit…
Je ne parviens pas à faire le(s) lien(s) entre les différentes saynètes qui nous sont proposées et la dichotomie ponctuation/strophe n'aide pas. Les adjectifs en tête de vers sonnent vieillots voir pesants, on les dirait issus d'une traduction. Pour moi, la strophe trois est nettement au dessus des autres, par sa condensation et l'ambiance -très poème de lettré chinois- qu'elle parvient à créer. À la quatrième strophe le texte devient subitement personnel… Pourquoi? J'ai vraiment l'impression de voir un de ses films d'angoisse asiatique où on n'y comprend goutte (ne connaissant pas les symboliques employées) mais où on se laisse embarquer par l'ambiance générale… Mais hélas, là, je ne me laisse pas embarquer. Je n'accroche pas, désolé. |
framato
24/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je pense, donc j'existe.
Je trouve ce poème particulièrement prenant, un cri, un aveu d'existence malgré les barrières que l'on peut trouver devant soi. Les exemple d'enfermement me semblent malheureusement un peu trop survolés. D'une manière générale, je trouve la ponctuation trop présente, alors que le découpage en strophe donne suffisamment de respirations au texte, à l'exemple de la virgule après enfant et avant le Et (première strophe), à mon sens inutiles. Un poème intéressant. |
shanne
24/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Milieu d'ici me fait penser à une notion d'équilibre et par moment l'équilibre ne tient qu'à un fil... équilibre qui peut être brisé par la maladie, par cet enfermement derrière des barreaux ou derrière les barreaux que l'on se construit. j'aime cette image du seau qui descend pour chercher de l'eau, pour moi, cela représente, aller puiser en soi cette eau qui ressource, savoir prendre le temps... Oui, je respire donc j'existe. Un moment agréable pour moi d'avoir pris le temps de vous lire, merci à vous |
Arielle
24/7/2010
a aimé ce texte
Pas
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Le sujet de ce poème ne me paraît pas clairement formulé.
Il me semble que l'auteur a voulu nous parler de la liberté que nous avons tous (malade, prisonnier ou solitaire) de nous évader, de franchir les barreaux du réel par la pensée, mais je trouve qu'il le fait de manière maladroite nous égarant avec cette "attente" tantôt lourde à subir : l'enfant , le prisonnier, tantôt subie avec indifférence : le puits. Je cherche sans succès une logique dans l'enchaînement des images. L'ensemble est trop confus à mon goût. Désolée ! |
RLatent
25/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau poème, grave, mais parsemé d'espoir. Une autre façon d'affirmer le cogito, d'une façon fort camusienne par bien des aspects dont la manifestation la plus explicite prend forme lors de l'ultime quatrain associé au vers de conclusion : je pense donc je suis, je suis libre et seul dans ma révolte, ce combat gagné d'avance peut-être mais que je me dois de mener contre les barreaux, contre l'aliénation (comment ne pas voir dans cette corde qui descende le seau, celui sans fond des Danaïdes, autres Sisyphes ?),... Des vers plein d'image et de mélancolie douce. J'aime beaucoup :
"Dans le puits qui attend au soleil sans aucune impatience" ou bien encore : "Petite est la ville au regard Du coeur de l'homme qui espère, La tête contre les barreaux" |
Reggio
25/7/2010
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J'aime bien, mais je reste malgré tout peu ému.
Je pense que ce sont les deux premières strophes qui en abordant des thèmes trop différents (hopital, prison, puit...) font se distendre l'attention. Ca donne beaucoup de pistes, mais peu de chemin (En gros, un sentiment de facilité, de trop peu. Chacune de ces strophes mérite d'être aboutie. À moins que ce ne soit voulu, et que l'impression "mosaïque" ne soit voulue.). Même si chacun pour moi cible un même type d'éclat de vie, le tout reste trop morcelé à mon goût. Sinon: Pour la première strophe: J'apprécie le enfant/enfin. "Qui voit la porte s'ouvrir enfin" que j'aurais écrit "Quand il voit la porte s'ouvrir (ou "qui s'ouvre") enfin". Ca sonne mieux à mes oreilles. Pour la deuxième: La proximité de "longue" et de "la corde" en présence de "prison" et de "peine" me fait automatiquement penser au suicide. Et dans la lancée, le puits me semble lugubre et les mouches me font penser à un cadavre (à cause du contexte, il s'entend). Pour la troisième, je n'ai rien à redire, je n'aurais pas fait aussi bien. La fin: Nébuleux à souhait, mais inscrit dans le reste du poème, c'est ce qu'il faut. J'ai donné mes impressions, l'usage t'en reviens. |
Lechat
26/7/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Leon
De grandes idées et de grands mots mis au service d'une forme qui me semble assez problématique. Les images, de niveaux assez inégales, se succèdent sans logique (je n'ai pas vu le rapport entre la première strophe, l'image de la prison et celle du seau qui descend). Une ponctuation égrénée un peu au petit bonheur la chance (certaines virgules placées en bout de vers n'ont pas lieu d'être). L'expression "au regard du coeur de l'homme ..." est assez maladroite. Restent quelques bons passages mais dans l'ensemble ce texte m'a déçu. Désolé ! |
MCboulette
27/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
L'idée me semble bonne et accecible ce qui essentiel pour que j'apprécie un poème. Seulement je n'ai pas réussi a accrocher ,le premier quatrain est génial mais le deuxieme qui est lourd de sens me dérange un peu sur la forme : il me semble long à dire ,par exemple : Dans le puits.... . Bref un travail au gout d'inachevé qui ne demande qu'un petit coup de gomme et de crayon. Merci à toi |
Anonyme
28/7/2010
a aimé ce texte
Pas
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Le découpage en strophes me semble mal fait. les idées jetées sans cohérence, sans logique.
Un texte qui me semble très lisse, sans surprise, sans vers qui accroche, sans choc, sans émotion. Il me fait plus l'effet d'une ébauche toute nue, qui ne demande qu'à être étoffée. Toutes mes excuses, le but n'est pas de blesser. |
Anonyme
28/1/2017
a aimé ce texte
Pas
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Je reste très mitigé sur mon ressenti après plusieurs lecture, j'ai du mal à clairement percevoir le fil conducteur.
Je cherche de l'aide vers le titre "Le milieu d'ici", mais hélas, ce n'est pas concluant. Je n'arrive pas à savoir où vous voulez en venir, je pense à des émotions prises sur le vif, dont la retranscription n'a pas permis de mettre à jour toute la teneur qu'elles devraient opérer pour une pleine compréhension. Ce texte manque de force, de conviction, il est trop "embrouillé". |