|
|
Corto
15/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ce poème nous transporte dès son premier vers dans un monde accablé par son passé qui pèse encore si lourd sur son présent.
Tout cela est ensuite évoqué avec finesse par "J’entends un rire d’enfant aux nuances fragiles Se mêler par instant aux harmonies des îles." Le cheminement entre travail et musiques est étoffé, tout en restant délicat et parlant. La rencontre entre la métis créole et le gamin de Bretagne arrive comme une fine évidence ponctuant "un duo subtil". On aime particulièrement la délicatesse de ce poème, descriptif sans lourdeur, prudent pour ne blesser personne, un peu plus aventureux pour la richesse des apports multiples dans le domaine musical créant ainsi une ambiance chaleureuse. Bravo à l'auteur. |
Miguel
15/7/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Cette évocation anaphorique des musiques du monde a son charme, mais je n'y entre pas entièrement, sans doute parce que je suis plus coutumier de Haendel et de Rameau. Cette subjectivité ne doit pas m'aveugler sur la qualité du texte. Je trouve toutefois qu'il serait davantage à sa place en poésie contemporaine (non pour le thème qui est intemporel, que pour la forme) qu'en poésie néoclassique.
Miguel, en EL |
poldutor
18/7/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour
Poésie illustrant les beaux rythmes caribéens : blues, reggae, salsa, zouk, biguine cette musique si joyeuse. Allitération : "Swing aux sons lancinants, aux silences si longs" C'est la convergence entre la Caraïbe et la vieille Europe ! "Des gwokas/des guitares électriques" et les quatre jolis vers : "Qui lient le corps tiède de la métis créole, Au gamin de Bretagne immigré de Paimpol. J’entends, s’entremêlant en un duo subtil, Battements de mon cœur, mouvements de ses cils." Je n'ai pas compris ce que sont les "tiges almandines" Est-ce bien une poésie néo-classique, la métrique n'est pas respectée : "En/tends /tu /le /Blues /tris/te /des /vieux /nè/gres /mar/rons 13 "Swing /aux /sons /lan/ci/nants /aux /si/len/ces /si /longs 12" "Em/por/té /par /le /vent /vers /les /champs /de /co/ton 12" "De /Flo/ri/de /Lou/i/si/a/ne ou /de /Rou/ge /Bâ/ton 14" "Le /bruit /sec /des /ma/chet/tes /sur /les /ti/ges /al/man/dines 14 à 15 Cordialement. poldutor E.L |
Lebarde
12/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Beau sujet que de recenser et traiter toutes les musiques, rythmes, mélodies, danses des Antilles, qui sont le reflet d’un mélange de cultures et de populations aux origines diverses provenant de continents, pays et contrées variés , arrivés là par les vicissitudes historiques et économiques.
Je ne suis pas spécialiste mais je pense que dans le domaine musical et instrumental beaucoup de choses ont été passées en revue, vulgarisées par de nombreux chanteurs et interprètes subtilement évoqués ( zouk, Laville , Malavoi ... Oui tout cela est vivant, chaud, sonore, dansant, avec quelques images plaisantes présentées à l’œil admiratif d’un « gamin de Bretagne immigré de Paimpol » Dommage que la versification soit aussi hésitante et approximative: Vers bancales à la métrique incertaine ( 11, 12, 13 et même 14 syllabes ), césures aléatoires, rimes inacceptables ou répétitives ( en on dans la première strophe ) et en ique ( 6 fois) que le neo-classique ne peut admettre. Avec une prosodie plus travaillée et aboutie, pourquoi pas . Dans l'état mon jugement sera sévère. Désolé. En EL Lebarde Ed Puisque ce poème est reclassé en contemporain , il est tout à fait logique de revoir mon appréciation ! |
fried
23/7/2019
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai aimé ce jeu de questions réponses pour me plonger dans cette chaude ambiance des îles. J'aime le rythme du poème et je pense qu'il pourrait faire une chanson. Resterait à trouver la mélodie.
|
lucilius
24/7/2019
a aimé ce texte
Bien
|
De jolies mélodies sur fond de négritude. Difficile pour qui y a vécu de parler des Antilles sans nostalgie. Les deux derniers vers forment le point d'orgue.
Mais, pour moi, il s'agit davantage de prose rythmique que de poésie et je ne comprends pas pourquoi son classement en néo-classique. |
Robot
12/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Les musiques des îles qui ont essaimé à travers le monde sont agréablement et finement évoquées dans ce poème contemporain qui retient par la fluidité de son écriture tout en nous rappelant les origines.
Les sons musicaux se mêlent aux bruits de la vie et les vers font naître des images colorées. Une harmonie se crée à la lecture entre ses éléments. |
papipoete
12/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
bonjour Lepeintre
" entends-tu ces musiques d'aujourd'hui à la radio qui divertissent ? et résonner celles anciennes, que jouaient nos anciens ou chantaient, courbés sur le coton ? " Moi, je les entends depuis toujours, même quand la vie dort, surtout celles de nos aïeux, ces mélopées qui les aidaient à survivre sous le joug des colons, sous le soleil de plomb ! NB un texte que la musique sublimerait, et on accompagnerait le tempo, et l'on ferait un pas de danse puis deux, comme ces gamins créoles immigrés de Paimpol... Le poème mêle nostalgie et gaieté en une douce alchimie, et l'on découvre un vocabulaire riche de ces îles. |
senglar
12/8/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Lepeintre,
J'ai deviné "gwokas", appris "almandines". Eh ben dites-donc vous avez tiré la quintessence de ces trois années passées aux Antilles. Chaque quatrain est un condensé de chef-d'oeuvre et chaque distique une respiration bienvenue. Or le souffle est partout. Je ne vois rien à redire, je ne crois pas que vous eussiez pu mieux faire, tout est parfaitement assimilé et tout ici coule de source, sans heurt ni anicroche. Vous voilà donc métissé à jamais, Vous, "... le gamin de Bretagne immigré de Paimpol" ! "J'entends, s'entremêlant en un duo subtil, Battements de mon coeur, mouvement de ses cils." Et bien entendu la magie omniprésente et palpable de ces musiques exotiques y est pour beaucoup voire pour l'essentiel comme le souligne le titre, 'sur-jacente' à ce qui l'a fait naître. Merci pour ce merveilleux voyage, Magique et initiatique, Où l'on danse, danse, danse, Dans sa tête, Dans son coeur, Dans son corps "Zouk la sé sel médikaman nou ni" Senglar :))) |
Anonyme
12/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Voilà une belle palette des musiques îliennes et africaines qui se succèdent de façon originale par les " entends-tu / j'entends ".
Les genres, les instruments, les musiciens, les lieux ont la part belle. Le tout appuyé par des images agréables. " Staccato des couteaux découpant le copra " belle allitération rythmique. Sans oublier les allusions discrètes à l'esclavage. Je ne pouvais qu'aimer... |
krish
29/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un joli texte qui réveille en moi des tas de souvenir. Tableaux, de moments passés dans les lieux ou se concentrent la joie des filles et le son, des déhanchements de lumière ou les appels sacrés du crépuscule, la sueur et la tradition.
|