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Poésie contemporaine
LEPOETEPOETE : Rage dedans
 Publié le 09/01/19  -  9 commentaires  -  824 caractères  -  239 lectures    Autres textes du même auteur

Un texte, parmi tant d'autres, extrait de mon 19ème ouvrage écrit entre 2015 et 2017 dans la rubrique poésies satiriques chez France Libris.


Rage dedans



Comment ne point rougir aux dérives du monde
Où règnent la torpeur, le viol, les déprimés,
Où s’insurgent sans fin les cris des opprimés,
Dans ce triste décor à la noirceur immonde.

Que dire à ces tyrans et leur longue cohorte
Au croyant transformé par les mots de Satan
À ces endoctrinés aux versets inquiétants
À tous ces kamikazes au destin de cloporte.

Toi qui marches en paix pour défendre la femme
Apprends à vénérer un pur et noble cœur
Qui saura te guider pour ton plus grand bonheur
Vers la cime radieuse où la raison s’enflamme.

Chaque homme a le devoir de remailler la trame
Pour lutter sans relâche contre ses rançonneurs
Contre ceux qui louvoient pour de viles rancœurs
Invisible flambeau pour un vrai mélodrame.


 
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   Miguel   
15/12/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il y a un souffle, de beaux vers, mais le dernier en revanche fait retomber le soufflé. Il est faible, de sens équivoque, et ce mot de "mélodrame" me semble dédramatiser l'évocation qui le précède ; il fait que l'ensemble rate son effet.

   Zorino   
26/12/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour,
Suite à l'abo-minable (le mot est faible) double meurtre qu'ont subi les 2 filles scandinaves (Louisa et Maren) au Maroc, votre poème a suscité en moi une très vive émotion.
J'en doute fort mais si celui-ci venait à ne pas être publié, je vous invite à vous mettre en contact avec moi. Je vous expliquerai le pourquoi en MP.
Merci pour ce précieux et touchant partage.
Olivier (Zorino)
PS : bravo pour le titre. Très bien trouvé

   INGOA   
27/12/2018
 a aimé ce texte 
Pas
L'incipit commence par une pub à peine déguisée.
Ensuite, où est cette rage dedans ? Je n'y perçois qu'un constat et une recommandation sur des sujets maintes fois évoqués, aux sempiternelles polémiques.
A force et sans puissant démarquage, tant sur le fonds que sur la forme, je suis blasée par ce genre de lecture.

   STEPHANIE90   
9/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour ami Poète,

Des mots forts, une belle écriture, je me laisse emporté par le texte jusqu'au vers final. Dommage !

Je trouve votre titre insipide alors que le sujet est "oppressant". Rage interne aurait pour moi été plus équivoque.

Au dernier vers, la phrase ne me parle plus, je trouve ce "mélodrame" en décalage par rapport à l'ensemble du texte...

> Invisible flambeau pour combattre l’infâme...

Mais cela n'est que mon avis d'amateur. Un peu critique cette fois-ci. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur !?!

Je trouve malgré tout l'ensemble d'une très belle composition et j'en ai apprécié la lecture car le sujet est difficile à traiter. Merci pour ce texte guidé par votre plume experte ,qui j'espère, amènera certain à réfléchir autrement.

Au plaisir de vous lire,
StéphaNIe

   Anonyme   
9/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Quelques belles intentions dans ce poème.
J'aurais aimé que des points d'interrogation terminent les 3 premiers
quatrains puisqu'ils posent des questions.
J'aime bien les kamikazes au destin de cloporte, la définition
est bonne.
Par contre je n'aime pas le vers ultime, il me semble tomber
à coté du sujet.

   Corto   
9/1/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
J'imagine qu'il ne faut pas chercher dans ce poème une analyse socio-économico-politique trop poussée ?
Le premier quatrain nous rappelle que nous ne vivons pas dans un monde basé sur le respect de la vie humaine et la justice sociale.
La suite est enflammée et j'aperçois un soupçon de machisme dans "Toi qui marches en paix pour défendre la femme". Allez dire cela aux femmes kurdes qui tirent aussi bien que les hommes à la mitrailleuse...
Le dernier quatrain semble fait pour contenter tout le monde à travers des notions floues.
Ceci dit on sent une rage devant l'état du monde qui n'en finit plus de chercher un équilibre, sauf que certains ne veulent pas en trouver.

   papipoete   
9/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour LEPOETEPOETE
juste un mot en préambule, pour m'étonner que ce texte parut dans une rubrique " satirique " ?
" Monde, que t'arrive-t-il pour enfanter de telles créatures ? " Nous avons des hommes et des bêtes ; des bêtes qu'on dit féroces, mais en fait chasseuses pour nourrir la famille ! les hommes naissent pacifistes du ventre de leur mère, poussent et peuvent avoir envie d'enseigner paix et fraternité, mais d'autres pour nourrir un instinct diabolique partent en chasse contre la vie...
Et des " tyrans et leur longue cohorte " partent le long des routes, ainsi que leurs ancêtres du " Gévaudan, ou très sainte Inquisition ", s'abreuver du sang des innocents !
Mais toi qui aimes ton prochain, qui respectes son corps et son âme, ne ralentis jamais ta lutte, et que jamais ta flamme ne s'éteigne...comme le dit si bien le 12e vers !
On écrivit de tout temps pour la paix et pourtant le terreau de la haine repousse toujours...
J'aurais tourné la 3e strophe d'une autre manière, car son sens parait altéré ( celui qui marche pour la paix...a-t-il besoin d'apprendre à vénérer un " pur et noble coeur " ? )
le 8e vers mesure 13 pieds
le 14e idem
ce qui peut justifier la forme " contemporaine "...dommage !

   Anonyme   
9/1/2019
Le poème est davantage un patenôtre que l’expression d’une rage dedans. Celle-ci me semble si lisse et si formatée qu’elle ne remettra pas en cause mes questions existentielles.
Je n’ai pas compris qui était le pur et noble cœur des vers :

« Toi qui marches en paix pour défendre la femme
Apprends à vénérer un pur et noble cœur
Qui saura te guider pour ton plus grand bonheur
Vers la cime radieuse où la raison s’enflamme. »


S’il s’agit de Dieu, le prosélytisme me semble bien désuet et le mot d’ordre pas très punchy.
S’il s’agit de la femme, je trouve la vénération un poil exagérée dans la bouche d’un prédicateur, qui le plus souvent l’a considérée comme Satan et lui a plutôt offert un tablier qu’un manteau de souveraine. Quand à la raison qui s’enflamme dans une cime radieuse, elle me semble dans l’expression sortie droit d’un tribunal de l’Inquisition qui aurait demandé une reconstitution de la fornication devant un triptyque d’angelots.
J’ai vraiment du mal à dater ce poème.

Dans le dernier vers, je ne sais pas qui tient l’invisible flambeau. Est-ce le tyran, contre lequel on se battrait dans une guerre larvée, ou bien plus vraisemblablement chaque homme à qui on vient de rappeler ses devoirs ? Ça n’a pas vraiment d’importance puisque de toute façon je n’ai rien compris au mélodrame en question et qu’en matière de leçons, plus elles sont faites avec une grosse voix et moins je les retiens.

Quant à la poésie religieusement engagée, qui dans son miroir reflète bien les tares des autres mais qui fait sa sorcière invisible et bien aimée dès qu’il s’agit de la sienne, je ne suis pas preneur, Au croyant transformé par les mots de Satan ne précisant pas avec autant de rigueur la cible visée, puisqu’elle paraît même se confondre avec celle des vers suivants :
« Au croyant transformé par les mots de Satan
À ces endoctrinés aux versets inquiétants »


FrenchKiss
Athée de l’Inquisition

   Anonyme   
9/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
L'exergue tout à fait hors du sujet (...) me semble inutile.

Les deux premiers quatrains s'attardent sur les dérives - une fois de plus - du monde actuel.

" À tous ces kamikazes au destin de cloporte." Leur destin, à mon avis, n'est pas précisément celui de cloporte mais au contraire de...les nourrir.

" Toi qui marches en paix pour défendre la femme " ça ne me paraît pas se situer dans les considérations de notre époque.

En conclusion, l'idée traitée reste intéressante mais je trouve que ce texte manque un peu de mordant.


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