Les abords de la nuit ne me laissent le choix Arrimé aux contours d’une vision lointaine Je m’adosse à l’amour, à l’attente sereine Mais soudain je bondis, je ne peux rester coi
Aspirant de la vie, comme en un vent d’émoi Approchant de la cour je susurre à ma Reine Un élan au long cours s’insinue et m’entraîne Et je m’avoue conquis d’un bonheur qui se doit
Ma belle, je n’ai joie qu’à vivre à vos côtés Laissez-moi vous mener au continent d’oubli À vous émerveiller de l’horizon nacré
Et quand ce Paradis nous aurons déniché Enfin je conterai le voyage infini Belle, en moi vit l’arroi de votre éternité.
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