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Alcirion
27/5/2016
a aimé ce texte
Bien
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Une grande légereté qui implique forcément une réflexion aboutie sur le rythme et les sonorités. Je ne suis pas très fan de l'ésotérisme en général, mais là ça ne me dérange pas, parce que l'ensemble respire la finesse.
Une sensation très positive donc ! |
Lulu
11/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Letho,
j'ai adoré la profondeur de ce poème. Il y a vraiment quelque chose dans cette voix qui s'exprime... Je dirais qu'elle a de l'âme. En tout cas, quelque chose de vivant et de vibrant. La promenade est belle, pleine de légèreté. Rien de lourd. Juste de la poésie en suspens entre les différents éléments "Entre la terre et l'eau" ou "les arbres". J'aime vraiment beaucoup ce texte qui m'a séduite dès la première lecture. La personne qui marche dans ces mots semble "invisible", mais elle est pleine et entière, et cela fait plaisir à lire. Bonne continuation. |
Anonyme
11/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
C'est le genre de poésie libre que j'aime et qui me remémore la chanson de Fugain : Une belle histoire. Les termes et métaphores qui me plaisent sont nombreux : Entre la terre et l'eau je marche, invisible, noueuse parmi les arbres fragile sous les herbes oiseau sans ailes dans un ciel partagé où rayonne le Temps, comme un dieu muet. Entre autres. Cette strophe à elle seule me rappelle mes marches solitaires à la quête de l'étoile poétique.(Et mon petit carnet). Il n'est juste que ce : À mon corps interdit rendue que je ne comprends pas mais les 3 vers ultimes et suivants sont magnifiques. |
Anonyme
11/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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L’éclair d’une rencontre enrobé dans la monotonie des jours, de ce Temps muet.
Un passé dissout de la lumière des présages, du présage de l’amour ou de l’amitié. Mais que s’est-il passé, ou pas passé, qui laisse cette femme (?) à sa solitude ? Je comprends cela de ce poème : une rencontre dans toute sa luminosité, son incroyable pouvoir rédempteur, mais restée inachevée. J’espère me tromper, finalement et que les derniers pas ont été de franchir ce seuil de l’éternité que constitue la rencontre vraie, bien que le titre dise le contraire. Quoi qu’il en soit votre poème est très beau, et les premiers vers m’ont frappé par leur acuité sur cette sorte d’errance que peut constituer la vie de celui ou de celle qui est seul(e), ou se retrouve seul(e) après avoir connu l’autre, un autre, ou failli le connaître, le reconnaître. Une rencontre rachète beaucoup de temps perdu, en un instant, même si tôt ou tard le temps se venge, vous le dites au moins en filigrane, et vous le dites bien. À vous relire. Corbivan |
Anonyme
11/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour letho,
Je retiendrais assurément ceci : "Je n'ai pu mesurer le bonheur d'être, ni le souci de n'être pas." Je trouve cette tournure de phrase absolument fantastique ! Le reste est fluide et un peu evanescent, et le tout est propice à la réflexion. Wall-E |
Curwwod
12/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Brêve rencontre exprimée avec beaucoup de fluidité et de légèreté, comme cet instant qui se pose un instant puis s'envole sans que l'on ait eu le temps d'en profiter. C'est ça le coup de foudre ? même s'il reste sans partage ? j'ai particulièrement aimé :
"À quelle brèche du tableau a-t-il soudain surgi de si loin deviné ? et Je n'ai pu mesurer le bonheur d'être, ni le souci de n'être pas." |
emilia
12/6/2016
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Une rencontre attendue, espérée, d’une main tendue qui n’a pu se concrétiser…, avec son lot de déception et de tristesse à la résonance sensible rythmée de belles images : « invisible, fragile, oiseau sans ailes »…, la brèche du tableau qui renvoie à « l’âme fendue, laissée nue », des assonances subtiles qui impriment la cadence avec comme en écho la célèbre réplique shakespearienne « être ou ne pas être »… ; prise au piège « au milieu du gué » à l’instant où tout bascule, que « rayonne le temps comme un dieu muet… », puis devoir poursuivre son chemin devenue « corps interdit, ombre que la lumière surprend et dissout… » dans l’effacement où l’on mesure la profondeur de la réflexion… ; merci à vous pour ce partage et si vous me permettez une petite suggestion, j’aurais peut-être mieux vu ( rendue à mon corps interdit et un retour à la ligne pour « où rayonne le Temps »), mais à vous de voir bien sûr ce qui vous convient…
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Lylah
13/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris, mais peu importe, j'ai vraiment aimé la première strophe pour sa fluidité, sa musicalité et plus encore, le passage de " Aucune main ne s'est tendue pour soulever le poids du jour.. à ...le souci de n'être pas." Plus grave, plus profond sans doute aussi. Un très agréable moment de lecture. |