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Poésie néo-classique
Lhirondelle : Dis-moi comment...
 Publié le 30/03/10  -  20 commentaires  -  571 caractères  -  520 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet en forme de dialogue.


Dis-moi comment...



" - Dis-moi comment peindre un frisson ?
Naît et meurt-il dans la seconde ?
Ai-je le temps d’en suivre l’onde
Et la manière et la façon ?

- En quelques traits fais un poisson
Puis en lavis, une eau profonde
Où l’âme est douce et vagabonde,
Un ciel d’hiver en bleu glaçon.

- Ai-je, dis-moi, tout esquissé,
Est-il ici, dans l’eau… qui sait,
Un simple trouble, une secousse ?

- Sur ton dessin, va-t’en longer
Ce bord de mer du bout du pouce,
Ferme les yeux pour y songer."


 
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   Anonyme   
24/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour
J'aime beaucoup le ton de ce sonnet en forme de dialogue (à moins que ce soit l'inverse)
J'aime la richesse des rimes (esquissé/qui sait)
Les tercets sont délicieux.
C'est frais, poétique, original.

Une petite réserve pour le vers 2. Certes il n'y a pas hiatus. Mais la liaison "Nait_et" n'est ni spontanée ni agréable à l'oreille.

   Anonyme   
26/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très joli.
Frais, poétique.

J'ai apprécié l'ensemble sans rien avoir à ajouter.

   bulle   
26/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beaucoup de fraîcheur.

Des mots qui sautillent joliment, et qui ouvrent au plaisir.

"Dis-moi comment peindre un frisson"

Tout est dit, par cette belle entame.

J'ai buté cependant sur le "Naît et meurt-il" pas très esthétique à l'écoute.

Un très bon moment pour moi..

   colibam   
26/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Même si le sens m’a échappé à plusieurs reprises, j’ai trouvé ce tête-à-tête très poétique et assez mélodieux à lire.

Le premier vers m’a évoqué le début d’un conte (« " - Dis-moi comment peindre un frisson ? »).
La construction du second vers est un peu bancale : « Naît et meurt-il dans la seconde ? ».
« Un ciel d’hiver en bleu glaçon » ainsi que le dernier tercet sont très jolis.

   Chene   
26/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour

Une première remarque : je salue l'originalité de ce sonnet dialogué : je n'en ai guère lu sur le site jusqu'à présent.

Sur la maîtrise prosodique : pas non plus très fréquent un sonnet écrit en octosyllabes avec césure à l'hémistiche... Bravo !

Sur l'expression je retiens tout particulièrement "Un ciel d'hiver en bleu glaçon", tout simplement admirable.

Dommage, peut-être ce "fais" du premier vers du deuxième quatrain. Pour quoi pas "trace" ?

J'ai apprécié le thème, la forme originale du dialogue, un très bel écrit. Seule ombre au tableau la rime approximative "esquissé" et "qui sait" (son bref / son long). Mais c'est un détail.

Bonne continuation

Chene

   Anonyme   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme quoi une Hirondelle peut, dans certains cas, faire le printemps... C'est frais, poétique à souhait, et léger comme un vol... d'Hirondelle ! J'en frissonne de plaisir... Amicalement. Alex

   ANIMAL   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
" - Dis-moi comment peindre un frisson ? "

Je suis admirative devant tant de légèreté et tant de simplicité apparente pour un si joli questionnement.

La forme dialoguée est vraiment agréable à lire et permet de visualiser toute cette scène avec un parfait réalisme.

Du grand art. Bravo.

   Anonyme   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
J'apprécie la composition du poème en dialogue.
Ainsi que le fond de dessin derrière le dialogue.

Le rythme s'imposant de soi-même sur le sonnet, je ne m'y arrête pas, idem pour la musicalité des vers...

Pour le reste j'ai trouvé ça assez commun.
Le dernier vers du premier quatrain me semble faible par rapport aux trois précédents.
D'ailleurs Nait et meurt-il est très lourd dans les assonances et les retours de T. On prononce Nette et meurtil c'est pas joli du tout à l'oreille. Ni tous ces ET qui reviennent de partout comme pour combler un manque de syllabes pour arriver au compte juste.
Vraiment non ça ne le fait pas. à l'oreille c'est juste pas beau du tout.

J'ai du mal avec le vers d'ouverture du second quatrain, surement un manque de compréhension de ma part... ce qui m'empêche complètement d'adhérer au quatrain. Le ciel d'hiver, oui mais bon... l'âme douce et vagabonde plus cliché j'en meurs...


En fait tout ce que je retiendrai du contenu c'est le dernier tercet qui se démarque et m'offre la valeur poétique que j'ai désespérément recherchée tout au long du poème en vain.

Merci et bravo pour l'idée du sonnet dialogué qui est bonne, et dommage que le contenu ne suive pas vraiment cette ligne directrice (de canne à pêche biensur).

Un prochaine fois peut-être.

   Pluriels1   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une magnifique fraîcheur !

... et j'ai sauté - pieds joints - en ton dessin (j'en suis encore mouillé).

Un de mes "bien aimés" pour la musique des vers au joli rythme.

   irisdenuit   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour !

Je trouve ça tout joli, sans analyse, sans critique.

Juste le ressenti....J'adore le début : dis-moi comment peindre un frisson. D'emblée j'embarque.

C'est court (j'adore les poésies courtes), je trouve que ça prend du talent pour faire passer l'émotion, les images et l'idée.

Vlà je pense avoir tout dit.

Merci pour ce début de matinée sous ton frisson,


Iris

   Anonyme   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Si l'on est friand de poèsies simples, très "classiques" dans les idées (pas la forme) et très champêtres dans l'ame, je conviens que l'on puisse aimer ce texte.

j'y retrouve tout ce qui fait les textes simples, un poil guilleret avec quand même des émotions tristes. Avec la peinture comme support assez évident.

Malheureusement, je trouve que ce type de poème, même si celui ci est bien écrit, n'apporte pas grand chose au monde de la poésie dans son ensemble.

On retrouve les habituels clichés (naitre, mourir, peindre, l'ame et j'en passe) vu déjà plusieurs fois, la forme un peu trop classique du dialogue.

Bref rien de franchement neuf et passionnant.
Une autre fois?

   PostBlue   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
L'idée du dialogue est sympathique, et c'est tout ce que je trouve à cette poésie.

Je trouve la construction et la rythmique fort inégales ; le premier tercet (enfin, première moitié du sixain, soit) est complètement "haché" par rapport au reste. Du reste, les renvois et autres semblent complètement "faux" passés par l'idée du dialogue.

Des lourdeurs, aussi : "Naîte et meurt-il", "du bout du pouce", ... En fait, à relire, je trouve que ce n'est pas "beau", dans son ensemble.

Du fond, c'est léger, les images ne me parlent pas, ou trop peu.

Je ne prends pas, une autre fois peut-être ?

   Phileau   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
un sonnet en octosyllabes, pas très courant !
Bien écrit dans la forme. Le fond me laisse penser au "petit prince" de St exupéry.
Pas facile de dessiner un frisson, un sentiment, ni de le raconter d'ailleurs.
Une lecture facile pour une poésie sentimentale

   ristretto   
30/3/2010
Commentaire modéré

   belaid63   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
et moi j'ai fermé les yeux et j'ai fais un songe merveilleux
et j'essaie de te dire comment peindre un frisson
et je frissonne en lisant ce poème d'une grande beauté
et il fait chaud grâce à tes rimes dans ce ciel un peu glaçon
merci lhirondelle

   Anonyme   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je trouve ça délicat, troublant, frissonnant, attendrissant. C'est un petit murmure et moi j'aime beaucoup les toutes petites choses, les touches légères.

   pieralun   
1/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Léger comme un frisson, transparent et fluide comme de l'eau; une parfaite adéquation entre le propos, la construction, les mots et les images.
Si l'on trouve le fond futile, on ne peut aimer la forme, mais si l'on accepte la légèreté du fond, on félicite l'auteur.

   thea   
2/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
très frais et léger

je ne commenterais pas la prosodie mais ces quelques vers sont vraiment de la vraie poésie parce qu'on les lit avec bonheur et envie et qu'ils vous donnent du plaisir

joli et c'est déjà beaucoup...

   Damy   
5/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cela est sûrement dû à mon manque de culture en poésie: je ne comprends pas pourquoi ce poème ne figure pas dans la catégorie "classique"?
Je vois en effet un véritable sonnet régulier, très musical et la balade y est plaisante.
Peut-être que les deux tercets ne s'opposent pas clairement aux deux quatrains? Le premier a le mérite de poser des questions.
Il me semble en tout cas que le dernier vers donne la clé pour répondre à la question du premier.
Je n'ai pas beaucoup aimé le "poisson" en guise de frisson et je trouve que le ver s (qui l'a appâté) manque de rigueur: il manque "je" devant "fais". Sa suppression n'est utile que pour sauver la rime à l'hémistiche. Il aurait pu s'écrire par ex: "En deux traits je fais un poisson". Mais...
Je trouve les mots remarquablement choisis (sauf poisson) pour suggérer l'essence d'un frisson.

   Lunastrelle   
13/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une belle prouesse, que de "dialoguiser" un sonnet, pour moi c'est une contrainte en plus qui lui ajoute un certain charme! Et en plus, le dernier vers résume bien à lui seul le reste du poème, bien que je le trouve tout de même un peu vague, mais je ne vais pas chipoter plus que ça.
La lecture est fluide, glisse comme de la soie, j'ai juste été gênée par deux trois petites choses, comme celles-ci:
"Puis en lavis, une eau profonde " : je trouve le "puis" de trop, mais je comprends qu'il aurait fallu tourner la phrase autrement, pour le nombre de pieds...
"Ai-je, dis-moi, tout esquissé,": la ponctuation est correcte, mais je suis bloquée au niveau de la lecture, cela fait accroc pour moi, par rapport au reste du texte... Je trouve ce vers maladroit en fait...
Quand au fond, j'ai eu affaire à l'esquisse d'un tableau de rêve... Mon propos est assez imagé, ce que je voulais dire c'est que j'ai l'impression que chaque mot est un coup de pinceau, ou caresse, ou esquive, ou frappe... Et j'ai beaucoup aimé ceci...

   Anonyme   
4/7/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
" - Dis-moi comment peindre un frisson ? ", dès ces premiers mots je vous suis d'un bout à l'autre de ce sonnet très original. C'est tout vous, c'est ici encore un enchantement.

Votre première strophe est une merveille :

" " - Dis-moi comment peindre un frisson ?
Naît et meurt-il dans la seconde ?
Ai-je le temps d’en suivre l’onde
Et la manière et la façon ? "

Elle pousse et pose l'émotion à son comble. C'est à couper le souffle. Mais tout ce poème me transporte, dans votre étrange façon d'aborder l'inattendu d'un sentiment, le saisissant de l'expression d'un ressenti . C'est aérien et tellement profond.

Ce poème, une merveille, est à lire sans modération, pour ma part je ne m'en suis pas privé, et j'ai trouvé dans chaque lecture, encore plus de belles sensations.


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