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lucilius
5/3/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Les trois premières strophes, bien dans le ton, m'ont plu. Quand il n'y a plus rien à découvrir, à apprendre, il est grand temps de se tourner vers autre chose (un autre maître !).
Malheureusement la dernière strophe vient ternir l'ensemble. "Acceptez la césure en guise de rupture !". Césure = cassure, séparation, hémistiche... Puis : "Je prends mon hémistiche, épargnez-moi du vôtre". Donc juste avant, je vous donne mon hémistiche, acceptez-le ; et juste après je prends mon hémistiche épargnez-moi du vôtre (le "du" est par ailleurs incorrect : "épargnez-moi le vôtre !") . Il faut corriger cette tournure très maladroite et contradictoire qui détruit l'ensemble. |
papipoete
6/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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classique
Après cette brûlante histoire d'amour entre nous-deux, il est temps de rompre malgré les " toujours " qui sonnent en écho ! Poètes que nous sommes, reprenons notre hémistiche, pour la liberté sans pied, ni césure ! NB poème bien troussé de ses alexandrins délicats et imagés " sur la trame lilas où vous frôliez mes hanches " et la strophe finale fort originale ! Je pense que " délicieuses et silencieuses " se prononcent en diérèse ? ( 13 pieds ) papipoète |
arigo
31/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Des touche poétiques qui viennent tantôt adoucir, tantôt accentuer les idées débattues dans ce poème.
J'aime particulièrement bien la deuxième quatrain, qui sonne très "musicalement", et qui finit pourtant par "à ne plus les entendre". J'aime bien cette idée de ces regrets, parce qu'il y en a quand même finalement, qui ne sont pas assumés. En revanche, je suis moyennement séduit par la fin, qui prendre un aspect plus technique, mais qui n'amène pas, à mon avis, l'effet que vous recherchiez. Au plaisir de vous avoir lue. Arigo |
Anonyme
31/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une façon élégante de décrire une rupture.
Des images qui m'ont plû particulièrement : " Cœur et corps en absence… à ne plus vous toucher " " Cœur et corps endormis… à ne plus les entendre. " " Les unes délicieuses, Les autres souffriront de rester silencieuses " Par contre, le parallèle avec la prosodie , dans la dernière strophe, ne m'a pas véritablement séduit. Un joli texte. |
silvieta
31/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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A l'heure des ruptures prosaïques par SMS on se prend à rêver soi même de subir une rupture, mais pas n'importe quelle rupture, une rupture qui arriverait escortée de cette sublime poésie tout en classicisme.
Un poème tout en délicatesse. La dernière strophe, qui nous emmène au pays de la prosodie est particulièrement savoureuse par son aspect humoristique où "quitter" se légitime en cruel synonyme de "s'acquitter". "Au terme de l’histoire, il faut bien se quitter, Acceptez la césure En guise de rupture ! Je prends mon hémistiche, épargnez-moi le vôtre Et pour écrire à deux, cherchez-en donc une autre ! N’est-il donc point classique ainsi de s’acquitter ?" |
Anonyme
1/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le printemps nous a ramené Lhirondelle et je m'en réjouis.
Je retrouve ta plume avec plaisir et j'ose espérer que cet épilogue n'est que le fruit de ton imagination. Subjugué par ce vers... Sur la trame lilas où vous frôliez mes hanches, j'ai beaucoup aimé les trois premiers quatrains et j'ai dû relire plusieurs fois le sizain final pour comprendre qu'il avait ici toute sa place quand bien même le vers ultime n'est pas, à mon avis, du meilleur choix ... mais c'est toi l'auteure... Ce "classique" me turlupine un peu même si je comprends son emploi après césure et hémistiche. Un excellent retour après une trop longue absence ! Merci Lhirondelle... |
Anonyme
1/4/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J'aime le soin que vous avez apporté à notifier cette rupture. J'avais lu le texte en diagonale en EL puis j'étais passé à autre chose sans véritablement m'attarder et je regrette vraiment de n'avoir pas été le premier à apprécier ce libelle fort bien écrit.
L'insolence de la situation est néanmoins assez drôlatique : un rustre vous quitte et vous lui consacrez de beaux vers ! Quelle curieuse pénitence n'est-ce pas ? Si vous nous régalez à chaque rupture nous ne nous en lasserons pas... |
Anonyme
1/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Un bel épilogue, ma foi, et bien écrit ce qui ne gâte rien. Les ruptures en vers sont difficiles à narrer et j'aime bien ce poème. Avec ses deux petits vers de la dernière strophe, il résume l'essentiel. Oui, finalement, un bon texte en ce matin du premier avril. |
Cristale
1/4/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Belle découverte ce matin que cette écriture soignée. La plume semble à l'aise vêtue de ses alexandrins et ce vouvoiement rehausse l'élégance du propos malgré le ton péremptoire du discours final.
"Je prends mon hémistiche, épargnez-moi le vôtre" Un vers que j'aime beaucoup ! À garder sous le coude en cas de rupture :) Les autres ont tout dit alors je m'éclipse sans oublier de vous dire merci et bravo pour ce régal matinal ! Cristale |
Michel64
1/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une fin de liaison racontée ici avec beaucoup de poésie.
Le clin d'oeil à la prosodie au dernier paragraphe est délicieux avec ce passage à la ligne illustrant d'autant plus le propos, mais tout l'ensemble est original et de très bonne facture pour mon goût. "Cœur et corps en absence… à ne plus vous toucher." "Cœur et corps endormis… à ne plus les entendre." Merci pour ce bon moment de lecture. Michel |
Anonyme
1/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bel excercice qui coule comme de l'eau, où l'harmonie est reine, car tout vos vers s'enchaînent, et s'enlacent, se défont, on dirait un serpent, qui n'en finit pas de se dérouler, de la branche où il était accroché.
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thea
2/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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étrange rupture aussi douce qu'une caresse
la dernière strophe m'a beaucoup plus. Une rupture sans violence c'est rare. Je ne sens pas de souffrance, pas de nostalgie, c'est étonnant un peu comme une dernière révérence... il y a de l'élégance je pense que la rupture est consommée!! les choses sont dites avec un tel talent c'est un beau moment de lecture merci à vous |
MissNeko
3/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Un poeme de rupture ! C est l heure des comptes et malgré les bons souvenirs l'amour s est consumé. Beaucoup de jolies tournures comme : "Il me semble n’avoir, pourtant, pas un regret Des choses de l’amour. Les unes délicieuses, Les autres souffriront de rester silencieuses." "Nulle note en portée où chantaient vos « toujours" les trois premiers quatrains sont assez tendres malgré la rupture. Aucun regret et de bons souvenirs voire de la gratitude "Vous m avez tout appris et je vous en sais gré " Et puis dans la dernière strophe on sent l agacement : "Je prends mon hémistiche, épargnez-moi le vôtre Et pour écrire à deux, cherchez-en donc une autre !" Pour quelle raison ? Le reste était-il faux ? Faut il voir ce poeme Comme une partie d un dialogue entre deux amants et la femme s agace devant l insistance de l amant éconduit ? J ai beaucoup apprécié dans la dernière strophe le vin de oeil à la poésie. Comparer la rupture amoureuse à la césure, et reprendre sa liberté (ou sa moitié de part ?) par prendre son hémistiche je trouve ça génial ! Pourquoi ne pas avoir travaillé ce poeme en incluant une métaphore filée sur la poésie classique Comme vous le faites à la fin ? Cela lui aurait donné encore plus d originalité ! A vous relire |
Chene
3/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lhirondelle
Ah si toutes les ruptures pouvaient être aussi douces que celle-ci ! On en viendrait à beaucoup aimer la poésie "classique" avec ses césures, ses hémistiches, ses rimes riches (presque toutes) et sa ponctuation qui rythme le tout... quitte à en oublier ses diérèses surannées. En revanche au gré de ma lecture... ton accent normand me laisse un regret... vite oublié ! Comment ne pas être sensible à cette abondance de rimes féminines qui apporte douceur et tendresse à tes mots ! Merci Chene |
Queribus
4/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lhirondelle,
J'ai beaucoup apprécié l'écriture quasi parfaite qu'on peut considérer comme classique ; dans ce cas silencieuses et délicieuses font quatre syllabes et les vers concernés treize syllabes comme déjà indiqué (mais faut-il continuer d'appliquer en 2017 des règles vieilles de plusieurs siècles et largement dépassées); les autres règles classiques semblent respectées (toutefois regret et gré ne riment pas). J'aurais plutôt vu, la quatrième strophe dans la continuité des précédentes mais votre façon de procéder ne manque pas d'habileté et d'originalité. Le tout est donc plutôt une belle réussite et mérite respect et admiration |