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Corto
25/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Amour d'été ? Amour fougueux ?
Voici un poème avec lequel on aime rêver, se souvenir ou espérer. L'ambiance déraisonnable est bien rendue: "Oui, j'en perds la notion jusqu'au doux lendemain". Il émane une chaleur de tendresse et d'amour avec "Et moi je fais moisson du regard qui me veille". On en veut à l'auteur de casser le rêve avec la dernière strophe ! Même si le vécu s'éloigne souvent du rêve... Halte à l'amer ! Bravo |
Miguel
5/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un bien joli poème, simple et plein d'un naturel touchant. De belles images, et cette strophe finale qui nous sort du rêve et nous ramène à cette angoisse encore plus poétique que le bonheur.
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Anonyme
22/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Une lecture matinale très agréable. Oui, je pense à un amour d'été si intense et beau qu'on ne peut s'empêcher de redouter une réalité plus sombre : les adieux... Belle écriture, j'ai beaucoup aimé. |
Anje
22/3/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Ne me quitte pas, poursuivons nos étreintes. Notre bonheur a été trop court. Tu vas retourner sur ton bateau, je vais rester sur le quai. L'amer a tout son temps. Je ne suis pas l'hirondelle de mer pour te suivre, j'ai peur, je souffre. Quand la mer t'appelle, l'amer me revient.
Tout est fluide, beau, plein d'images et la douleur des derniers vers pénètre le lecteur adouci par l'ambiance des quatres strophes précédentes. Néo-classique pour la notion de diérèse ? |
Anonyme
22/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème très élégant qui peint la passion amoureuse avec justesse en évoquant son excès : " Oui, j'en perds la notion jusqu'au doux lendemain" , " jusqu'à la déraison" et son intensité grâce à l'évocation des éléments ( nuit, aube / air eau, terre: "moisson" et feu :" Quand le soleil s'immisce aux contours de l'envie" . )
Le retour de " quand" en début de strophe est judicieux, il signale aussi une temporalité , le côté itératif de cet amour qu'on aurait pu croire sans fin... Merci pour ce poème |
Anonyme
22/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Une belle parenthèse entre les départs. Je pense que l'on peut résumer ainsi ce poème. De bien belles images comme cette nuit qui s'égrène au sablier, les épis blonds des blés et cette ultime moisson. J'aime moins ce à changer la saison. Un bon texte qui se lit avec plaisir. |
Cristale
22/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Enfin Lhirondelle revient avec le printemps et, en ce printemps des poètes, le plaisir de lire d'aussi jolis vers désaltère les iris de mes yeux.
Je perçois un refus d'appliquer la règle barbare des di-érèses contre laquelle s'oppose nombre de poètes. J'aperçois, toujours concernant ce qui empêche le "classique", une non-alternance des rimes du deuxième au troisième quatrain, ainsi que du quatrième au cinquième. Alors, je me dis que l'auteure peut-être a délibérément choisi la forme néo. Peu importe, la plume, toujours aussi fine, délicate, qui écrit l'amour des coeurs et des corps nous fait chavirer l'âme dans l'ivresse du désir et du plaisir de ce couple amoureux. La mer, le soleil, la vague en son regard, le temps et son sablier..."quand s'écoule le temps"... Une belle histoire d'amour dont la fin peut aussi bien suggérer le départ de l'un pour "La mer" laissant l'autre rivée à l'amer qui le guide pour son retour, que l’imminence d'une fin de vie au dénouement douloureux : "l'amer" Quand... Quand... Quand... Quand... *** Mais... "Et la peur des adieux, et son lot de souffrance." Superbe ! |
papipoete
22/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Lhirondelle
Nous sommes si bien ensemble, quand la mer te renvoie sur terre, et tanguent nos corps sous les assauts de notre faim, et jamais rassasiés de l'amour, nous nous savourons jusqu'à la déraison ! Mais revient l'appel de la mer, qui te prend à moi et t'éloigne au large, mouille mes yeux aux embruns ; tu es déjà parti, me laissant de toi, l'amer... NB je songe à vous lire aux " Terre-Neuvas " qui embarquaient pour des mois, abandonnant le chaud de bras enlacés, l'âtre d'un coeur enfiévré, la quiétude d'un regard amoureux ; pour l'enfer des mers déchaînées, le froid polaire qui mord et mange les doigts, la solitude au milieu des marins tristes... J'aime toute strophe de ce beau poème, et si les pêcheurs au long-court souffrent moins dans leur chair, ils laissent au continent une femme, une fiancée, qui rêve, qui attend ! les 15e et 16e vers m'attendrissent particulièrement . Faisant fi de diérèses ou synérèse, le " néo-classique " va bien à ce récit! |
Davide
22/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Lhirondelle,
C'est un joli poème que je découvre, mais qui, à mon sens, est un peu plat. Les images romantiques me paraissent éculées et rien ne m'a surpris : "l'amer" (jeu de mots connu et reconnu...), "Quand s'écoule le temps", "Dès l'aube qui s'éveille", "Du sommeil de nos nuits", "les épis blonds des blés"... Reste un poème bien écrit, charmant, avec des alexandrins bien rythmés. Quelques belles images se détachent, comme : "Et moi je fais moisson du regard qui me veille." Je pense au "Lac" de Lamartine : "O temps suspend ton vol..." Aujourd'hui, poétiser sur les thèmes de l'amour et du temps qui passe me paraît une gageure, surtout dans un registre classique comme celui-ci. Pour surprendre ou toucher le lecteur, les images doivent être renouvelées/actualisées, l'angle doit être traité d'une manière plus originale. Enfin, ce n'est là que ma façon de ressentir les choses... Merci pour cette agréable lecture, Davide |
Anonyme
22/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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De belles images pour traduire cet amour passion, soutenues par l'anaphore.
" Dès l'aube qui s'éveille à me savoir conquise." " Quand je meurs dans tes bras jusqu'à la déraison " " Quand s'écoule le temps en parenthèse exquise " " Mais s'écoule le temps au sable de ton anse " L'appel de la mer " sera-t-il plus fort ? Et la souffrance viendra alors bousculer tous les moments heureux vécus... Un joli poème. |
senglar
22/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lhirondelle,
L'amer se liant à la mer l'amoureuse perd à tous les coups. Elle aura beau faire la moisson des regards qui embrassent les tentacules de la mer tireront son amant des ses bras. Quelle idée aussi de s'attaquer à une telle rivale en aimant un homme des rivages au regard tourné vers le large. J'ai revu ici Fanny mariée à Panisse et Marius fuyant. Leur histoire a bien fini mais l'amoureuse ici récupérera un vieux que la mer aura usé. Il y a de la dignité dans ce poème qui évite le larmoyant, rude écueil à faire couler un amour. Les procédés utilisés sont classiques, sans grande nouveauté mais élégants. Je trouve cependant certains vers heurtés, avec des mots qui s'entrechoquent, qui se cognent, pas très coulants. Mais c'est du solide, vous n'avez pas triché sur la marchandise. Suis client de votre échoppe moi ! senglar |
STEPHANIE90
23/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
La temporalité et la passion amoureuse, un beau duo pour ce poème où tout part du temps à chaque strophe. Mais demain, aurons-nous encore assez de temps ??? " Quand s'écoule le temps, que l'heure s'émerveille De nous voir si heureux, amoureux et comblés, Tu caresses, joyeux, les épis blonds des blés Et moi je fais moisson du regard qui me veille" merci pour cette belle récolte tout en douceur, StéphaNIe |
Donaldo75
23/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lhirondelle,
J'ai beaucoup aimé ce poème fluide, tout en douceur et délicatesse. "Quand je meurs dans tes bras jusqu'à la déraison, C'est le temps qui poursuit sa course sur l'orage Emmêlant ses embruns au faîte du naufrage ; Je t'aime un peu plus fort à changer la saison." Quelle belle déclaration ! La suite est tout autant réussie. Quatre petites astérisques centrées: le quatrain de fin, terrible, inéluctable. Bravo ! Donaldo |
solane
23/6/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Quelle bonheur de retrouver la beauté des vers classiques, sans aucune faute de versification, avec de belles images évocatrices, des sentiments simples et charmants.
Merci beaucoup pour cette lecture |