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Robot
6/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une poésie impressionniste très agréable, manquait peu de chose pour en faire un sonnet. Ai-je bien compris que "eux" désigne la terrasse et le pin parasol ? Un bémol sur l'avant dernier vers difficile à l'élocution
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Anonyme
15/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un instant de quiétude, de paix intérieure évoqué avec bonheur à travers une manière impressionniste qui confère à ce texte une grande douceur et une grande légèreté. Ce bonheur de se retrouver loin des bruits du monde au sein des manifestations d'une nature généreuse est très bien rendu. La forme du sonnet me semble sans reproche (nous ne sommes pas en classique) sauf peut-être un 4ème vers un peu alambiqué et pas trop fluide.
La chute est malicieuse et expressive quant à la retombée du nirvana. Très jolie lecture. |
Anonyme
26/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Un sonnet néo-classique reposant qui sent bon les vacances. Quelques remarques sur la forme : Je ne saisis pas bien l'hémistiche : si ce songe me veille. Pas plus que : des désirs outremers. La forme générale du poème est simpliste, ce ne sont que des vers alignés les uns derrière les autres mais c'est peut-être voulu ainsi pour accentuer ce moment de quiétude. Quelques belles images : l'ocre en champ de tournesol Se veut mouette rieuse à tromper l'hébétude. Demeure un bon texte qui se lit avec plaisir et paresse. Bien à vous. Hananké |
Arielle
26/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai eu un peu de mal à suivre ces mystérieux "eux" dont la narratrice, tour à tour, s'éloigne dans le premier quatrain, puis envisage de suivre en bord de mer dans le premier tercet avant de les retrouver à leur place "bruyant(s)" en fin de poème.
S'agit-il bien de la terrasse et du pin mentionnés au début ? Pourquoi sont-ils bruyants ? Est-ce la terrasse d'un café ? Cette incertitude a un peu gâché ma lecture qui, ceci mis à part , fut bien agréable par ces temps de grisaille ! |
Anonyme
26/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lhirondelle... Avec cette parenthèse, le moins que l'on puisse dire c'est que tu mets le lecteur à l'épreuve en le laissant deviner qui sont ces "eux"... Personnellement j'opterai pour une ribambelle d'enfants qu'on abandonne pour un temps, le temps d'un rêve éveillé tandis qu'ils descendent à la plage... mais j'ai peut-être tout faux !
Tu nous diras peut-être ce que tu entends par "désirs outremer", expression que je ne définis pas vraiment, outremer étant ici adjectif. J'ai une préférence pour le tercet final mais la plume est belle et l'ensemble très agréable à l'image de ces deux vers : Un instant de quiétude où l’âme s’ensoleille. Cet ocre qui ruisselle, un champ de tournesol ? Avec le temps que nous avons ici, pluie et vent, ce rappel à la Costa del Sol me met un peu de baume au cœur. Merci Lhirondelle et bon dimanche |
troupi
26/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme un tableau en plusieurs épisodes bien décrits. Dans la froideur de l'hiver ce genre de poésie aiguise notre impatience de voir revenir les beaux jours.
Ce que j'apprécie le plus dans cette écriture c'est son effet apaisant au fil de la lecture ce qui démontre si besoin était que les mots sont bien choisis. Et puis vous avez la chance d'écouter un rossignol en plein soleil, ça c'est un privilège rare. Beaucoup apprécié aussi "c’est si bon quand bourdonne l’abeille." Enfin vous l'aurez compris j'ai aimé cette histoire... |
senglar
26/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lhirondelle,
La parenthèse n'est pas ici précision de la glose mais échappatoire, elle consiste à SE mettre entre parenthèses - parce que la vie est trop prégnante - elle consiste à placer le levier de vitesse sur la position POINT MORT, elle consiste à se débrancher dans le débranchement puisque l'on est (toujours ici) en vacances. Impossible de se mettre en vacance au grand dam de l'auteure. La vie à tout prix ! Reste l'ermitage... mais l'on est sur la Costa del Sol. Ouvrez le rossignol, fermez l'abeille. Sonnez mouette ! La parenthèse est une bulle prompte à éclater et c'est heureux... Brabant |
Anonyme
26/1/2014
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Bonjour Lhirondelle
On s'attendrait à que des hirondelles zébrassent ce moment "pur et bleu", mais vous leur préférez le rossignol et la mouette rieuse. Je plaisante. L'écriture de ce poème est un peu sophistiquée ( si ce songe me veille, Se veut mouette rieuse à tromper l’hébétude... ) mais à la réflexion, ce maniérisme donne du genre à ce tableautin très visuel. |
emilia
26/1/2014
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Une agréable parenthèse méditative, pour mieux se concentrer, les yeux fermés, sur les couleurs et les sons d’une saison estivale, source d’inspiration, qui s’achève par un retour bruyant à la réalité, mais sans acrimonie, dans une quiétude légère et rieuse qui voit le rêve s’envoler… ; merci à l’auteure de nous l’avoir fait partager.
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melancolique
27/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Lhirondelle,
C'est un très beau poème, plein de douceur et de quiétude.Un instant à savourer loin du tumulte des autres, avec de jolies images dont je retiens particulièrement: "Glissant dans un ailleurs sous le pin parasol" "Allonger à mon tour des désirs outremer" Et la fin: "Se veut mouette rieuse à tromper l’hébétude. S’envole au-devant d’eux… mon rêve défaillant." J'aime aussi ces deux vers où la narratrice s'interroge: "Cet ocre qui ruisselle, un champ de tournesol ? Et ce chant qui s’accroît, serait-ce un rossignol ? " Merci pour cette lecture, et au plaisir de vous relire. |
pieralun
1/2/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Lhirondelle,
Un commentaire tardif, mais le temps manque parfois.... Un sonnet où tu traduis parfaitement l'ambiance farniente, nature, solitude. j'ai presque senti la caresse du soleil, le silence, la chaleur, et il me semble quelques cigales....... En revanche, quelques vers m'ont éjecte de la lecture: "la Costa del Sol"..... alors pourquoi? Il me semble, mais je n'en suis pas sûr, qu'aujourd'hui ce nom, ce lieu fait immédiatement référence aux guides touristiques. C'est peut-être une explication mais l'impression est très personnelle " le vers 7: après le précédent qui finalement coule bien dans le contexte, ce vers 7 en fait un peu trop dans la "gamme bucolique", un peu trop de Musset si tu comprends ce que je veux dire. " le vers 13, quelque soit la façon dont il est lu, rompt le rythme du poème: 13 pieds à moins de lire 'm'oète' en 2 syllabes. Cela se ressent dans la musicalité. J'ai adoré: "Il fait chaud, c’est si bon quand bourdonne l’abeille" : le premier tercet dans son ensemble : l'heure qui s'effiloche tu m'as fait passer un bon moment de lumière ....... |
Anonyme
4/7/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Ah ! comme j'aime cette "Parenthèse", elle m'en rappelle bien des miennes, lorsque l'esprit soudain vagabonde, qu'il fait bon un instant s'abandonner dans son monde.
Ces moments-là, sont des petits bonheurs simples, insignifiants, on s'évapore, on s'évade, loin comme vous le dites bien mieux que moi " Je m’esquive loin d’eux sur ma Costa del Sol. J'aime aussi cette phrase très significative " Un instant de quiétude où l’âme s’ensoleille.". Quelle bien jolie trouvaille. J'aime beaucoup ce superbe poème, de la première à la dernière ligne, il correspond à un état d'esprit, que je partage bien volontiers. Vos mots par leur simplicité expriment tant, j'en aime leur justesse, je palpe ce partage que vous m'offrez de votre ressenti en l'instant. |