|
|
Anonyme
2/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un poème qui sous le couvert du classique dévoile des dentelles et des propositions coquines. C'est une poésie galante dont j'ai apprécié les rimes et les satins troussés. Le rythme à mon oreille est très agréable.
"Je m’en viens saupoudrer d’escarbilles cuivrées Tous tes tendres atours, taquiner au travers Des mailles de satin tes jambes désœuvrées." |
Arielle
3/1/2011
a aimé ce texte
Bien
|
Délicieux croquis printanier que nous offre ce rayon caressant du soleil !
Une bagatelle charmante dont le deuxième vers m'a fait un peu trébucher, j'ignore pourquoi. "Crois-tu" dans le premier tercet me fait un peu l'effet d'une cheville mais le plaisir de lecture est au rendez-vous tout de même. |
tibullicarmina
3/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Eh Eh... Pas mal du tout, ce petit sonnet !
Bonne idée que de faire parler le soleil. Et meilleure idée encore que de le faire amoureux d'une belle personne ! Ce poème fourmille de détails piquants et amusants (les vers 2 et 3, le vers 8, les vers 11, 12, 14). Hélas, quelques faiblesses déparent le texte. Deux cacophonies, aux vers 5 et 13. "abri d'ombrelle" est bien un peu difficile à prononcer : abrrri d'ombrrrelle. Et puis c'est un peu lourd, pour la syntaxe. Plus léger et un peu plus euphonique, j'aurais écrit : "sous l'abri d'une ombrelle". Mais c'est vous qui voyez. Mais surtout, au vers 13 : "Tous tes tendres atours, taquiner" : c'est abominable ! "T t t d t t" L'idée de l'allitération en dentale n'est pas mauvaise, mais n'en faite pas trop, par pitié ! A en faire trop, vous tuez l'effet. J'aime beaucoup le latinisme du vers 2 : "Guettant un bourgeon affleurer". C'est assez rare. D'instinct, j'aurais écrit et préféré : "Dans une robe blanche à l'espiègle bretelle". Je trouve le vers, tel que vous l'avez composé, un peu naïf au mauvais sens du terme, avec le "si". Et puis le possessif, "sa" est un peu déplacé dans ce contexte. C'est la première fois qu'on parle de cette fleur et de sa robe, donc le possessif ne s'impose pas, au contraire. Et puis ce vers conclut mal le quatrain, à mon sens : la voix du lecteur est obligée de se relever sur une exclamation implicite (si blanche !). Mais c'est vous qui voyez. Ah ! et puis le "crois-tu" du vers 10 me semble être une cheville... Cela peut se discuter. En tout cas, je ne le trouve pas indispensable, sinon pour la métrique (donc c'est une cheville). Il alourdit. C'est un bon poème, en définitive, auquel il ne manque que peu de chose pour être vraiment exquis. |
Jagger
11/1/2011
a aimé ce texte
Bien
|
Le soleil est un jolie femme en robe blanche... Voilà un spectacle qui devrait être plaisant à contempler.
Le poème se lit facilement et est accessible sans pour autant être plat ou inintéressant. Pour moi qui ne lis pas beaucoup de poésie, j'apprecie le rendu. Le style est charmant et je ne vois pas de remarque particulière à y faire. Certains termes donne une impression légèrement désuète mais il me semble que c'est l'intention de l'auteur. |
Anonyme
11/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Lhirondelle ! Voilà un bien joli poème écrit d'une plume un tantinet surannée qui convient parfaitement au thème...
Je retiendrai malgré tout quelques imperfections ; au vers 5, "sous un abri d'ombrelle" n'est pas très heureux car il y avait des solutions plus poétiques... à mon avis. Le "crois-tu" du vers 10 fait inévitablement songer à la cheville bouche-trou mais n'altère pas la lecture... Pourquoi Néo-classique alors que la prosodie me semble parfaitement respectée ? Peu importe l'emballage, ne boudons pas notre plaisir ni le cadeau matinal que nous offre une poétesse encore une fois au sommet de son art... Merci l'artiste ! |
thea
11/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
ton style hirondelle n'est plus à découvrir..une certaine fidélité qui nous fait vraiment plaisir
c'est léger ..romantique..un peu surannée et cela fait du bien de te lire et de croiser de l'authentique poésie.. quelques imperfections :Ne suis-je pas crois tu?..mais bon je pinaille là merci pour ce joli cadeau et bonne continuation |
Lechat
11/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Voici venu le printemps avant l'heure. C'est frais comme un matin du mois de mai.
Rien n'est laissé au hasard, pas un mot qui dépasse. De la bien belle ouvrage même si ce n'est pas le style de poésie dont je raffole. Félicitations. PS : Juste une proposition Ne suis-je pas, dit-on, l'astre roi des orfèvres ? au lieu de la formulation actuelle ? |
Anonyme
11/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un sonnet très appréciable, où la galanterie est au rendez-vous. Il est d'une belle fluidité, et j'en ai aimé les tournures un rien désuètes.
Dommage pour le titre et ce Bagatelle avec une majuscule, laissant penser à un lieu : ça me semble un peu maladroit. joceline Venant d'apprendre que Bagatelle existait en réalité, je me permets de revoir mon évaluation |
irisdenuit
13/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour,
Un rayon de printemps qui irradie jusque chez-moi où il fait très froid en ce moment. Un air de printemps, une douce brise, bref j'aime vraiment beaucoup. C'est mignon, frais .... Aucune critique à formuler. Merci pour ce doux moment, Cordialement, Iris |
Chene
15/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour L'Hirondelle
Je trouve qu'on parle assez peu des titres des poèmes. Certains pensent et disent qu'un titre ne doit pas être trop explicite ou à l'opposé complètement obscur ou abscons. Ce "Rendez-vous à Bagatelle" est à mon sens en parfaite cohérence avec le sonnet : - Jardin à l'anglaise du 18ème siècle à la superbe roseraie, lieu de rendez-vous romantique à souhait - Lieu historique où le Comte d'Artois a joué du "bling-bling" pour épater sa belle-sœur Marie-Antoinette... "Une babiole" d'un coût faramineux. - Mais aussi ce que le terme de "bagatelle" recouvre de galanterie désuète, de propos courtois. Une subtilité illustrée à chacun des vers de ce sonnet. C'est ce ton que je trouve dans l'ensemble des vers de ce sonnet : une parfaite cohérence entre l'expression et le "lieu". Je ne reviens pas sur les remarques faites précédemment sauf sur un point : l'abondance des "t" du 13ème vers. Leur présence peut sembler inappropriée, mais ce n'est pas mon point de vue. Tout dépend de la façon dont on lit ce vers, de sa diction et ce qu'il fait ressortir. J'ai dans l'esprit en lisant "sotto voce", ce ton galant et moqueur qui peut exprimer "une forme de désapprobation moqueuse", un clin d'oeil et peut se prolonger en "tsss tttt..." à la fin du sonnet. C'est mon ressenti. Merci, L'Hirondelle pour ce sonnet peut-être plus classique qu'il n'y paraît. Chene |
David
15/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Lhirondelle,
C'est bien le soleil, le "galant" narrateur ? Et ce que lui offre la "coquette" serait donné à voir, mis en lumière : un clignement de paupières ou d'ombrelle, un sourire, la peau sous la dentelle... les yeux... pas sûr qu'elle offre un regard, le jeu de jambes est peut-être là pour l'esquiver. Affleurer/effleurer sont tous juste assez éloigné, avec le mot fleur entre les deux aussi, mais pas d'autres excès de... coquetterie. Une jolie musique, une très jolie fin sur "jambes désœuvrées", bravo. |
Anonyme
16/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J’aime bien la façon de suggérer, cette délicatesse d’écriture qui invite l’intelligence du lecteur à se manifester, et à décider d’elle-même de la version des faits et même de leur suite.
Le tout sous une idée brillante (faire parler le soleil !) et sur un ton léger… J’arrête là, l’auteur aura compris. A part "crois-tu" comme tout le monde, seul « leurrer » me choque. |
Anonyme
25/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
C'est léger comme une bise d'été. On dirait une peinture champêtre de François Boucher.
|
Flupke
14/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Le dernier tercet est un pur délice de sensualité et conclut efficacement ce superbe sonnet, très réussi.
Pas vraiment de commentaire constructif ou critique à apporter, je suis trop enchanté. Bravo. Amicalement, Flupke |
Anonyme
4/7/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Je ne sais pas si je suis très objective, car j'aime beaucoup votre plume, et je ne m'attarde pas sur vos petits défauts, ou maladresses qui ne font que donner encore plus d'éclats à vos écrits.
Mais quelle belle invitation que ce "Rendez-vous à Bagatelle", tout un programme, si magistralement orchestré. C'est lumineux, enchanteur et charmant. Je vous ai lu et relu, quel bonheur ce très beau poème dit à haute vois. Une petite merveille, qui éveille de bien belles images, c'est un tableau tout en délicatesse qui s'offre au regard amusé de cet "astre roi des orfèvres", si "joueur, charmeur", pour notre plus grand plaisir. Je dirais que ce poème est très "séduisant", il déclenche de très belles impressions, émotions, gracieuses et troublantes. |