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Poésie classique
Lhirondelle : Songe de hamac
 Publié le 22/10/09  -  26 commentaires  -  1058 caractères  -  611 lectures    Autres textes du même auteur

Un jardin, un hamac sous un cerisier en fleurs… un jour oisif de printemps.


Songe de hamac



Le temps chante léger, dessous et tout autour.
Dessus, le bel azur s’accroche aux grappes blanches.
Le chat vient ronronner en appui sur mes hanches,
Au loin, midi s’égrène en notes de santour.

Tout est calme, feutré, l’abandon me taraude.
La jambe, que je tends, prend la pose un instant,
Le carmin de l’orteil s’inscrit à bout portant
Tel un fruit savoureux sur tendresse émeraude.

« Sais-tu tous les soupirs au vol délicieux
D’un rêve évanescent sous mes paupières closes,
Parfums délictueux de ces leçons de choses
Où le désir se lit en traits audacieux ?

Corps et âme jetés au brasier des envies,
Sais-tu ce feu si vif qui pourlèche ma peau ?
Je brûle seule encore aux lueurs d’oripeau
Et suis la douce pente où toi seul me convies. »

J’entrouvre enfin les yeux, m’étire et fais le chat.
Le soleil au zénith, le songe se détisse
En traîne d’impressions sur toile de Matisse
Et dans l’herbe, pieds nus, j’esquisse un entrechat.


 
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   Anonyme   
22/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Texte à l'écriture très (trop ?) classique, des rimes riches, des alexandrins ciselés, un vocabulaire soigné...

J'aime beaucoup la première et la dernière strophes.

"En traîne d’impressions sur toile de Matisse"
Le vers est beau, mais compte pour 13 pieds en prosodie classique, non ?

J'aime moins "qui pourlèche ma peau"...

C'est une belle évocation d'un moment de rêve et d'abandon, avec, peut-être, un peu trop de préciosité ?

   Anonyme   
22/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je suis sous le charme.
Tout ici est suggéré et dépeint fort joliment, et nous fait partager ce moment de bien-être paresseux sans complexe.
Je ne pourrais pas citer les passages que j'apprécie, il y en a trop ; je me permettrai de mentionner simplement les rares aspects que j'aime moins : "l'abandon me taraude" (un verbe un peu dur en la circonstance, non ?) et les mots "délicieux" et "audacieux", dont (mais cela n'engage que moi) j'ai du mal à apprécier l'anachronique diérèse, qui heurte ma délicate et tatillonne oreille musicale, moi qui suis fan du "classique dépoussiéré" ;-).
Bon j'arrête de chipoter : pour moi ce poème est une franche réussite ! Un grand bravo et merci pour ce "délicieux" partage.

   lotus   
22/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ici, tout est calme et volupté...J'aime décidément beaucoup ton style lhirondelle.

Je ne me soucie pas du nombre de pieds , je ne compte jamais.Par contre, l'esquisse de l'entrechat , pieds nus dans l'herbe, ça c'est plaisant et poétique à souhait.

Merci, j'ai passé un bon moment de lecture.

   pieralun   
22/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
très beau premier quatrain, vraiment !!
Le 6eme vers me dérange par l'enchainement de " tend " et " instant ".., mais je suppose que c'est voulu, et cela ne concerne que moi.
Dans le 3eme quatrain les rimes en " cieux "sont lourdes par nature, il n'aurait peut-être pas fallu rajouter " délictueux " dans le 11eme vers.
Après...hé bien c'est très beau, plus que suggéré dans le 4eme quatrain, et il était temps que le rêve se termine dans le 5eme pour la probité du site.
Félicitations Lhirondelle !!!

   Lapsus   
22/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un hamac.
Mon rêve secret pour y nicher moi aussi quelques songes aventureux.
Voilà un voluptueux instant comme je les aime, l'instant est bien brossé et le plaisir de vivre se fait agréablement sentir.

"Corps et âme jetés au brasier des envies,
Sais-tu ce feu si vif qui pourlèche ma peau ?"
Pourlécher, le verbe est du registre gastronomique, rabelaisien oserais-je, de quoi faire bonne chère d'une chair qui (se) rôtit de soleil comme de désir.

   Anonyme   
22/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Lhirondelle ! J'aime le thème et la manière de peindre ce joli tableau que l'on imagine sans peine... Ca part gentiment pour devenir un peu sulfureux avant de s'éteindre sur une image bucolique... et sage ! La forme ? Oui il y a bien un vers de treize pieds si l'on fait la diérèse de impressions, bien que Sorgel ne soit pas très explicite là dessus, mais... en contrepartie j'ai appris qu'oripeau pouvait être singulier et, ensuite, je ne savais pas ce que voulait dire santour ! On apprend tous les jours...
En conclusion une très agréable poésie empreinte de beaucoup de féminité... Si une hirondelle ne fait pas le printemps, Lhirondelle agrémente, ô combien, l'automne et notre quotidien....

   irisdenuit   
22/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour LHirondelle,

Tout d'abord j'adore le titre très original déjà il invite à une pause.

Ta poésie est de facture classique mais non hermétique, elle recèle une fraîcheur tout à fait toi.

J'aime particulièrement ces deux strophes :

Corps et âme jetés au brasier des envies,
Sais-tu ce feu si vif qui pourlèche ma peau ?
Je brûle seule encore aux lueurs d’oripeau
Et suis la douce pente où toi seul me convies

J’entrouvre enfin les yeux, m’étire et fais le chat.
Le soleil au zénith, le songe se détisse
En traîne d’impressions sur toile de Matisse
Et dans l’herbe, pieds nus, j’esquisse un entrechat.

Bref, j'ai passé un excellent moment sous ta plume.

Merci.


Iris

   Anonyme   
22/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Alors petite précision avant de commenter, je ne suis pas la super pro de la métrique tout ça, je livrerai donc juste un petit ressenti... la curiosité attisée...

J'aime assez :
dessous et tout autour.
=> correspondance personnelle j'aime et puis c'est musical...

Dessus, le bel azur s’accroche aux grappes blanches.
=> J'aime moins le retour de dessus en début de vers. Accroche me correspond plutôt violent, alors que le reste du tableau me semble plutôt aérien et lumineux.

Le chat vient ronronner en appui sur mes hanches,
=> idem sur "en appui" que je trouve un peu zarb en l'état...

Au loin, midi s’égrène en notes de santour.
=>j'aime le mot santour, j'aime les instruments à corde en général... mais c'est aussi étrange à l'oreille, peut-être trop proche d'autour...

Tout est calme, feutré, l’abandon me taraude.
=> l'image est sympa mais un peu simple. Taraude ne me plait pas... mais c'est juste un gout personnel.

La jambe, que je tends, prend la pose un instant,
=> j'aime beaucoup. L'autonomie de la jambe ou sa quasi-autonomie, je trouve que c'est réussi au niveau du rendu visuel.

Le carmin de l’orteil s’inscrit à bout portant
=> moins fan, le bout portant et le carmin sont excessivement violents... enfin à mon esprit. Pour t'illustrer le truc, je me sens presque agressée par ce vers (qui a dit paranoïaque... hon?)

Tel un fruit savoureux sur tendresse émeraude.
=> et paf ça a pas pris sur moi... je le voyais plus trash ce vers, induit par le précédent... je sais pas... mais le vers en soi est assez réussi, l'image est belle. Dommage que le contraste avec le précédent soit si violent. A moins que ce soit voulu... je suppose que ça doit être voulu mais je n'en déchiffre pas l'intention.

« Sais-tu tous les soupirs au vol délicieux
D’un rêve évanescent sous mes paupières closes,
Parfums délictueux de ces leçons de choses
Où le désir se lit en traits audacieux ?
=> bémol sur délicieux/audacieux que je trouve un peu léger... le rêve évanescent doit avoir des liens de parenté avec Lapalisse... dommage.
J'aime pas trop non plus la rime hémistiche avant dernier vers et fin de dernier vers (délictueux/audacieux)que je trouve désagréable à l'oreille et un peu tombée de nulle part.
Sinon je kiffe le premier vers, les paupières closes (qui me gène pas dans la rime non plus, tiens), les deux derniers vers s'ils n'étaient pas associés sont bien aussi. Enfin pour moi hein...

Corps et âme jetés au brasier des envies,
=> planplan mais ça marche sur moi.

"pourlèche" est juste hideux (pardon à l'auteure et à l'inventeur du mot), c'est dommage...

Je brûle seule encore aux lueurs d’oripeau
=> seule est superflu... je crois, ou j'ai pas compris... si j'ai compris que tu insistes sur l'absence de l'autre, des autres, de l'abandon qui revient. Mais je me questionne sur la nécessité de se trouver là. Pour éviter brûle encore?

Et suis la douce pente où toi seul me convies. »

J’entrouvre enfin les yeux, m’étire et fais le chat.
Le soleil au zénith, le songe se détisse
En traîne d’impressions sur toile de Matisse
Et dans l’herbe, pieds nus, j’esquisse un entrechat.
=> matisse un peu facile mais j'apprécie ce dernier vers, qui vient vraiment en valeur ajoutée au reste du poème.

En résumé, dommage pour tous ces dommages j'aurais préféré que ça glisse un peu plus.
Mais j'aime le retour du chat (on ne se débarrasse jamais vraiment de ses chats...^^°) et le ton léger, même si je m'interroge sur ma compréhension de certaines touches de violence ou de ... oui de violence... dans les images, j'aime le côté bucolico-enflammé.
Voui voui.

Merci, contente de t'avoir lue. Au plaisir et bonne continuation.

   wancyrs   
23/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Je suis moi aussi un rêveur, et j'aime me laisser aller aux plaisirs de l'oisiveté.
j'ai aimé ce songe qui glisse lentement de la première strophe à la cinquième, en m'arrêtant particulièrement sur la troisième et la quatrième qui selon moi sont le coeur de la rêverie.
Hélas, souvent trop rêver nous fait perdre le sens de la réalité, car je vois mal :
Dessus, le bel azur s'accroche aux grappes blanches...
Lorsque :
D'un rêve évanescent sous mes paupières closes...
Yeux clos qui voient quand même ?

... La jambe, que je tends, prend la pose un instant... j'ai trouvé lourd ce vers ; j'aurais aimé ... un instant prend la pose. Mais c'est juste mon opinion.

Au finish, j'ai aimé ma lecture, et au plaisir de te relire
Merci

Wancyrs

   Lylah   
23/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Rarement séduite par la poésie classique, j'avoue avoir apprécié la douce langueur qui règne tout au long de cette apologie du farniente rêveur...
Sans envie d'analyser plus avant, je reste sur une impression de bien-être comme après un séjour au hammam.
Agréable !

   Chene   
23/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un vrai plaisir de lecture, Lhirondelle.
Il y a des accents à la "Louise Labé" dans ce poème à la facture classique : pensées vagabondes, grâce, délicatesse toute féminine, sensualité...

Des rimes ciselées qui ne sont pas là que pour la prosodie mais qui enrichissent et imagent le sens. J'en prendrais pour exemple "santour", cet instrument à cordes d'Asie qui sonne dans les aigus comme "midi s'égrène en notes" au clocher au loin.

Un cadre champêtre, un climat serein... Une allusion picturale à la période impressionniste de Matisse (voir les "siestes" au musée Matisse au Cateau-Cambrésis").

Dommage que "impressions" du 3ème vers du dernier quatrain vienne amoindrir la qualité métrique de ce poème : un très bien (sans le "+")... pour traduire cette imperfection.

Au plaisir de te lire encore

Chene

   thea   
23/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
belle lecture Lhirondelle pas envie de disséquer un poème dont je viens d'éprouver plaisir et bonheur à le lire..j'aime ta poésie fraîche légère et surtout il faut le dire talentueuse...ce rythme n'est pas mon souffle mais je sais l'apprécier..
Très belle plume, continue de nous enchanter

   Lariviere   
23/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Je suis désolé mais ce texte ne me parle pas.

Je trouve l'écriture travaillée, très souvent maitrisée, mais j'ai l'impression d'être devant un tableau décoratif ou un objet ornemental quelconque. Il y a de jolies lumières, de très jolies lumières, il y a une belle maitrise de l'expression et un très bon travail, indéniablement...

Mais le décor me parait creux ou trop artificiel, dénué de chose à découvrir ou à ouvrir vers l'inconnu, dénué d'originalité sur le fond et la forme, dénué de poésie, à mes yeux, en réalité... (je sais que je ne possède que ma vérité, je l'emploie, elle est infime, tant mieux pour la diversité...)

Voilà, tout ça est très subjectif, et varie heureusement en fonction des attentes de chaque lecteur.... Je ne peux retenir que le beau travail de l'auteur...

Juste pour le petit bémol technique :

"Parfums délictueux de ces leçons de choses
Où le désir se lit en traits audacieux ?"

Le dernier vers me choque l'oreille. L'alexandrin tombe à l'eau, raccourci en onze vers, par le "e" muet de audacieux, non ?... Je ne me suis pas intéressé de près aux autres vers, puisque le texte m'est passé à coté. Les alexandrins sonnent bien dans l'ensemble et semblent bien équilibrées sur leurs césures.

Pour finir, le quatrain de fin, est vraiment trop facile... Les rimes priment sur la recherche du sens. Les images sont faites pour la rime et non l'inverse (c'est le danger de la poésie classique !)... Du coup, les images sont à la limite du pastiche, pour ne pas dire autre chose...

Contrairement à ce que beaucoup pense, c'est justement parce que l'émotion et le "rendu" dans la poésie classique est (très) compliqué à obtenir, qu'il faut être encore meilleur que pour tout le reste, pour ce qui est de l'écriture dans ce domaine...

En conclusion, désolé Lhirondelle, mais je ne suis pas séduit par ton travail pourtant évident... Les images ne m'apportent rien. Ni émotion, ni réflexion.

Au plaisir, malgré tout, de te lire !...

   jaimme   
23/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tout est alangui, ronronnant.
C'est que le hamac est un endroit qui ôte pesanteur et soucis.
J'ai presque tout aimé dans ce poème.
Juste un peu arrêté par le "Tel" de la fin de la seconde strophe et ce "évanescent" un peu trop à la mode.
Et puis, je ne sais trop pourquoi le premier m'aspire, je l'adore.
Un vrai tableau animé, une scène d'intimité.
Merci L'hirondelle!

   Lhirondelle   
23/10/2009
Quelques mots de remerciements et d'explication sur Songe de hamac ici

   Anonyme   
23/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Après avoir lu ton forum, je reviens sur ce texte que je n'avais pas pris le temps de commenter, bien qu'il m'ait plu dès la première lecture.

Les deux premières strophes sont musicalement de toute beauté, je
trouve. J'aime énormément le temps qui "chante léger dessus et tout autour", l'azur qui "s'accroche aux grappes blanches", le midi qui "s'égrène en notes de santour". Vraiment très réussi, tant dans le visuel suggéré que dans le rythme.
J'ai juste un tout petit peu tiqué sur "l'abandon me taraude", me demandant si tu voulais bien dire ce que le verbe "tarauder" suppose, à savoir vriller, percer... donc, en somme, faire souffrir de manière aigue. Le contraste avec le "calme feutré" est saisissant. Si c'est voulu, cette douche écossaise est vraiment réussie.

Je suis moins enthousiaste concerne le troisième quatrain. Les diérèses "ieux", et le répons sonore entre "délicieux" et "délictueux" ne m'a pas convaincue, question de goût.

Je suis à nouveau séduire par le "brasier des envies" qui, même si ce n'est pas d'une originalité à se rouler par terre, fait mouche tout de même ; et surtout le "feu si vif" qui "pourlèche ma peau"... une sensualité animale qui s'exprime ici.

Et puis arrive la fin, où tout cela retombe en une fine pluie de légèreté, rafraîchissante à souhait (ah, l'herbe pieds nus... !) on se demande presque si on n'a pas rêvé tout ça.

En conclusion : un bien joli poème. Je serais juste curieuse d'avoir un mot de l'auteur concernant ce "taraude"... qui me taraude :)

   Anonyme   
31/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Poème surprenant qui suscite chez le lecteur l'étrange sensation de respirer le silence qui l'imprègne tout entier.

La Poétesse (car c'en est une !) a des lettres et maîtrise la prosodie (minuscules réserves sur la diérèse qu'exigerait en classique "impressions" et la rime chat/entrechat) ; dont elle joue à merveille (jeu qu'on rencontre rarement sur l'alternance d'un quatrain commençant par une masculine et d'un quatrain commençant par une féminine).
On sent que tout a été très consciencieusement choisi.

J'apprécie tout particulièremnt la coexistence de termes plutôt banals ("bel azur", "leçons de choses", le vers 17, "le soleil au zénith") et de figures de style superbes (vers 4, 15, "le songe se détisse") ; un peu comme dans Amsterdam de Brel, qui fait cohabiter des mots nobles comme "oriflammes", "langeurs océanes", "décroisser la lune" et de l'argot : "moucher", "pissent", "putains" etc.
Une abondance excessive de termes recherchés aurait nui au poème, et aurait imprimé sur lui le cachet totalement suranné de la préciosité ; ici, l'impression générale à la lecture est la suivante : des vers distingués.

Je n'avais plus été emballé comme actuellement par des vers d'amateurs - si éclairés soient-ils - depuis longtemps.

   ristretto   
24/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour

un peu tard pour un commentaire t'apportant de la nouveauté, beaucoup de choses ont été dites

une lecture qui m'a charmé, une pause qui semble si tranquille .. au dehors et ce feu intérieur
le taraud ne me gène pas particulièrement.. un outil à main qui silencieusement va à petit pas et atteint son but .


" en notes de santour" très jolie découverte pour moi aussi

merci pour ce rêve gourmand

   Anonyme   
24/10/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Gasp! Très franchement, si j'excepte la maîtrise certaine de la forme classique, chose que l'on peut indéniablement accorder à l'auteur, ce poème n'est à mon sens qu'une accumulation de clichés.

Le titre à lui seul laisse apparaitre cet surenchère, mais comme ce n'est pas forcement un bon indicateur, je vais prendre quelques exemples:

"Le temps chante léger, dessous et tout autour": premier vers lourd, malhabile, pesant alors que l'auteur y parle de légèreté...Le "Et" renforce cette impression de poids mort...

"Le carmin de l’orteil s’inscrit à bout portant": comme les fusils lors d'une exécution? Étrange cette métaphore tout de même...

"Je brûle seule encore aux lueurs d’oripeau" si l'on fait abstraction du je apoètique au possible, le "oripeau" sonne comme les gueux du Moyen-Age. Étrange de songer à ça.

"J’entrouvre enfin les yeux, m’étire et fais le chat." Encore un "je", de trop je crois, un "et" inutile, et une comparaison banale.

Bref, le talent est là en terme de maitrise de la prosodie classique, mais la forme ne prenant que rarement sur le fond, il serait passionnant d'écrire avec son cœur.

   Anonyme   
24/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
"Et dans l’herbe, pieds nus, j’esquisse un entrechat."
"Le temps chante léger, dessous et tout autour.
Dessus, le bel azur s’accroche aux grappes blanches"

Je ne dirai rien de l'aisance et de la métrique qui ici sont présentes et largement, car pour moi elles servent la poésie et non l'inverse. Lhirondelle écrit bien, dans un phrasé plaisant.

Mais.

Les vers que je cite en avant-propos de mon commentaire expliquent ma non-adhésion et j'en suis bien désolée car je pressens les possibles de cette écriture agréable. Disons que ce n'est pas mon genre. Disons que cette façon courtoise de terminer en d'entamer la poésie ne me plait pas. Disons qu'il me manque, qu'il m'a manqué l'émotion. Je n'ai pas pu me reposer dans ce hamac prometteur. Tant pis pour moi.

   Marquisard   
24/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

j'ai été attiré par le titre, qui me renvoie à pas mal de souvenirs, le texte aussi sur certains passages, mais l'écriture m'a semblée trop.. enfin un poil pompeuse, rimes trop marquées, mots qui déteignent sur d'autres etc.
Je vais prendre vite fait strophe par strophe pour tenter de rendre compte de ce qui m'a gêné.

Premier quatrain passe assez bien, les fins des deuxième et quatrième vers me plaisent moins, le "en appui" aussi, la correspondance à grappes est bien vue, mais sans plus.

deuxième strophe, ce sont taraude et tendresse émeraude qui m'ennuient un peu, un air de faux, de poussé.

la troisième est plutôt sympa

quatrième idem, oripeaux qui ressort de trop à mes yeux, et le ton un peu fade mais ça vient de moi, pas fan de ce style en général.

j'aime bien la dernière, toujours l'impression que ça serait mieux passé sur un ton plus libre mais j'aime bien, le troisième vers un peu moins, j'entrouvre enfin les yeux de même, esthétique douteuse à mes yeux.

enfin voilà, j'accroche pas plus que ça, mais quelques passages sympas.

Le texte aurait gagné à sortir du cadre classique je pense, et dans les mots et dans la forme.

Au plaisir

   Anonyme   
24/10/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bon, pas mal de mots inutiles pour décrire un simple étirement lascif... je me suis franchement profondément ennuyé...

Ceci dit, l'écriture précieuse utilisée dans ce poème n'a pas le charme suranné d'une photographie sépia, sans doute à cause d'un choix sémantique pas toujours heureux, certains vers ne glissent pas comme ils le devraient...

par exemple : la diérèse à déli ci eux je suis pas fan pour le rythme.
rêve évanescent, c'est gros de redondance et ça casse aussi le rythme visuel...

L'alitération sais tu ce feu si vif, c'est assez appuyé comme effet aussi, pas très discret dans le tableau, ça casse aussi la quiétude et c'est pas félin, le manque de discrétion...

   Garance   
25/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une forme classique qui se laisse oublier pour évoquer un moment de bonheur bucolique.
Le ressenti est presque palpable...un moment régénérant qui doit à coup sûr donner l'envie d'esquisser un entrechat.

   bulle   
25/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime ces sensations naturelles et fragiles.. friables par endroits..
L'harmonie est présente et le voyage m'est beau..
Je n'entends pas de simplicité ni de clichés, l'ensemble se lie et se relie d'un mouvement à l'autre..

   Pluriels1   
26/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Une très jolie rêverie sur un fond d'immobile tableau où les choses se font silence pour le plaisir des yeux.

Petites touches pianotées d'un pinceau léger où les vers, d'un souffle, musiquent.

   Anonyme   
4/5/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
J'aime beaucoup cette écriture, elle s'envole parfois au-delà des mots et nous invite à l'évasion. Là, encore c'est pleinement le cas, peu à peu, cet être alangui nous fait découvrir ces états-d'âme charmants, il est vrai par une belle journée, cela n'a rien d'étonnant.

Les images se posent et laissent entrevoir de très jolis tableaux, la douceur, la légèreté, d'une telle journée où le temps est au bonheur simple et attendrissant. Superbe cette phrase " Le soleil au zénith, le songe se détisse".

Le fond comme la forme m'ont profondément séduit, j'ai pris plaisir à lire et à relire ce poème qui de plus en plus se dévoile de mots en mots, pour une journée dès plus charmante, délicieuse.


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