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Lariviere
22/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour !
Ce poème fait-il référence au fameux sculpteur excentrique et anonyme ?... Le Keiser Soze de l'art à la mode ?... J'aime la folie de ce texte. Mais ce n'est pas assez déjanté encore à mon gout. Le texte mériterait d'être plus long, plus profond, plus débridé... J'aime particulièrement ce passage audacieux : "Encore des vapeurs éthérées d’anesthésies dans les poumons Je me réveille en tremblant comme un fou sanglé à mon lit Je me réveille en tremblant comme un fou sanglé à mon lit J’ai encore l’aiguille pleine de ciel et de cavernes"... D'autres passages sont plus douteux dans leurs réussites, car moins creusés, peut être plus superficiels : "Fait couler un instinct de meurtrier encore…" "J’ai encore l’aiguille de soluté en guise de drapeau, en guise de terre conquise plantée de biais dans le revers de la main" Peut être que la prose (et un peu de travail en profondeur) réussirait mieux à exploiter toute l'énergie de cette folie créatrice, par sa liberté offerte à la construction d'écriture. En espérant que ce commentaire puisse aider l'auteur, je lui souhaite une bonne continuation ! |
bulle
24/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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Ce qui interpelle dès la premier lecture de ce texte, c'est sa tonicité.
Les lignes sont dynamiques et dynamisantes, en réponse à une "révolte" (?) personnelle, comme pour se défaire de ses démons. Révolte ou combat, contre soi-même, qui construit la force. J'ai apprécié tout autant le rythme qui s'accorde au propos, et la reprise du même vers qui l'appuie. Je regrette, quand même, la répétition de l'adjectif "pleine de ciel - pleines de tempêtes". Au final, j'ai été séduite par l'ensemble, original dans son "excessivité". |
Lunastrelle
24/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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Un texte assez audacieux, dans l'ensemble! Je me suis laissé prendre par son énergie et sa vitalité, j'aime bien cet univers un peu glauque dans lequel j'ai évolué. Un univers à peu à l'image de celui d'Alice...
La répétition du même vers était un pari risqué, mais elle ne me gêne pas, elle s'insère bien dans la folie de ce texte. Est-ce que le prénom Jacinthe et le dernier vers sont à relier ensemble? Parce que cela me fait penser à "la fée verte", en fait... |
Lunar-K
4/3/2011
a aimé ce texte
Bien
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Un sentiment d'inachevé, marqué par l'auteur lui-même et ces points de suspension. J'ai l'impression que ce poème réclamait davantage que ces lignes, plus de profondeur aussi, et de réflexion.
Sinon, c'est bien écrit, une écriture qui rend bien ce malaise, cette folie un brin macabre. Mais je pense que l'auteur aurait pu (du) aller plus loin encore. Son style est trop maîtrisé là où j'aurai bien vu un style plus déconstruit, plus déchiré. Un bon poème néanmoins, mais qui me laisse un peu sur ma faim tant il a du potentiel encore non-réalisé. Bonne continuation ! |
shanne
4/3/2011
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Je suis touchée par ce texte, j'entends une révolte et aussi une demande : trouver la paix, assez de subir, je ne serai plus jamais vivant, mort dans les yeux des autres et mourant dans les miens. La répétition de ces deux vers:Je me réveille en tremblant comme un fou sanglé à mon lit est lourde comme le traitement ? Je n'arrive pas à mettre un sens à auto-médication et miroir, j'ai besoin d'être éclairée. Merci à vous. |
Lapsus
7/3/2011
a aimé ce texte
Bien
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Scène de folie onirique ou transposition poétique d'un cas clinique de maladie néo-natale ?
Il faut dire que le "Je suis un enfant des salles d'opération" et le titre interpellent sérieusement. La maladie de Blackfan Diamond est une maladie orpheline qui se manifeste aux premiers âges de la vie, c'est une forme grave d'anémie associée à des malformations labiopalatines (la cuillère d'argent entre les lèvres ?). Le traitement à base de corticoïdes ou de transfusions expliquerait les aiguilles. Souffrance et poésie ? L'auteur nous éclairera peut-être sur ses intentions premières. |
David
7/3/2011
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour LièvreQuantique,
Intrigué par le titre, j'ai pu trouver qu'il évoqué une maladie génétique rare : Anémie de Blackfan-Diamond. Le poème avait déjà quelque chose d'angoissant, funeste, avec son départ sur les deux prénoms, parents ? Amis témoins ? et plus tard les deux vers répétés sans raison apparentes : "Je me réveille en tremblant comme un fou sanglé à mon lit Je me réveille en tremblant comme un fou sanglé à mon lit" D'autres "couples" rythmeront les vers : "Je suis passé (... ) et j’en suis ressorti" "Mort dans les yeux des autres et mourant dans les miens" "en guise de drapeau, en guise de terre conquise" "pleine de ciel et de cavernes" "toute blanche et nuageuse" "nordiques et pleines de tempêtes" "Je veux sentir la violence inonder les deltas de ma conscience." Avant de finir sur un singulier implorant, exigeant : "Oh, bon sang ! Enlève cette cuillère d’argent d’entre mes lèvres !" Le "très bizarre" du titre atténue quand même un peu ce qui se dévoile au fil des vers, comme dans un conte à faire peur aux "petits enfants"... ou bien à leurs parents. |
Anonyme
18/2/2017
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Je n'ai pas ressenti le côté poétique à cet écrit, il est plus dans l'émotion, décrite de façon narrative pour parler de cette maladie que je découvre, d'autant plus bouleversante qu'elle touche des enfants.
Je prends les mots comme ils me sont donner, sans apporter d'appréciation, car dans certain cas, je ne peux évaluer autre que par le ressenti de ma sensibilité qui ne saurait avoir que des mots de compassion face à une telle cruauté de la vie. |