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Anonyme
22/2/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Comme beaucoup de gens sans doute, je suis sensible à la magie de la neige, cette capacité étonnante qu'a un simple état de l'eau à métamorphoser tout un paysage par sa présence. Le sujet est inépuisable, aussi je regrette que, à mon sens, vous ne parveniez point à l'évoquer autrement que par des clichés.
Parce que quand même, le blanc cotonneux de la neige, on finit je crois, à force, par lui voir la trame tant il est usé ! Les hauteurs de la ville, le bruit des moteurs, tout semble s'éteindre, je trouve que c'est du mille fois lu. En outre, dans un poème aussi court, je trouve peu habile, une fausse bonne idée, de répéter des formules ; en l'occurrence, ce recours à la répétition accentue mon impression de râbachage des mots. Et puis vous recourez beaucoup, me semble-t-il, aux « gros » adverbes en « ment ». Doucement, doucement, lentement, délicatement ; il n'y en a pas tant que ça en fait, mais ils apparaissent en peu de mots et convoient à peu près la même idée, d'où une impression de lourdeur pour moi. Au final, malgré quelque trouvailles agréables comme l'apaisement mélodieux du silence, ce texte à la lecture m'apparaît déséquilibré, peu réfléchi dans son expression. |
Queribus
27/2/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Vos deux "versets" ont de très belles images poétiques avec une belle écriture pleine de douceur toutefois je suis resté sur ma faim et j'aurais volontiers aimé une suite avec, encore, d'autres "versets" pour approfondir le thème. Sur ce thème de la neige, il existe plusieurs poèmes; mon préféré est la chanson de Gilbert Lafaille "Neige" que je vous invite à écouter. Malgré la petite remarque ci-dessus, j'ai passé quelques minutes agréables à vous lire. Bien à vous. |
embellie
1/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ces quelques lignes sont d'une grande beauté.
En peu de mots l'auteur donne à voir et à ressentir, en évitant les poncifs. Il met en balance ce qu'apporte la neige à l'apparence extérieure des choses « tout semblait s'éteindre, les bruits, la vie, le temps » et ce qu'elle apporte aux humains : l'apaisement intérieur des émotions, des peines... La neige se pose en douceur sur les humains et leurs blessures comme un pansement réparateur. Tandis que les couleurs de la ville disparaissent, les douleurs des humains s'estompent. Je soupçonne l'auteur de savoir que cette affirmation est illusoire mais de vouloir y croire malgré tout. J'aime beaucoup l'oxymore dans « l'apaisement mélodieux du silence ». |
Lulu
7/3/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Ligs,
Je trouve dommage que ces évocations soient aussi courtes et peut-être sans force particulière. Cependant, le poème est simple et doux de par même les images que l'on visualise au fil des mots. La prégnance de la neige... sa lumière, sa douceur. J'ai eu l'impression de lire une partie d'un tout, mais c'est un peu comme s'il m'avait manqué la plus grande partie en parcourant ces lignes. Je suis assez mitigée, finalement. Peut-être qu'en étoffant un peu ce genre de poème en prose, je serais plus sensible à cette sensibilité que l'on devine au travers du texte. J'aime cependant, que l'on passe si vite des hauteurs de la ville à la Terre. Bonne continuation. |
papipoete
7/3/2021
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Ligs
Une image idyllique de ce que peut faire la neige, quand de son manteau d'hermine, elle habille châteaux, masures et décharges d'ordure ; tout est beau dehors et en soi... NB En quatre lignes, votre poésie me semble un tantinet courte ? Il y avait de quoi développer un peu l'idée ; expliquer selon vous ce silence s'apparentant au coton de la neige en flocons... il peut neiger et ne point empêcher le bruit de la vie de régner... La seconde strophe si délicate put faire des petits... |
hersen
7/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime ce que laisse cette lecture, un sentiment d'apaisement.
La neige recouvre tout, feutre les bruits, et on peut s'oublier, oublier les problème ou le mal-être et se reposer sur du blanc, l'esprit propre. je regrette un peu trop d'adverbes : quatre en quatre lignes ! qui auraient, pour la plupart, être échangé contre des images parlantes. merci de cette lecture ! |
Castelmore
8/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Habile anaphore au début de chacun des deux paragraphes en forme de dodécasyllabe
qui renforce l’ambiance poétique de cette prose comme susurée au lecteur. La forme habille le propos d’un apaisant manteau de douceur comme le font les lourds flocons qui couvrent petit à petit la ville et les douleurs du narrateur. Belle évocation. |
Atom
13/3/2021
a aimé ce texte
Bien
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J'aime ici la sérénité qui ressort de ce texte qui évoque plutôt bien les effets lénifiants que peut avoir la neige.
La neige semble ici décrite comme un baume apaisant, une parenthèse de silence... Tout est exprimé ici de manière simple et sans fioritures, la neige n'ayant en effet pas véritablement besoin d'artifices poétiques pour la représenter en vers, puisqu'à elle seule, elle constitue tout un poème. |
Anonyme
4/4/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Ligs,
Le sujet choisi n'est, à mes yeux pas simple à traiter. Si le côté douceur, calme, et apaisement est assez bien rendu, par le choix de vocabulaire, le poème manque un peu d'audace pour entièrement me plaire. Car, oui, la neige est aussi belle qu'elle est terrible et la composition un peu trop directe, sans ajout d'images, dans un format court me parait un peu insuffisant pour être entièrement percutant. Au plaisir de vous relire, Éclaircie |
sauvage
5/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Ligs,
thème immuable que la neige ! Ici, "il neigeait doucement", du début à la fin. Cela berce le poème, cela apaise comme ce silence habité (et oui, le silence est musique, voire mélodie!). Les passions des êtres humains s'en trouvent impactées et la sérénité retrouvée est donnée par la forme monotone et redondante. C'est doux, c'est calme, mais c'est aussi (trop) court! Merci pour ce partage. sauvage |