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papipoete
1/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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libre
elle avait dans ses yeux une partition, dont les notes fusaient pour me jouer une petite musique de nuit et tout son être n'était que chanson, que nous chantions ensemble . Aujourd'hui, je regarde tes tresses devenues blanches, le long de ton visage qui plus jamais ne sourira . Mais en moi, ta musique pour toujours jouera et nous danserons, danserons dans les nuages . NB votre " libre " est plutôt un " contemporain " aux assonances musicales et de beaux vers lui font un doux velours ! papipoète |
Gabrielle
1/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dans ce poème, un élégant mélange de bonheur et de souffrance pour évoquer ll"amour et le souvenir.
Une singulière opposition tout au long du poème : "fleurs", "fruits" /"branches", "pupille"/"azur", "rythme déchu"/"air pur", "lourdes"/"mer", "tristes"/"amour","rayons"/"douleur". Ces assemblages de termes qui s'opposent dans leur sens renvoient à la chute du poème où "mon coeur," souffrance et" ton coeur", bonheur se "scellent". Merci pour ce partage. |
Anonyme
2/7/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Dans l'ensemble j'ai apprécié ce texte, sans pour autant l'adorer.
c'est assez bien écrit, fluide et coulant. Pourtant il y a des choses assez peu agréables pour moi: - des adverbes en -ment, lourds, qui plombent le texte. -la répétition de "tresses" est maladroite et évitable je pense. - un manque de musicalité dans la dernière strophe. c'est donc correct, sans plus pour moi. Bon courage. |
Anje
11/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème fluide et léger. J'ai agréablement regardé, en le lisant, une vieille photo de mariage et réentendu cet espoir "que toujours ta musique anime notre danse".
Le dix-huitième vers compte-t-il douze syllabes ? Merci pour ce plaisir à renouveler. |
Anonyme
11/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Des souvenirs mêlés, une atmosphère " douce-amère " planent sur ce poème.
" un diadème rustique, plein de fleurs, plein de fruits, plein de branches aussi" en opposition à " cette couronne ". " Voulais-tu me montrer avec tes tresses blanches Lourdes comme la mer, tristes comme l’amour Tes tresses que doraient en longues avalanches Les rayons, me montrer la douleur de ce jour ? " beau passage. En raison de sa construction le dernier quatrain m'a un peu moins séduit. |
Vanessa
11/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
La lecture de votre poème est très musical pour moi. Un rythme rapide, ressenti grâce aux répétitions, qui permet à la joie de prendre le dessus sur la peine et d'éviter un sentiment de mélancolie. Je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà lu un texte où l'oposition entre ces deux sentiments que sont la joie et la peine soit aussi liés dans l'instant. Bravo. |
LylianR
11/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Un poème agréable à lire, mais il y a à mon avis des parties faibles avec des mots familiers comme "ça" ou "plein" répété trois fois.
Le "ô combien" emphatique se heurte à ces mots familiers. Donc, des registres de langue extrêmes qui détonnent un peu. Mais l'ensemble est musical et plutôt charmant. |
Anonyme
12/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Liliane,
Voici le premier "GL" que je lis, et regrette presque de ne pas l'avoir trouvé en espace lecture. (pour ajouter ma voix à celles des autres) J'aime vraiment cette délicatesse, cette harmonie dans l'expression. Ce titre sobre qui ouvre le champ de tous les possibles. Souvent le mot "comme" n'est pas très heureux poétiquement, là vous nous en offrez deux dans la même vers, mais ça passe, car l'harmonie de l'ensemble m'amène à la "clémence". Le sujet sous entendus, délicatement évoqué l'est si bien, que j'aplaudis des 4 mains. Merci, Bravo ! Éclaircie |
Coeurdeloup
12/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Agréable musique… qui mêle bonheur et souffrance…
"Que toujours ta musique anime notre danse/Où mon cœur et ton cœur avidement se scellent." J'ai aimé cette note d'espoir… Au plaisir de vous lire à nouveau. |
jfmoods
14/7/2018
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Ce poème est composé de cinq quatrains en alexandrins, à rimes croisées, suffisantes et riches, majoritairement féminines.
J'aurais mis un point en fin de vers 18. Au fil des deux premières strophes, le regard du locuteur est distancié ("je" / "elle). Se dessine, dans un rêve, le souvenir ("je me rappelle") d'un éblouissement amoureux porté par un flot de notations auditives exaltantes ("dans les yeux des notes de musique", "do mi sol et puis sol ré la si", "La cloche sonnant l’heure", "Les croches tressautant"). Un portrait de femme s'esquisse (métonymies : "son front maigre", "sa pupille azur", "sa poitrine frêle") avec l'image d'un couronnement à la fois végétal ("un diadème rustique / Plein de fleurs, plein de fruits, plein de branches aussi") et religieux ("Près de l’église"), puis d'une destitution soudaine ("le rythme déchu s’étiolant dans l’air pur"). Les deux strophes suivantes mettent en exergue le questionnement douloureux du locuteur à la compagne désormais perdue (démonstratif : "pourquoi cette couronne", jeu anaphorique : "Voulais-tu me montrer" × 2, "combien" × 2, "tes tresses" × 2, comparaisons : "Lourdes comme la mer, tristes comme l’amour", jeu antithétique entre passé joyeux et présent encalminé : "que doraient en longues avalanches / Les rayons" / "la douleur de ce jour", verbe réduplicatif : "il nous donne et redonne", tonalité pathétique : "le temps va", "La saveur douce-amère et l’ombreux canevas"). La dernière strophe confère une signification élective à ce temps conjugal enfui et tout à coup retrouvé (jeu antithétique : "Le présent est magique et bonheur et souffrance", personnification assortie d'une diérèse : "sa fugue inquiète", expression d'un voeu profond : "Que toujours ta musique anime notre danse", métonymies en écho : "mon cœur et ton cœur", adverbes de quatre syllabes en écho : "intimement", "avidement", rime significative de verbes pronominaux à sens réciproque : "se mêlent", "se scellent"). Merci pour ce partage ! |