|
|
INGOA
18/11/2018
a aimé ce texte
Pas
|
Ce bal sous-marin pourrait avoir lieu n'importe où, dans n'importe quel océan. Le problème est que l'incipit situe une plongée dans le Pacifique et je n'y trouve rien de spécifique. Les descriptions sont trop sommaires. Exemple :
Dans ce royaume majestueux, Les habitants sont talentueux. Ils naissent parés de beaux atours, Arborés comme tenues de cour. Les fonds sous-marins y sont pourtant tellement riches, les coraux multicolores, les poissons clowns flirtant avec les mérous, les porcelaines rivalisant avec leurs laques vernissées, les conques somnolant aux pieds des gorgones etc... Ce bal sous-marin est bien trop timide pour m'entraîner dans ses profondeurs. |
Anje
19/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Néo-classique.
Je n'ai jamais pratiqué la plongée sous-marine, seulement vu quelques belles images de ce monde étrange. C'est cette ambiance immatérielle que je retrouve dans ce poème. Des tableaux sur les murs d'un musée vaporeux où l'on se sent flotter, onduler au gré du courant. Le choix de la métrique en neuf syllabes pourtant inhabituelle favorise cette impresion d'ondulation, de vague douce. On remarquera toutefois deux ou trois décasyllbes. En matière de ponctuation, je crois que quelques virgules mériteraient d'être retirées. J'aurais peut-être arrêté le texte à la septième strophe pour rester dans la promenade. Et puis, je remontais à la surface en même temps que " la dentelle vermeille s'étire les mains vers la lumière". La dernière strophe change complètement de ton et du plaisir admiratif, on passe brutalement à la leçon de morale. Anje en EL. |
papipoete
10/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
bonjour LilyG
une plongée dans les abysses où tout est merveille, la vie d'ici tranquille coule au rythme des couleurs plus belles les unes que les autres ! Chaque créature sous-marine resplendit, mais point de jalousie, ni surenchère et tout n'est que paix, et repos après la fête ... Mais du terrien dépend le sous-marin, et à la surface de la mer, on veille en forteresse, mais le drapeau blanc pourrait se ternir d'une tête de mort ... NB James Cameron put écrire ce poème, rapportant du fond des abysses ce témoignage pacifique, déployant cette palette de couleurs qu'un peintre lui montrât ! Et quand la fête s'achève, les acteurs se prélassent, prennent nonchalamment la pose ... on se prend à rêver aux champs Elysées, sous les illuminations de Noël ... |
Vincente
10/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Je comprends cette tentation forte de vouloir dépeindre le spectacle émouvant qui apparaît dans les plongées en mer. C'est comme une tentative "d'absorber" la scène, la faire sienne, c'est avant tout un acte solitaire. Se lancer dans l'écriture, l'envie de la partager, toute aussi tentante, est difficile. Vous y avez réussi, j'ai fait avec vous ce beau parcours.
D'une façon générale, les images sont gracieuses, la fluidité de la plume assez effective, tout ça est joli. J'avoue malgré tout avoir été dès le début en limite de rupture à cause de vers ou d'expressions assez banales ou convenues comme : "Du peintre heureux touché par la grâce" "Cathédrales de vies colorées" "Dans ce royaume majestueux" et quelques autres... En fait sur ce plan, la deuxième moitié du poème est moins encombrée. J'ai bien aimé et suis progressivement entré en sympathie avec le texte à partir de la belle attention/intention "Les habitants sont talentueux". Ensuite, j'ai été réjoui par la belle trouvaille de la description métaphorique de l'assemblée vivante et du décor, raffinés comme une cour. La dernière strophe est très réussie (trésors/forteresse/Méfiance !/pas de soldats en liesse). C'est le retour au présent, sortant du rêve, on doit revenir à la conscience de la préciosité du lieu pour qu'il perdure. PS : petit détail de ponctuation. Pourquoi la virgule en fin de premier vers ? "Les camaïeux" est le sujet du verbe "font place", n'est-ce pas ? ou alors il faut aussi une virgule après "miroitante". |
lucilius
10/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
Pour qui est totalement néophyte des fonds sous-marins (même télévisuels mais là j'en doute !) ce "bal" peut à la rigueur faire son effet. Je lui reproche de ne rien transmettre de plus qu'une innocente admiration que n'importe quel enfant peut ressentir devant un aquarium. Je suppose que les fonds polynésiens sont tapissés de flore et de faune dont une partie doit être endémique. Cela mérite mieux à mon sens que certaines descriptions basiques et/ou bancales du style de l'avant-dernière strophe.
|
Corto
10/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
On voit le plongeur ébloui par tant de beautés sous-marines. Mais les descriptions devraient être plus précises et audacieuses.
Qui n'a pas vu un banc de petits poissons jaunes se planter devant vous comme pour vous empêcher d'aller plus loin? Ou cette petite grotte de corail tapissée d'oursins où il ne ferait pas bon poser un seul pied? On ressent beaucoup d'émotions lorsqu'on est sous l'eau du Pacifique ou de l'océan Indien. On ne retrouve guère dans ce poème cette ambiance un peu inquiétante mais si fascinante. Il manque donc de l'émerveillement, voire du rêve. Dommage car le sujet était prometteur. |
emju
12/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'aime beaucoup cette plongée sous-marine très bien décrite ; j'ai l'impression de nager dans un monde aquatique au milieu d'un peuple méconnu qui mérite beaucoup d'égard.
|