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Poésie néo-classique
Lineas : Poésie, art en perdition
 Publié le 20/12/08  -  10 commentaires  -  705 caractères  -  150 lectures    Autres textes du même auteur

La poésie se meurt, la révolte doit être sonnée !


Poésie, art en perdition



Ô poésie classique, Ô vers d’un autre temps
Où êtes-vous Hugos, Homères, Lamartines ?
À l’orée du trépas, dans la tombe des ans
La poésie s’endort, les lettres crient famine.

Les muses attristées de leurs âmes célestes
Tissent l’ultime robe en larmes dispersées,
Et Calliope s’émeut de ce symbole en geste
La poésie se meurt sans la lyre d’Orphée.

Je laisse mon courroux s’épandre en mots choisis
L’alexandrin est pan mais n’est pas infini.
Et l’immortalité qu’on prête aux vers anciens

S’en retrouve flétrie, exilée aux enfers
La louve a succombé aux morsures du chien
Enflammez-vous tribuns, apportons la lumière !


 
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   David   
20/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Lineas,

Le courroux n'affadie pas les vers, j'ai bien aimé.

   Anonyme   
20/12/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai appris qu'on ne mettait pas de "s" aux noms propres.

A cette restriction près, j'aime bien le fond de ce poème (sans doute ironique) et son adéquation à la forme.
Amusée par ce constat: "L'alexandrin est pan". Ah, tout fout l'camp, mon (ma?) brave Linéas, le sonnet est totalement suranné et le Grand Pan est mort...

(je laisse les puristes du sonnet relever vos fautes de rimes).

J'ai passé un bon moment!

   xuanvincent   
20/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai apprécié lire ce poème, pour son thème et sa forme (qui fait un peu ancienne mais je l'ai appréciée).

Effectivement, il me semble bien que les noms de famille ne s'accordent pas en genre (et restent donc au singulier).

   orion2   
20/12/2008
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Si l'auteur avait qualifié de « néo-classique » le sonnet, ce dernier aurait été honnête dans la forme choisie. Mais c'est la forme fixe qui a été préférée, et là, le sonnet classique, irrégulier, ne tolère aucun écart avec la prosodie.

1Q 1V : 13 syllabes (po/é/si/e), hiatus sonore «  classiquO vers d'un... » ;
1Q 2V : pas de s aux noms propres, ce qui fait que Lamartine rimera avec famine ;
1Q 3V : 13 syllabes (o/ré/e) ;
1Q 4V : 14 syllabes, le mot « poésie » déjà employé, cri/ent : 2 syllabes (règle du e muet non appliquée) ;

2Q 1V : 13 syllabes (a/ttris/té/es) ;
2Q 3V : 13 syllabes (Ca/lli/o/pe) ;
2Q 4V : 13 syllabes; même remarque d'emploi de poésie ;
le quatrain est tout en rimes féminines ;
célestes/geste, dispersées/Orphée ne riment pas (pluriel avec singulier)

1T : tout en rimes masculines ;

2T : chien/anciens, enfers/lumière ne riment pas.

   Menvussa   
20/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Ça ne m'a pas déplu, loin de là, car j'ai vu de l'ironie, une fausse nostalgie à travers cette grandiloquence, tant il est vrai que ces grands poètes ne manqueraient sûrement pas d'adapter leur style à l'air du temps.

Ceci dit, j'aime beaucoup Hugo et Lamartine.

petit détail, il n'y a pas d' "s" à Lamartine, il n'y en un dans Alphonse, mais ce n'est pas une raison...

   mimich   
20/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Agréable à lire,avec cette pointe que je trouve aussi ironique à la fin.
Comment voulez-vous, Lineas, que la poésie classique ne meure pas quand vous lisez, comme moi, des critiques aussi inutiles sur la forme de cette poésie.
Le genre doit, comme tout ce qui n'est pas rangé dans un musée, évoluer et assouplir ses règles qui paraissent d'autant plus désuètes à nos contemporains qu'elles n'apportent rien du point de vue esthéthique et rythmique .

   Anonyme   
21/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Lineas. J'ai le c.. entre deux chaises. D'une part je pense qu'il eût été fort dommage que des correcteurs intransigeants nous privent de ce sonnet (pas très orthodoxe, convenons-en) pour le message qu'il véhicule... et d'autre part la défense de la poésie classique ne nous fait-elle pas obligation d'en respecter scrupuleusement les règles telles qu'elles sont définies ? Vaste débat... Cela dit, j'ai aimé. Amicalement. Alexandre

   Anonyme   
22/12/2008
Ironie ou pas? Suis un peu lent... Parce que moi le côté " Ah ma p'tite dame de mon temps..." Ca a tendance à m'exaspérer. La poésie doit évoluer pour exister. Plus de Lamartine ni de Hugo? Bah tant mieux... Sinon la forme colle au fond.

   FIACRE   
15/1/2009
On se sent un peu en retrait parmi ces reliures pleine peau, certes, mais qui manquent de présent.

   Anonyme   
18/2/2017
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
"La poésie se meurt, la révolté a sonné", comme vous y allez.
"Poésie, art en perdition", mais non, voyons, ne soyez pas aussi négatif.

La poésie a ses fervents admirateurs, défenseurs, j'en ai côtoyés ici même, et cela fait chaud au cœur, car pour autant il n'est pas nécessaire d'être un Victor HUGO, un HOMÈRE ou un LAMARTINE, is sont uniques, comme tout un chacun.

Combien de fois, ai-je lu ce genre d'écrit "alarmiste", je trouve que vous en faîtes "des tonnes", promenez-vous sur les sites ou les forums poétiques, et vous verrez combien la poésie est bien vivante, sous toutes ses formes.

Pour ma part, cela fait huit ans, et je suis toujours autant optimiste, car il y a de nombreuses créations en ce domaine, et qui ne manquent pas de talent.

Je n'adhère pas à votre écrit, je trouve le sujet qui n'est que "rabâchage" banal. Pour la forme, votre écrit est à retravailler, il comporte des imperfections, un peu dommage de n'avoir pas offert un meilleur écrin, à cette poésie, ainsi elle aurait trouvé en vous en soutien sans faille.


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