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Brume
28/7/2017
a aimé ce texte
Pas ↓
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Bonjour
Votre poème aurait été superbe si vous ne l'aviez pas blindé d'adjectifs et de pléonasme qui souvent n'apportent rien, relèvent d'une évidence, et cassent l'imaginaire du lecteur. Exemples : - " fraises vermeilles" - qu'elles soient vermeilles ou incarnats tout le monde connaît la couleur des fraises, pourquoi préciser ? - "Les cigales, de leur douce alarme naturelle " - il est évident que le chant des cigales est naturel, inutile de le préciser. - " attaché à une fine ficelle " - "attaché à une ficelle" tout simplement, préciser qu'elle est "fine" est sans intérêt. Etc... Et je ne compte plus le nombre de pléonasme : - " dans la chaleur / de ce grand brasier" - " La Terre étincela / d'une vive lumière " - " la mort de ces centaines d'âmes / à jamais endormies" - " s'entretue / se fume" La dernière strophe compte 4 synonymes du mot " mort ", ces répétitions sont d'une grande lourdeur: La Mort avait perdu / mourraient sous la brume / Elle pleurait la mort/ D'une morsure mortelle. Etc.... Quand au fond la 4 ème strophe me pose question : la jeune fille aide les mourants à (partir) rejoindre les cieux mais par contre verse une larme pour son crâne ? Bizarre. Bon peut-être que ce crâne a une valeur affective mais c'est trop space. Mais chacun sa logique. Et pourtant je vois une belle écriture, le fond est très intéressant, un récit apocalyptique qui surf sur le style surréaliste. Votre poème est à retravailler. Il faut supprimer les nombreux adjectifs et répétitions. Autre chose, pourquoi avoir classé votre poème en catégorie poésie libre alors qu'il comporte des rimes systématique? EDIT : je constate que votre poème a été déplacé dans la catégorie poésie contemporaine. Bien. |
Marite
14/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" La Mort avait perdu la guerre contre ses pires ennemis ..." c'est à la lecture de ce vers que j'ai fait le rapprochement avec la jeune fille souriante de la seconde strophe, celle qui sortait d'une maison, satisfaite apparemment, en traînant un crâne humain derrière elle ... alors j'ai tout relu et tout compris. L'alternance des rimes choisies se perd un peu, enfin pour moi, dans la suite des évènements : l'arrivée de la comète ... la vive lumière ... le massacre inhumain ... la larme versée par la jeune fille au vu de son "jouet" fendu en deux.
Une étonnante vision qui condamne la Mort au chômage. Ce texte aurait pu être présenté sous forme d'une prose poétique sans perdre de sa densité. |
papipoete
26/7/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour LioText,
La mort qui frappait quand bon lui semblait " se trouva fort dépourvue " quand la main de l'homme " fut venue " prenant sa place ; on décapitait, on empoisonnait, on affamait à tour de bras ! Pleine d'amertume, la faucheuse replia sa lame et disparut dans les abysses de la mer . NB j'ai cru comprendre cela au sujet de la mort, mais la scène jouée par la fille m'égare et ne saurais en parler ! Je suis mal placé pour vous l'avouer, mais je trouve votre écriture par moment trop prosaïque, et les assonances apparaissent souvent portées par l'écho de leurs précédentes . |
Anonyme
26/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Faucheuse chômeuse " : la Mort, personnifiée par cette jeune fille qui traîne un crâne humain, est spoliée. L'idée est originale.
Est-ce un bombardement qui l'a évincée ? " La Mort avait perdu la guerre contre ses pires ennemis," je trouve cette image très éloquente ; de même que cette tarte aux mûres qui éclate et se transforme en sang des victimes. Il y a de belles idées de fond dans ce texte qu'il faudrait peut-être alléger de certaines images pas très utiles , à mon sens : " alarme naturelle " " Les vagues de la mer "... . |
Anonyme
26/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Je vous ai lu, relu et relu à nouveau, sans pour autant à avoir un avis tranché.
Je suis très mitigé, l'ensemble de ce récit ne m'a pas entièrement transporté, par moment il me déconcerte, mais dire ou et comment, cela n'est pas très flagrant. Un écrit déconcertant, la mise en scène voulue par l'abondance d'adjectifs paraît rassurante en particulier dans la première strophe, c'est très visuel, mais j'ai eu soudain un peu plus de mal dès que vous évoquez "cette jeune fille trainant un crâne humain", là, je suis désolé mais l'image m'est insupportable. Pourtant j'ai poursuivi ma lecture, voulant comprendre, j'aime bien le fait d'un descriptif généreux de la situation, à l'aide de tous ces qualificatifs, ils campent bien le moment, dans ces moindres détails. Même si cela me chamboule profondément. Je dirai de ce texte qu'il est désarmant. Il y a là "Faucheuse chômeuse", une idée intéressante, qui interpelle. Cependant dans notre fort intérieur, l'évocation de la Mort, déclenche un certain malaise, quel que soit la façon de l'aborder. Je ne pense pas avoir tout saisi de ce que vous vouliez nous dire. Les rimes sont là, mais le côté poétique m'échappe, c'est pour moi, un peu plus comme un écrit de "science fiction". |