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Poésie contemporaine
LioText : Le temps, un serial killer
 Publié le 12/09/15  -  10 commentaires  -  721 caractères  -  310 lectures    Autres textes du même auteur

Voici un poème sur la véritable identité du temps.


Le temps, un serial killer



Qu’est-ce bien que le temps ? Eh bien c’est le diable.
Un tueur de la nuit, un assassin du jour.
Un monstre qui rend fou, un être qui rend sourd
À toutes les horreurs. Actions épouvantables.

Les pantins sont pourtant des âmes charitables.
Un grand hypnotiseur, grand joueur de tambour
Venu du Tartare, lieu des troubadours.
La force invisible, bouclier vulnérable.

Charogne, saleté. Tant de superbes noms.
Un amas de fumée, un signe d’abandon.
Un claquement de doigts, tout enfin disparaît.

C’est un serial killer, c’est un commerçant d’âmes.
Un vendeur de malheur, un briguant qui affame.
Un combattant caché, un secret qui rêvait.


 
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   Vincent   
21/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C’est un serial-killer, c’est un commerçant d’âmes.
Un vendeur de malheur, un briguant qui affame.
Un combattant caché, un secret qui rêvait.

bonjour

toutes ces images pour assassiner notre pire ennemi

ce temps

qui nous endort qui nous hypnotise tel le serpent

celui qu(on espère le long possible

et qui est si pressé

votre texte si bien écrit je l'ai beaucoup aimé

   LeopoldPartisan   
28/8/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Si le principe de ce poème est pour le moins intéressant et surtout source d'interrogations métaphysique; l'auteur de ce texte nous pose hélas comme unique postulat à la démonstration qu'il voudrait en faire, sa croyance qui ne repose que sur sa vision héliocentrique de sa perception du temps.
Au final le résultat n'est alors qu'une énumeration ma fois fort bien écrite d'un ressenti par trop égocentrique.

Enfin chose finalement très positive, il m'a obligé à aller compulser pas mal de documentation tant philosophique que scientifique pour écrire ce commentaire et m'a aussi permis de me rafrachir la notion d'Einstein sur la relativité du temps justement et dont ce texte finalement peut en être pourquoi pas une interprétation.

La notion de relativité c'est justement que désormais, elle dépend désormais aussi de l'observateur. Dommage dès lors qu'il ne soit pas parvenu à y lié les notions cruciales d'espace et de temps.

   Anonyme   
12/9/2015
Cette assimilation du temps au diable me semble assez saugrenue.

Avant tout "qu'est-ce que" le diable ?
Tous les " superbes noms " et les méfaits qui lui sont ici attribués, quelle relation avec le Temps ?

   Anonyme   
12/9/2015
Bonjour LioText

[edit] Quelques bons vers, dont le second et le douzième.
Sinon, aux quatrains on à l'impression d'un recours au remplissage pour respecter le mètre et la rime.

   Anonyme   
12/9/2015
Bonjour LioText... A l'avant-dernier vers ne serait-ce pas plutôt "brigand" que briguant ? A moins que votre serial killer ne brigue quelque chose qui m'aurait échappé...
Le dernier vers avec, un secret qui rêvait, me laisse également rêveur car je n'en saisis pas le sens !
Ne m'en veuillez pas si, pour l'instant, je n'accole pas d'appréciation à votre texte mais je préfère attendre vos explications.
A plus tard, Lio !

Edit : Merci pour vos explications ! je ne sais pas si, une fois paru, il est possible de corriger le briguant en brigand, c'est du domaine des correcteurs.
Pour le reste, je rejoins mon ami tizef. Je pense comme lui qu'il vaut mieux reprendre ce texte en libre car la version actuelle est un peu quelconque. Prenez appui sur les suggestions de tizef, il est toujours de bon conseil... Bonne continuation

   Pimpette   
12/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ben voilà!
J'allais lâcher!
Et Tizef est arrivé...

Il est plutôt bon ce texte une fois remis sur ses pieds!

"Qu’est-ce bien que le temps ? Eh bien c’est le diable.
Un tueur de la nuit, un assassin du jour."

Même la drôle de musique de ces deux vers de départ me plait!
Va donc comprendre!

   Anonyme   
12/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Oui, le temps, c'est un serial killer, autant qu'un serial qui leurre...
En fait, astrophysiquement parlant, le temps n'existe pratiquement pas, car il n'y a ni passé, ni présent, ni futur. Une conception presque impossible à concevoir pour un être humain. En fait il n'y a que le passé et le futur, mais pas de présent, car si l'on estime que chaque seconde qui s'écoule - sans parler de chaque millionnième ou chaque milliardième de seconde - est déjà dernière nous, comment pourrait-on définir le présent ?

Pour revenir à votre sonnet, je trouve dommage que le "point" du 4ème vers soit placé à la césure. D'ailleurs il me semble qu'en prosodie classique vous ne pourriez pas en mettre à cet endroit. La question ne se pose pas ici puisque le poème est en catégorie contemporaine, mais c'est quand même dommage car cela "casse" le rythme et le vers est moins fluide.

Enfin, l'absence de verbes, dans l'ensemble, est un peu trop facile et n'est pas très approprié pour ce style de poème (sonnet). Dommage, parce que le fond me plait.

Bien à vous,

Wall-E

   Bidis   
13/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Voilà qui est diablement bien écrit et qui doit être diablement faux. Parce que je sais aussi, sans y comprendre goutte, que le temps n'existe pas. Et puis, on dit et je le pense aussi, que rien ne se fait sans lui. Mais enfin, le poète a toujours raison n'est-ce pas, on le sait depuis Jean Ferrat.
Donc, je ne m'attache qu'aux vers qui sont fort beaux. Mais qui mériteraient peut-être une recherche de ci delà. "Un monstre qui rend fou" : bravo ! Alors un "être" qui rend sourd ? Voilà qui me paraît bien faible en regard. On a le choix pourtant : "Titan", "Ogre", "Géant" ou bien encore une "Hydre"... Les monstres sont légion et tous évocateurs...
Et le Tartare, lieu des troubadours ? Heu... Je ne vois pas trop ces chanteurs d'amour au fin fond des enfers, moi. Mais il fallait une rime en "our". J'ai regardé dans mon dico des rimes et ne trouve rien qui convienne.
Qu'est venu en premier à l'esprit du poète, "Tartare" ou "troubadour" ? Ou bien encore "tambour" qui demande la rime ? Il faut suivre son inspiration certes, mais si l'on débouche sur quelque chose qui n'a pas de sens évident ou caché, je crois qu'il faut s'interroger.
Ou alors j'ai tout faux.
Pourtant j'ai encore une petite écharde dans ma lecture et puisque je suis lancée... : "Charogne, saleté", voilà qui est fort et qui, pour moi, mérite mieux que "superbes noms"

   Fabien   
13/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour, on peut reprocher à ce texte de considérer le temps presque exclusivement à l'échelle humaine. De manière plus universelle, le temps est une formidable source de renouvellement, il écrit dans nos forêts, li sculpte nos pierres, il pardonne tout.
Le temps n'est pas pris dans sa pluralité, par exemple le malheur semble étirer le temps et le bonheur le figer. C'est une notion relative. J'aurais plutôt tendance à m'incliner devant sa majesté, sa grandeur.
Pour ce qui est du texte et de sa forme, j'ai plutôt apprécié même si je ne comprends pas que le Tartare soit le lieu des troubadours.
Merci, à bientôt.

   Vincendix   
13/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Qu'est-ce-bien que...
Le premier vers grince à mes oreilles, et deux fois le mot bien dans ce même vers, mot inutile je trouve sinon à boucher un trou.
Le quatrième vers m'interpelle aussi, la première partie est la suite du précédent sans la moindre pause et la deuxième partie est isolée, ce qui donne une lecture hachée.
Heureusement le reste tient debout et sur le fond je ne peux qu'adhérer.


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