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Cyrill
9/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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J’imagine volontiers ce texte déclamé à la manière d’un slam.
J’y vois le thème du concours n°33, dommage que vous n’y participiez pas. L’entame est très bonne, je trouve. Les couplets sont inégaux. Par exemple, je ne vois pas très bien ce que signifie : « C'est avec le lexique / Que je pollue les fables ». La reprise du premier couplet en fin de texte, selon moi, aurait mérité une petite variante : j’étais poussière d’étoile. Merci pour le partage. |
Corto
15/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Lyric83,
Aucun doute vous avez les "idées noires" prolixes. Les images s'enchainent à toute vitesse pour nous faire descendre encore plus vite dans l'obscur, le terrifiant, l'inévitable catastrophe. Les descriptions sont très créatrices et percutantes. Grâce au rythme soutenu l'horreur et l'angoisse sont digérées sans trop de problème par le lecteur. Bravo. Le tout bien déclamé pourrait nous donner une construction finie de belle qualité. J'ai trouvé la seconde strophe très savoureuse, mais au final j'applaudis l'ensemble. |
papipoete
15/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour Liryc83
Le moins que l'on puisse dire, à vous lire ci-dessous, c'est que votre pseudo colle à vos lignes, que vers après vers après verre sur verre, votre chanson confirme avec lyrisme, qu'elle n'est pas un hymne à la joie ! Rien ne trouve grâce aux yeux du héros, qui broie noir sur noir, n'est qu'un déchet toxique... non, pas tout-à-fait puisque " il peut être le compagnon des mauvais soirs... " NB Etienne Daho, plus que Patrick Sébastien put chanter cette lamentation, sur un air de fado... Chaque strophe étant plus pathétique que sa voisine, j'en choisis une entre-deux, la seconde justement où l'on n'a pas encore sorti un mouchoir après toute assonance. |
jeanphi
15/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Liryc83,
J'aime l'originalité de la situation initiale, ce texte est très particulier, un égo trip pas classique. Lumière noire vers trois et quart, d'abord en grand angle, irradiant partout, là où nul ne peut l'observer, mais peut-on seulement observer la lumière, "j'observe, dementiel, mourir l'humanité", dit-elle. Pour ce qui est de le chanter, cela ne manque-t-il pas de coercition ? Vous savez sans doute cela mieux que moi, le slam pose un décor solide pour mettre du lourd par dessus, si j'ose dire. Une chanson qui pose un concept plutôt qu'un décors perd de sa crédibilité si le pourquoi du concept n'apparaît pas de manière très ostensible à chaque rime ... ce qui est presque le cas et bravo ! De même qu'un narrateur qui n'est pas humain recquière à un dispositif narratif particulier ou spécifique, afin qu'il ne soit pas nécessaire de recontextualiser en permanence. Par exemple, par son côté impromptu : "je flotte avec les fantômes tel un cadavre ambulant" est très beau et très évocateur pour faire parler la lumière 'en berne' par écrit, mais, en chanson, cette lumière aux mille emprises pourrait soudain perdre de sa résonance spectrale ... Ce n'est que mon avis. Les métaphores sont d'une inventivité lumineuse. On sent que l'auteur se chauffe, trouve sa profondeur et son rythme de croisière, repose sans en faire trop, mais le chant paraît difficile à assumer dans son ensemble à moins de bénéficier d'une interprétation contributive à resituer ostensiblement le contexte, afin que l'auditeur, même distrait, puisse arriver en cours sans tomber des nues ... Merci à vous |
Atom
17/3/2023
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À mon avis, le poème aurait gagné à s'arrêter sur le septième vers.
Après ça devient moins intéressant et je dirais même moins au niveau des premières strophes qui me semblent plus inspirées, plus dynamiques. La deuxième partie se traine et n'apporte rien de plus à mon sens. Autrement j'aime le thème; l'idée du mec bourré qui sort du bistrot et qui s'interroge sur sa place dans l'univers... |