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Cristale
14/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Voici une performance qui ne peut que me plaire car elle met au grand jour une forme assez peu usitée, comme d'autres formes d'ailleurs qui se font de plus en plus rares. Juste un petit bémol concernant ce vers pas très clair : "Que, notre instinct, les douleurs scient" Si c'est une inversion de "les douleurs scient notre instinct" je trouve la formule peu plaisante. Concernant "les amours" dans ce cas amours est féminin. (les amours mortes) Le vers suivant pourrait être écrit ainsi : "Ne volant plus qu'avec une aile"...simple suggestion. Ce que j'aime d'un auteur, c'est la recherche et la créativité dans l'utilisation de la technique quand la contrainte se met au service de la poésie (d'autres diront émotions, ressentis) L'Oulipo est un exercice difficile, la rime pour l'oeil se doit d'accompagner le sens du poème. Vous avez osé l'essayer, ce n'est pas rien et pas facile non plus, alors je vous dis bravo ! Avec tous mes encouragements. |
papipoete
17/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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contemporain
Quand l'amour bat de l'aile, il n'y a plus grand espoir ; tout perd son sens, le sucré devient aigre et un pâle trompe-l'oeil sauve les apparences . Même à soulever les montagnes ne servira à rien, le feu n'est plus que flammèche ... NB " oulipo ", je m'instruis encore un peu plus ! Un sonnet très particulier avec ses rimes " pour l'oeil " dans un ensemble joliment ouvragé ! papipoète |
Anonyme
26/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ma lecture s'est faite en deux étapes.
La première pour visualiser ces rimes réservées à l'oeil ; et c'est bien construit. La deuxième pour cerner le sens de ce poème. Et les deux s'épousent parfaitement. Je salue la performance d'écriture. |
MissNeko
26/8/2016
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Un belle performance sur la forme.
Quand au fond il est traité par une plume élégante et légère. Merci pour ce partage Édit : je ne connaissais le poème d Alphonse allais et j avoue que je ne sais plus trop quoi penser. Au niveau des rimes le travail est moins important que je ne le pensais. Je m abstiendrai donc de noter. |
archibald
26/8/2016
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Le principe de la rime "à l'oeil" est une invention d'Alphonse Allais. Il aurait été juste que tu le mentionnes en exergue de ton poème, car celui-ci utilise bon nombre de ses rimes. Ou alors, c'est un pur hasard, auquel cas la coincidence est troublante :
Rimes riches à l'oeil L'homme insulté‚ qui se retient Est, à coup sûr, doux et patient. Par contre, l'homme à l'humeur aigre Gifle celui qui le dénigre. Moi, je n'agis qu'à bon escient : Mais, gare aux fâcheux qui me scient ! Qu'ils soient de Château-l'Abbaye Ou nés à Saint-Germain-en-Laye, Je les rejoins d'où qu'ils émanent, Car mon courroux est permanent. Ces gens qui se croient des Shakespeares Ou rois des îles Baléares ! Qui, tels des condors, se soulèvent ! Mieux vaut le moindre engoulevent. Par le diable, sans être un aigle, Je vois clair et ne suis pas bigle. Fi des idiots qui balbutient ! Gloire au savant qui m'entretient ! Alphonse ALLAIS (1854-1905) Bon, cela dit, le traitement sous forme de sonnet et le choix d'un thème plus "sérieux" confère à ton texte une tournure personnelle. |
LJB
29/8/2016
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Ce texte est une création originale. Il a été écrit avec d'autres textes utilisant les bases de l'OuLiPo à partir de contraintes proposées sur le site oulipo.net. Il s'inscrit dans la thématique des "chemins" composée de 7 ouvrages. Sa forme n'est qu'un moyen de transcrire le message, tout comme peuvent l'être les autres contraintes utilisées.
Bonne journée |
FABIO
14/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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il y a de bonnes choses mais certains vers accrochent a mon oreille,
ce qui me coupe un peu de la lecture.l'idée est bien développée. |