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hersen
1/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Intéressant comment l'auteur mélange l'appât pour la pêche et l'inspiration pour l'auteur. Une fois qu'on a compris "boette", on est ferré ! ça se lit avec plaisir et il y a un côté amusant d'être à la pêche, donc, au bord d'une feuille étang.
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Anonyme
12/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Ce dimanche comme esche, habillais l’hameçon D’un vers blanc, c’est ainsi, doutant, que je boette J'imagine une scène d'été à la manière du Déjeuner sur l'herbe où un groupe d'amis partagerait tout à la fois la chère, le vin et les poèmes. Ce texte serait comme un défi ou un gage lancé à l'auteur de commettre pour ses amis un poème mêlant le vers à d'autres appas. Il en récolterait les sourires entendus des messieurs rompus à cet exercice et les œillades énamourées des dames égayées d'un vin de guinguette. Merci pour ce partage. |
Arielle
12/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un savoureux mélange que cette pêche à la rime ! Une fois qu'on a mis de côté les arêtes des mots techniques on se régale de la friture subtile de ces poissons-poèmes au clin d'oeil rafraîchissant
Merci pour ce beau dimanche au bord de l'eau ! |
Anonyme
12/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Guinguette d'un dimanche spécial au bord de l'eau, la rime se joue des vers de la pêche.
Votre bonheur à taquiner les mots à propos est une évidence. "Je m'assis sur la berge d'une feuille-étang", un moment de poésie intense. L'heure où le carnet se referme invite "À sourire à la tanche, à l’omble, au poissonnet." |
papipoete
12/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Lo,
une partie de pêche qui m'en rappelle certaines ; la brunante obligeant à plier bientôt plier les gaules ! NB j'aime bien le rythme du poème, et l'ultime strophe particulièrement, mais auparavant les termes techniques ralentissent la lecture de ces aventures ! |
LenineBosquet
12/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'aime bien ce poème pour sa prosodie soignée déjà, puis pour les mots rares ensuite et surtout pour cette idée si originale de marier la recherche poétique et celle du poisson au bout de la ligne. Vraiment sympa, merci. |
archibald
12/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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C’est vrai ; j’avais déjà un peu mordu en EL. Curieusement d’ailleurs, car outre mon inintérêt pour la chose halieutique, ce texte m’a semblé parfois obscur. Je passe sur le vocabulaire technique, mais la “feuille-étang” ? Pourtant, la forme classique, les gardons abstèmes, “affairé à ferrer”, le pêcheur-poète -ou l’inverse- , et puis le charme indéniable d'une atmosphère très bien rendue…
“A vous relire”, dit-on ici. |
Absolue
13/7/2017
a aimé ce texte
Pas
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Le thème de la pêche ne me parle pas trop.
Voir les poissons agoniser hors de l'eau ne m'a jamais paru poétique. Je reconnais que le vocabulaire est recherché et sans doute que les rimes le sont aussi. |
fried
13/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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C'est un poème au vocabulaire recherché, il mèle exercice de style et poésie. c'est réussi et je me suis enrichi de vocabulaire et j'ai mordu à l'hameçon avec plaisir, merci.
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jfmoods
15/7/2017
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Ce poème en alexandrins, composé de deux quatrains et d'un sizain, à rimes embrassées et suivies, pauvres, suffisantes et riches, majoritairement masculines, est bien, comme le dévoilent malicieusement les deux dernières syllabes du texte, une forme peu académique de sonnet.
Le penchant particulier du poète pour le façonnage de mots composés ("poissons-poèmes", "feuille-étang", "page-avançon") guide l'interprétation d'un texte dont le titre constitue déjà un bel appeau (question rituelle : "Ça mord ?"). Il s'agit ici, par un jeu d'assimilation, de filer la métaphore de l'amorçage poétique (lexique : "chènevis", "esche", "vers blanc", "je boette", "avançon"), de la captation promise (antithèse : "Carassin ? Moby Dick ?", groupe nominal à visée mystérieuse : "l'inconnu", jeu fascinant d'holorime : "Affairé à ferrer", périphrase : "L'égaré dans le temps", groupe nominal : "une danse lente") et de la pêche abondante (groupes verbaux : "lever la bourriche", "fermer son carnet", énumération : "à la tanche, à l'omble, au poissonnet"). Merci pour ce partage ! |
Zoe-Pivers
27/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Appâtée par les vers de la canne-plume, oui ! j'ai mordu
Quand j'étais petite, il y a très longtemps, je péchais le gardon au mystique, ça mordait bien aussi :) Un très joli voyage dans votre multivers poétique Merci Zoé |
Anonyme
22/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je mords, quand me tirerez-vous de Lo ?
- Passage de la métaphore à quelque chose de plus réel même à l'intérieur de ce qui ne peut qu'être un texte. - L'allusion eucharistique sur les gardons qui ne communient pas aurait méritée d'être développée. - L'homophonie entre le ver et le vers est heureuse, mais il n'y a pas de vers blanc ou son contraire, une allusion rhétorique, n'est-ce pas ? - Direz-vous sur le forum le lien entre Carassin et distique ? - Pas compris page-avançon mais j'aime beaucoup les deux autres mots composés Donc les poissons sont des poèmes et vous les attirez avec du sang de poulet non pas le sang du Christ ? Hmm ?... Je ne vois pas le lien entre le sizain et l'avançon en revanche j'aime bien l'idée de la poésie qui transforme le poète en voyant. Bravo quand même, malgré les obscurités que vous lèverez peut-être en forum. |