Bonjour,
J'ai bien aimé décortiquer votre poème...ou devrais-je dire l'éplucher ?
Je ne suis pas d'accord sur le fond. Être pomme n'est pas une fatalité.
Joli travail.
Bravo !

"Rassis" s'écrit avec un "s" et son féminin est "rassise" ; une fois l'erreur corrigée, il n'y a plus de rime. Cette version pommoïde de l'humaine condition est un peu capillotractée, comme on dit, e t ce qui est dit de la pomme est valable pour tous les fruits. La syntaxe est un peu obscure.

Bonjour Lo

J'ai bien aimé l'idée de ce sonnet contemporain qui se penche, enfin, sur le triste destin de ce fruit, pourtant dispensateur de bienfaits.
Je me plais à imaginer que c'est après l'avoir lu (le sonnet) que le Créateur en a interdit la consommation (du fruit) aux premiers homo-sapiens.

Quelques bémols cependant :

Le second quatrain est un peu confus
Au vers 8, il est facile de retrouver la rime en remplaçant "la pomme" par "ce fruit"
Vous devriez revoir les vers 9 et 10 qui affaiblissent le niveau.

Heureusement, le second tercet récupère le coup et la chute est très bonne ( une majuscule à Aube soulignerait la référence biblique)

Remettez donc votre ouvrage sur le métier afin de faire mûrir ce fruit un peu vert.

En tout cas merci Lo
Vous ne nous avez pas pris pour des pommes

Hello Lo ! Si le sujet, la pomme, est bien choisi, ce fruit défendu est ici bien mal traité dans tous les sens du terme... à tel point que je n'ai pas compris, malgré moult lectures, où vous vouliez en venir...
Je n'ai pas non plus saisi l'incipit "pom, homme" ! Désolé...

Bonjour

L'idée était originale et même si l'incipit fait plutôt penser
à la 5ème de Beethoven, montrer toutes les pérégrinations
de ce fruit aurait pu être intéressant.
Las ! l'auteur s'est perdu en route et même si l'on peut trouver
quelques piments au premier quatrain, la suite ne tient pas la route.

Dommage.

Bien à vous.

Hananké

La pomme, fruit de la discorde serait ainsi devenue fruit de tous les maux mots ?

Bel ouvrage, plaisante lecture qui bute cependant sur la rime "rassise" et aurait aimé un A majuscule à l'Aube unique.

Merci Lo

Cat

Le sujet pouvait être intéressant bien que relativement fréquent : l'homme prédateur, la nature impitoyable et la pauvre pomme suspendue, impuissante ou au sol, flétrie, rassise, vermoulue.
Le choix de plus de la poésie classique, que je trouve très vite maniérée et artificielle si elle n'est pas absolument parfaite, était un second écueil possible.

Ainsi je me demande, par exemple, s'il n'eut pas été préférable de choisir d'autres mots que "combine" (qui n'émarge pas du tout, à mes yeux, du même registre de vocabulaire) pour rimer avec "assasines", lui-même choix assez particulier en parlant de saveurs mais il fallait rimer avec "vermines".

Oui, le premier quatrain était bien parti, avec, je l'ai cru, un jeu de mots sur "vers".

Bonsoir Lo,
La pomme c'est la vie (ma pomme, c'est ma vie), il faut la croquer à pleines dents, et/ou finir ridé comme une vieille pomme... voilà un peu comment je déambule dans vos vers, et les vers eux-mêmes (et les véreux, même) la proie de l'assassine entropie qui broie le sens, les vaines combines des mots. Déambulation chaotique, donc... et du Chaos... retour à la Genèse.
«Granny Smith ou Gala, Fuji ou Tentation» : je regrette le choix de ces variétés, marchandes chimères ; ou bien non, après tout, qu'elles soient rongées par la vermine !
Mais je ne regrette pas d'avoir ainsi erré dans la pommeraie...
À vous lire,
Lotier

Le sujet est plaisant mais l'excès d'homophonie et d'allitération m'a rebuté. Je trouve qu'elles alourdissent la lecture surtout à l'oralité.