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Miguel
7/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le vers "Le chêne blanchi sur la colline" a neuf syllabes. Quelques détails techniques (rimes, hiatus), font de ce texte une poésie néoclassique. Mais l'essentiel n'est pas là : il est dans la délicate évocation de cette petite graine fragile, infime promesse de vie alors que le géant s'avance dans la mort. Une antithèse bienvenue, une sorte de méditation philosophique mélodieuse et tendre.
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Lebarde
13/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je ne discuterai pas sur le pantoum, malais ou pas mais j’ai un petit doute sur l’arrangement des vers en reprise qui semble un peu aléatoire.
J’ai un gros doute par contre sur le classement en classique : rimes incorrectes (hiver/vauvert, dépouillé /cahier), hiatus (n’y /a, a/en), … Sinon jolie atmosphère, belle musicalité , thème plaisant, lecture fluide qui pourraient séduire sans ces imperfections sans doute « perfectibles ». Une petite coquille sans importance dans l’exergue. Ce poème me laisse un goût d’inachevé, un petit rien dans l’assaisonnement en plus m’aurait emporté. Dommage. En EL Lebarde |
papipoete
21/1/2022
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bonjour Lothar...
Mieux vaut tard que jamais... ce récit respire la fraîcheur du temps, quand le givre " blanchit la terre argentée ", sous l'arbre dépouillé où la graine envolée est venue se planter. NB j'aime tous les schémas à forme fixe, où nulle erreur n'est tolérée, sauf... je n'aime pas cette exception qu'est le " pantoum ", avec sa lecture heurtée comme psalmodiée, et à la longue lassante ! techniquement parlant, je vois le vers 26 s'envoler sur ses 9 pieds Objectivement, je ne puis noter ; les amoureux de cette forme le feront en toute impartialité ! |
Lotier
25/11/2022
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Ces répétitions, presque litaniques en octosyllabes, conviennent idéalement au propos, au contexte, de la même façon que la puissance de la vie est dans la répétition.
On y retrouve aussi le thème cher aux biologistes du hasard et de la nécessité. Ce que j'apprécie particulièrement dans ce poème, c'est le choix de mots simples, sans recherche de vocables hors contexte. Quelques autres remarques : l'arbre est identifié (chêne), pas la graine. Celle-ci est plantée dès la première strophe, mais elle a « peur de prendre les voiles.» : les graines ont parfois des ailettes, c'est vrai… mais pas au point de sortir de terre et de s'envoler ! Ou alors, cela veut dire que la graine a peur de germer, de pousser et de prendre des feuilles, comme pourrait le suggérer « dans la crainte de tant grandir ». C'est le problème des analogies anthropomorphiques… Beaucoup de graines rentrent en dormance à l'automne pour germer au printemps… Donc l'anthropomorphisme aurait dû porter sur l'attente et non sur la peur… D'autre part les chênes gardent une bonne partie de leurs feuilles, même mortes, sur l'arbre pendant l'hiver. « l’arbre dépouillé. » ? Non. L'expression « il n'y a rien dans mon cahier » est par trop artificielle. Un vers avec « ensommeillé » aurait donné plus de cohérence. |