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Anonyme
17/9/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Une poésie sur un flambeur qui a la loose et qui va s'en morfondre. Ce n'est pas désagréable à lire mais je regrette que la psychologie du joueur face au tapis vert ne soit pas plus développée. Quant à la dernière strophe elle m'est totalement opaque avec cette histoire de muguet et de somnifère. Merci pour la lecture gratuite et le temps que vous avez passez dessus Anna en EL |
Lebarde
4/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Le jeu, ses passions , ses dérobades et ses bravades. Un sujet original originalement traité presqu’avec désinvolture et un brin d’ironie mais les dégâts sont pourtant là.
Je n’ai jamais joué mais j’ai compris cela, c’est une drogue. Sinon de jolis octosyllabes bien chaussés jusqu’au bout mais des fautes de rimes et de nombreux e non élidés qui gâchent un peu l’ensemble et justifient la catégorie néo revendiquée. Joli travail néanmoins et un beau résultat que j’apprécie. En EL Lebarde |
Jemabi
6/9/2022
a aimé ce texte
Pas
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Peut-être faut-il avoir soi-même connu l'emprise du jeu pour pourvoir partager les états d'âme décrit dans ce poème, ou du moins y compatir. Comme ce n'est pas mon cas, je crains de ne pas être dans la cible. Mais même en tant que simple lecteur, j'aurais dû éprouver un tant soit peu d'intérêt à la lecture. Je n'ai vu qu'une narration qui s'en tenait au descriptif sans le dépasser, mis à part peut-être les jetons "pensées fades", belle petite trouvaille poétique perdue au milieu de vers trop terre-à-terre.
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Anonyme
7/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Le côté alerte des octosyllabes bien rythmés n'empêche pas, me dis-je, de percevoir une tristesse sourde derrière l'excitation du jeu : quand elle retombe, ne reste guère au narrateur que la perspective du refuge dans le sommeil. C'est la partie que je trouve la plus réussie de votre poème, la « redescente » vers le réel sinistre où les chats glapissent. En revanche, la soirée au casino me paraît un peu trop longue pour ce qu'il y a à dire ; mon avis, rien d'autre.
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papipoete
18/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Lotier
" Est-ce un hasard ? ... " mais hier nous eûmes à lire les aventures d'un rêveur de Cocagne, jouant à qui perd gagne, et vint à risquer de perdre la vie, d'avoir au jeu triché. Ici, nous avons affaire avec un joueur invétéré qui joue, joue jusqu'à tout perdre... mais pas la vie, simplement plus un sou en poche. Qu'importe, d'une façon ou d'une autre, il reviendra, et se re-fera ! NB un texte qui intéressera les joueurs de casino, de salles enfumées, où le vert est de mise, non point la mise au vert ! Ne me passionnant pas du tout pour ce milieu, vos lignes m'ont vite ennuyé, et je le regrette pour Vous... Ne devient-on pas au jeu, tôt ou tard, un pauvre tocard ? Edit le 18 sept : pour ne pas nuire au succès de votre texte, je remonte ma note |
Anonyme
17/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Pour devenir riche au casino, il faut en acheter un. Je ne sais plus où j'ai entendu cette maxime très réaliste. Quand on connait un peu le jeu pour s'y être perdu quelquefois, on se laisse facilement conduire par ces octosyllabes. Ce poème ne manque pas d'un humour quelque peu vachard contre le hasard. J'aime moins le brin de muguet mais j'adore le somnifère. |
Anonyme
17/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Lotier,
L'auteur a choisi de décrire l'ambiance régnant dans un casino, l'adrénaline, le déroulement, l'espoir et la désillusion. Je ne vois pas de rapport avec le brin de muguet, (il paraît cependant qu'avec 13 clochettes, il porterait bonheur). Le somnifère, oui, ça aide à s'endormir quand on a tout perdu au jeu, mais bof, il n'apporte pas grand chose et terminer sur le dernier vers du quatrain précédent m'aurait plu davantage. " Il pleut comme vache qui pisse..." La forme est néoclassique (proposée ainsi?), la lecture n'est pas désagréable mais c'est tout de même dommage ces "e" non élidés . Mais la catégorie l'accepte. Ca m'aurait bien plu la réflexion sur l'enfer du jeu, l'engrenage, l'addiction et le surendettement s'en suivant. Mais c'est le choix de l'auteur. |
Annick
17/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime les jeux de mots qui renvoient à l'univers du jeu, du casino.
La syntaxe est tout à fait correcte, je veux dire qu'elle n'est pas torturée, les vers sont simples et fluides. Le personnage est bien campé, bravo ! Je verrais bien ce texte sous la forme d'une chanson qui mettrait en valeur le contenu dense. La déconvenue du joueur est bien rendue. Et ce brin de muguet espéré, au fond de l'impasse, (être dans l'impasse) est un brin d'espoir : "Au fond de l’impasse du Guet, Je rêve d’un brin de muguet. Je vais sûrement me refaire, Il me reste du somnifère." J'ai beaucoup aimé ce portrait vivant et juste. |
Anonyme
17/9/2022
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Avertissement d'usage : j'ai un ton, ne le prenez pas mal, il n'est pas dirigé contre l'auteur, c'est mon ton, j'ai le même à la maison. Ceci étant dit. Je n'ai pas été séduite par cette oeuvre. Pour moi, mais je suis difficile, ça manque de force évocatrice. Les mots posés sont issus du monde du jeu, mais parfois utilisés de manière étrange (je rêve d'une martingale inexorable et cérébrale par exemple, la martingale étant une manière de gagner au jeu après des calculs de probabilités, inexorable me semble en décalage, il ne "colle" pas avec martingale, et cérébrale arrive en pléonasme de martingale) voire maladroite (les jetons sont des pensées fades, habiles sans la dérobade par exemple, ici aussi j'ai du mal avec l'association jetons et pensées, même si on prend jetons pour la peur, je trouve ça limite) ou carrément intransposable à mon esprit étriqué (les chats qui glapissent, j'ai jamais entendu, mais ça doit être bizarre)... Du coup, je me perds dans les correspondances que veut me proposer l'auteur. Alors que je suis une fervente joueuse de poker TH depuis des années (j'ai même poussé le vice jusqu'au jeu à Las Vegas), je ne me suis pas sentie en lieux familiers dans votre poésie. Peut-être que si vous aviez tapé la carte ? Et encore. Si les octosyllabes sont généralement ma tasse de thé, car elles apportent une facilité rythmique certaine, ici, je suis arrêtée par les "e" non élidés et les rimes assez faiblardes dans l'ensemble. La longueur du poème aurait permis une mise en abîme du jeu, quelque chose qui nous ferait dire en fin de lecture "ouah, quand même oui", à l'image des battements de coeur qui chutent et de la sueur froide qui prend quand on perd, gros qui plus est. Ici, sous la touche comique (qui n'a pas fonctionnée sur moi) il n'y a en fait pas énormément de profondeur. Avec mes excuses les plus sincères pour ne pas avoir su m'immerger dans votre univers, cette fois. Une prochaine fois, j'espère. |
Provencao
18/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Lotier,
"Vais-je donc déposer ici Jusqu’au cadet de mes soucis ? L’espace a des moiteurs d’alcôve Et des teintes de gris et mauve.' Le ton est donné... votre poésie m'invite à reconnaître, je dirais la force de la caricature dans la concoction de votre écrit. Vous avez su conjuguer le concept du jeu de hasard et la puissance évocatrice des tables de jeu. Vous avez su , aussi, me faire découvrir ce réel que je ne connais pas, qui dépasse le raisonnement et le symbole... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Robot
18/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai vu dans ce texte, au travers de l'image du joueur, une variation sur l'illusion et de la dépendance. Le décor, l'ambiance, l'excitation - illusions - Et malgré la sortie désenchantée au petit matin l'illusion de se refaire. Et pourtant, certains vers, comme les deux premiers montrent bien que le joueur n'est pas dupe, qu'il est conscient de l'emprise de l'addiction.
Les octosyllabes rythment bien la frénésie du joueur pris dans sa passion. |
Yannblev
18/9/2022
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Bonjour Lotier,
D’une addiction à l’autre on sent que vous avez misé sur les mots, voire joué avec, pour mettre en scène cette personnalité particulière du joueur compulsif. Je ne connais rien à l’ambiance d’un casino et je suis trop cartésien pour reconnaître quelque valeur émotionnelle ou intellectuelle au hasard. Cependant vous avez, avec un texte au rythme un peu saccadé et des assonances sans complexité ni complexe, su rendre assez justement cette ambiance particulière qui semble doper et retenir les joueurs invétérés. La débâcle qui est leur lot à terme et fait sans doute partie du jeu est juste évoquée, on aimerait peut-être un connaître un peu plus. Merci du moment. |
Lotier
19/9/2022
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Voir compléments ici :
http://www.oniris.be/forum/merci-pour-faites-vos-jeux-t30572s0.html Cordialement Lotier |
Myndie
19/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lotier,
Avant tout je tiens à saluer le retour sur Oniris d'une plume talentueuse à l'inspiration originale, aussi à l'aise dans l'humour que dans le calligramme surréaliste. Quand on parle d'originalité : voici un thème fort peu abordé, l'addiction au jeu. Tu as réussi l'exploit de faire décoller une réalité qui, traitée de manière journalistique, eût semblé plutôt rasoir. Le brin d'ironie bien sûr. Mais sans aucun doute aussi le choix de l'octosyllabe qui donne au poème son ton enlevé et son rendu quasi cinématographique. C'est ainsi qu'on entre dans chaque scène comme on entrerait dans une valse : valse des jetons, roulis des numéros et valse des pensées : espoir, angoisse, désespoir et certitude, en somme ce qui fait le mental du drogué des jeux. J'aime particulièrement l'image : « des chats de gouttière glapissent, Il pleut comme vache qui pisse » Mon côté glauque sans doute ;-D. Il y a de la joie dans ce poème, malgré son côté sombre. Il fallait y penser. Bravo Lotier. J'ose espérer que tout ceci n'est pas du vécu!^^ |
Donaldo75
24/9/2022
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Salut Lotier,
Le thème est intéressant et personnellement je trouve qu'il a du potentiel ; en clair, il y avait de la place pour taper fort sur ce que tu exposes avec l'addiction, la lose, l'imagerie des casinos j'en passe et des plus clinquants. Je pense malheureusement que le format a inhibé tout ceci, à l'instar de la rime qui réduit le champ des possibles - et c'est dommage quand on pense aux nombres de combinaisons possibles à la roulette, par exemple - et aplatit le décor. Léo Ferré (et Bernard Lavilliers quelques années plus tard) chantait ces vers de Louis Aragon : « Tout est affaire de décor, changer de lit, changer de corps À quoi bon puisque c'est encore, moi qui moi-même me trahis » Et c’est de cette manière que je vois le jeu, les casinos – ne sont-ils pas les lits du joueur ? – et cette fatalité. Et je crois que ce destin couru d’avance mérite de ne pas se contraindre. En espérant que ce commentaire soit utile. |