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Cyrill
27/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Et vous avez bien raison de ne pas la renier ! Ce "romantisme révolutionnaire", suranné peut-être, n'est pas sans une petite prise de recul il me semble : j'ai cru déceler un brin d'ironie dans vos propos, à certains endroits.
Malgré ça il y de l'enthousiasme, un élan naïf (ce n'est pas péjoratif du tout) étayé par un vocabulaire parfois dithyrambique, faisant appel à beaucoup de champs lexicaux (l'espace, l'eau...) ; parfois teinté de nostalgie, avec tous ces petits détails qui mettent de l'émotion et de la réalité. J'aime beaucoup les mots, les phrases, qui reviennent en changeant un peu et donnent de l'unité au texte, "Léa n'avait pas froid" => "plus froid" ... Même chose pour "barricade" qui se meut en "barrage", "rempart" ou "montagne", "muraille", et qui s'égraine le long du récit. Serge me fait rire, avec son côté "intello", mais qui n'oublie pas de verser dans la poésie tout de même. Superbe : "Se tut le violon de Luca. " Ça vous fait froid dans le dos, frissons garantis. C'est pléthorique, je dirais presque trop. Le texte aurait peut-être gagné à se défaire d'un qualificatif là où il y en a deux, ou d'une métaphore là où il en a deux, dans la même phrase, comme ici : "Une marée noire lui montait jusqu’à la poitrine, une marée remuait sa vie intime, elle la submergeait, elle soufflait un vent glacial sur son âme meurtrie, fragile. " J'ai remarqué quelques assonances et allitérations, rimes en fait, comme ici que je découpe en vers (mais c'est justement intéressant de les découvrir dans la prose, et j'ai l’œil !) : "On transporte toute vie vers les étoiles, on emporte tout vers l’idéal. Nous irons occuper les horizons. Laissons les canons, le fric et les patrons." J'ai lu avec grand plaisir, et comme je l'ai déjà presque dit, une larmichette à partir de "Se tut le violon.." jusqu'aux derniers mots de l’indécrottable Serge qui ne perd pas une miette de ses espérances :) . Ça aurait pu s'arrêter là, de mon point de vue, la dernière phrase coupe un peu l'effet de sa harangue. Merci. |
Robot
15/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Sur un tel thème il n'était pas évident d'introduire l'élément poètique... et pourtant de ce point de vue le texte a réussi a toucher ce qu'il y avait de tragique dans la désillusion de ces espérances.
J'ai apprécié le côté intemporel du récit: Même les prénoms ne situent pas une époque particulière. 1848, 1852, La Commune ou Mai 68, peu importe, on devine une protestation des drapeaux noirs de l'anarchie. Il y a de l'énergie, de l'animation, jusqu'au bout, et même encore lorsque la défaite devient évidente. Une énergie de la jeunesse qui ne croit pas à la fin de son espérance. |
Annick
15/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Je cite le texte : "Nous l’avions construit solide notre rempart, contre les assauts des ennemis du rêve et de l’utopie, contre les tueurs de fantaisie, les forces d’un ordre sombre et gris."
Quels sont ces insurgés ? Je pense à ceux de mai 68, contre l'ordre établi d'une époque révolue. C'est une nouvelle génération après-guerre qui veut vivre, s'amuser, rêver. Les barricades elles-mêmes sont un rempart contre cette société dont ils veulent faire table rase et en même temps, un terrain de jeu : "Nous jouions la révolution autour de nos chimères dans un cortège de fêtes en tourbillons, en impulsives explosions." Serge, le meneur exalté impulse l'élan comme s'il voulait entraîner avec lui toute une génération qu'il veut émancipée, affranchie, celle d'après-guerre et construire un monde nouveau. Utopique ? Qu'importe ! C'est une vague immense, submersive, qui semble porter les insurgés pour engloutir "les vies anciennes". Sur les barricades, on se bat, on joue, on s'aime aussi ! Le couple dénudé et la petite fleur rare "étendard" me font penser au tableau "La liberté guidant le peuple" d'Eugène Delacroix. Florent et Léa, les amoureux, représentent une société libérée de ses tabous, l'humanité retrouvée et un idéal tourné vers la vie, ce besoin de vivre irrépressible. La fin montre un rêve brisée, une vie arrêtée, celle de Léa. C'est une immense force que ce rêve que l'on traîne à bout de bras, incarné par Serge, et qui hurle encore ses espoirs et sa détermination. L'adversaire n'est pas nommé, ou plutôt le narrateur le désigne de façon impersonnelle par "on". (L'ordre public). Le texte est puissant, le contenu dense, foisonnant comme une herbe drue. Trop ? Il est à l'image du rêve porté haut et fort et à n'importe quel prix. La poésie a bien sa place dans ce texte. Elle représente un idéal, un romantisme exacerbé qui fait que tout est possible. Merci pour ce récit poétique rempli de vérité. |
Anonyme
25/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai lu comme l'allégorie de l'idéal d'une jeunesse toute en démesure, dans ses fougues, ses passions et ses combats contre l'autorité, forcément estimée répressive, empêcheuse de tourner en rond, dans ces heures de prime jeunesse, où l'on se croit injustement persécuté.
Tous les ingrédients sont réunis. L'amour, la révolte, l'idéal qui porte aux barricades, et la mort inévitable au bout du fusil. Les trois protagonistes, personnifiant les points majeurs. Serge, la voix de cet idéal pur et sombre. Les amours passionnés de Florent et Léa, comme le passage initiatique vers l'âge adulte qui laissera Léa (la jeunesse et son idéal), morte sur le carreau. Peu importe, vraiment, si je me trompe. J'ai aimé le tourbillon dans lequel vous avez réussi à m'envelopper. Le récit poétique trouve toute sa dimension dans votre belle démonstration. Merci infiniment Louis. Cat EDIT : ce premier jet étant spontané suite à ma lecture, il n'est pas dit que je ne revienne pas étoffer mon commentaire, car je me rends compte que j'ai oublié le violon de Luca... le supplément, par ici |
Corto
15/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voici une belle construction assumant son second degré.
Les descriptions, les élans, les projets, les espoirs, les dangers, le refus de voir le réel, tout se regarde par le dessus. Sommes-nous en 1848 ? 1871 ?, 2010 ?, 2011 ? en France, à Tunis, au Caire ? Peu importe, ce texte n'est pas fait pour s'occuper du temps ou du lieu. Il montre ce qui mobilise les énergies et les forces vitales, qu'elles soient vécues dans un collectif ou dans une relation duale. En ce sens ce récit rejoint magnifiquement celui de l'humain qui porte son projet et le pousse jusqu'au delà de toute limite. Pour moi une superbe illustration de "Soyons raisonnables, demandons l'impossible..." Bravo |
Anonyme
15/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai bien vu passer ce récit en Espace Lecture, et l'ai trouvé marquant, mais j'avoue avoir reculé devant le commentaire parce que, pour moi, l'opération était compliquée.
En effet, ce texte m'inspire des sentiments mitigés. D'une part j'y perçois de l'ampleur dans l'écriture et apprécie son côté « tête dans les étoiles », d'autre part j'en trouve la thématique facile ; la liberté passe par la révolte, la révolte s'illustre par la barricade, l'utopie fleurit face à la menace de la répression qui finit par tout écraser. Si allégorie il y a, comme elle me paraît transparente ! Par ailleurs, je note ce qui m'apparaît comme une distribution archi-patriarcale des rôles que je trouve regrettable dans un poème chantant l'utopie. Le « meneur » est un jeune homme beau parleur conduisant les troupes, il séduit la frêle jeune fille rongée par sa vie de soumission et la révèle à elle-même pendant le bref printemps que leur accorde la vie... Désolée, je n'adhère pas à une intrigue où l'initiative est forcément masculine face à la féminine, bientôt défunte, passivité. D'où mon ambivalence devant ce récit malgré l'écriture aux accents épiques plutôt convaincants à mon avis. |
Vincente
16/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La fin !
Quelle fin ! qui porte tout l'édifice, cette barricade arborescente. Le récit, depuis cette fin de lecture poignante, m'apparaît en une arborescence élevée depuis un point pivot qui porte, dans un bel équilibre, tout le contexte, argumenté des faits historiques, des faits émotionnels, des entrelacs idéalistes, des échappées poétiques. On ne peut rester en marge de l'évocation et de ses emportements passionnés. Le récit porte et emporte, a fortiori pour les plus anciens qui ont connu ou ont senti le souffle formidable de mai 68 (si l'on considère que ce sont ces événements qui ont servi de source à ce texte ; gageons que le lieu aurait pu être tout autre ; d'ailleurs, l'auteur ne glisse aucune indication sur ce plan, comme si le l'historicité était sans importance, lui conférant ainsi une universalité certaine). Dans ma lecture, après un parcours "introductif" dans la première moitié du texte, une sorte de mise en atmosphère, mise en orbite émotionnel, j'ai basculé dans la plongée quasi physique du récit par la première fulgurance d'écriture à partir de "Et Serge psalmodiait". Car ce qu'il exprime ensuite nous fait franchir un mur métaphysique, le ton s'affirme encore plus incantatoire et l'on peut alors se soustrait à l'apesanteur de "l'ancien monde" dès ce passage génial : "Il faudra courir dans les champs de forces, assiéger les châteaux de mer aux tours d’océans, aimer dans les carrières de mer et d’amants, diamants de mer, amants en mille temps, dans les carrières d’aimants, aimantes, amants, à toi, à moi, passionnément." Et puis d'autres très belles saillies éclatent encore avant la terrible chute finale, tragédie qui "justifie" par son horreur le combat qui s'insurge face à ce qui l'a produit. "…notre montagne, notre barricade, notre abri contre le désespoir." "Tous deux écueils de douceurs qui affleure sur l'océan tumultueux de la révolte, de l'émeute, nouveau barrage solide…", l'amour intangible se substituant aux "fragilités" de la barricade pourtant durement physique. "Les rêves gisaient, en sang, sur le sol dévasté." "Du fond de sa poitrine la marée noire était montée"… Il fallait raconter cela. Écrire pour retracer, écrire pour inscrire… dans la mémoire de l'histoire, ici la passion du regard mêlée de pudeur est vraiment à saluer. Le dramatique pousse avec efficacité à l'assentiment et le tragique garde la sobriété impérieuse du deuil. Le récit entend-il au-delà signifier que le deuil de ces lendemains, parallèle à celui emblématique de la jeune Léa, qui devaient chanter n'a pas su non plus faire de son projet révolutionnaire, une réussite "évolutionnaire", la proposition reste "pudiquement" en question, car l'on peut en effet s'interroger ? |
papipoete
16/5/2021
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bonjour Louis
Comme dirait l'autre " c'est du lourd ! " Qui n'a pas au collège, et plus tard en Fac, rêvé de révolte ? Il y eut ceux ; gueules noires, opprimés de penser autrement, esclaves à la peau noire ou peuple sioux, croyants un certain dieu... Votre récit mêle un peu toutes ces luttes, finissant au pied de barricades, que la mitraille vint mater. Votre plume, et ce n'est pas une surprise, peint une fresque gigantesque, où Guernica put s'étendre ; ou bien la commune de Paris ; où l'on joint avec courage le geste à la parole, quand certains coqs baissèrent la crête, quitte à virer casaque dans le fumier... Je ne suis pas compétent, pour juger de la subtilité de votre récit poétique, mais je vois une oeuvre touchante menée de main de maître ! |
Angieblue
16/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Hello,
En effet, il y a beaucoup de poésie dans ce récit. C'est bien rythmé avec de beaux jeux de sonorités en échos. Cette barricade symbolise une quête d'idéal et de liberté par le pouvoir de l'imagination, de la poésie, de la nature, du céleste. Elle fait front à l'oppression, l'injustice, la société de consommation. Mais elle n'est qu'illusion, rêve symbolisé dans le texte par le champ lexical du ciel extrêmement présent (les étoiles, la lune...). Ainsi, le rêve de cette jeunesse monte très haut, rêve de "déménager" vers les étoiles... rêve de "mondes où l'on ne peut jamais mourir", « Porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile dansante", rêve de bâtir une barricade comme une tour de Babel..., mais c'est un rêve de sorcier, et la magie n'existe pas dans le monde terrestre. Ainsi la chute et le retour à la réalité sont vertigineux. À vouloir construire une tour de Babel et voler vers les étoiles comme Icare, ils se sont brûlés les ailes, ce qui est symbolisé par la mort de Léa. Dure punition, dure retour à la réalité. Ils sont condamnés à subir leur condition d'humains. Et la barricade chimérique explose en pluie de pétales renvoyant à ce qu'elle était, un rêve d'idéal éphémère symbolisé par les fleurs dont l'Edelweiss, symbole de l'éternité. Puis l'on a le retour à la terre, à la poussière symbolisé par le corps étendu de Léa qui est aussi la mort d'un idéal incarné par toute une jeunesse. Un récit poétique tragique, mystique et merveilleux. Merci de m'avoir fait danser un instant avec les étoiles: « On déménage le monde, allez, on déménage ! On transporte toute vie vers les étoiles, on emporte tout vers l’idéal." « Allez, on fout le camp de l’autre côté de l’univers, on va boire un verre au bistrot du coin des météores, on va s’enivrer de soleil et s’en mettre plein la lune des liqueurs d’aurore et de crépuscule, on voyagera par comètes express, on fera des maisons sur les ondes, on jouera sur les densités, à chaque instant on vibrera, on ira là où l’on ne peut jamais mourir. » |
hersen
17/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un quelque chose me retient dans ce texte d'adhérer complètement. j'ai tourné autour du mot pendant un moment, puis il faut bien que je me décide.
Le parti-pris de la poésie est prépondérant, il y a une grande recherche dans l'emmêlement du factuel et du dépassement du texte vers des sphères poétiques. l'équilibre est fort juste, car on peut le lire sous ces deux bannières : un récit (quasiment) épique et un long poème. C'est ce point qui rend la lecture pétillante, car on s'attend bien à chaque carrefour une nouveauté, un effet de style, l'agencement imprévu d'une phrase ou bien l'association de deux mots. Faut-il être poète pour ériger une barricade ? il y a sans doute de ça, car c'est ne pas voir la folie qui s'empare du peuple, dont eux seuls en subiront les pertes. L'histoire rappelle bien sûr des manifs récentes, dont certains ne reviendront pas, eux qui croyaient en un monde plus juste, plus équilibrés, plus près de leurs valeurs, de celles qu'ils veulent défendre. Voilà, j'ai fait le tour, c'est ce point qui m'assomme : que de barricade en manif, avec ou sans poésie, ça fait mal. Et que personne ne veut entendre parler de stopper la violence. Elle est trop "nourrissante", sans doute. ben écoute, Louis, je ressors de la lecture essorée comme une chaussette. Mais c'est le rôle de l'écriture, n'est-ce pas ? Alors merci pour la lecture. |
emilia
17/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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La « barricade » et sa symbolique, dans ce récit « fantasmagorique » et foisonnant, devient l’héroïne principale mise en scène à travers quatre personnages, où les « cahiers d’écoliers et les livres » jouent les porte-drapeaux des plus grands poètes, une « barricade/étendard » où la Poésie tiendra un rôle éminent, érigée contre « l’ennui/les ennemis du rêve et de l’utopie/les tueurs de fantaisie » d’un vieux monde usé opposé à la jeunesse ayant pour emblème « une fleur idéale immortelle », le désir d’être « en grève, en rêve » (avec le plaisir de retrouver ce style particulier et si riche de l’auteur), en fête aussi « sur des rivages ludiques », en quête d’absolu, de volupté, d’infini (de « déménager vers les étoiles ») pour s’affranchir du « mal /retrouver les innocences/s’enrager/s’émanciper », dans l’espoir de « s’enivrer de soleil et s’en mettre plein la lune… », de « vibrer à chaque instant et d’aller là où (pense-t-elle) l’on ne peut jamais mourir », comme dans une valse éperdue, « à mille temps » entre ses deux amants passionnés (Léa et Florent) emportés par la foule et célébrant leur fusion dans une sensualité exacerbée, au rythme du violon de Luca… ; une jeunesse impulsive, explosive, en état de vertigineuse ivresse, scandant ses slogans par la voix de Serge, toujours « clamant et psalmodiant » …
À cet instant d’acmé survient la tragédie, lors de l’assaut des forces de l’ordre, où « romantisme et passion » sont réunis pour une composition époustouflante qui se déroule comme dans un film dramatique et bouleversant, au décor grandiose (images et sons), illustrant parfaitement cette fougue idéaliste et révolutionnaire qui anime la jeunesse (et qui me semble-t-il n'est pas tant "surannée"), mais aussi l’aspect illusoire de cette barricade dressée contre le désespoir et qui ne peut qu’emporter l’émotion du lecteur… |
Myo
25/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Toute la fougue de la jeunesse avec ses idéaux et sa révolte. Une barricade qui se dresse comme pour mieux se retrancher dans cet état d'esprit, dans ce temps où tout est encore possible, où tout est encore gorgé de vie.
Ils ont cette force de croire en tous les possibles et d'opposer à la triste réalité, leurs voix et leurs rêves sur un air de fête. Mais les oiseaux ne peuvent rien contre les filets tendus de la force et de l'autorité. Une fin qui fait mal car derrière l'apparente fête se cache la douleur du sacrifice. Mais ce fut le prix à payer pour bien des changements sociétaux. Un texte d'une grande richesse, juste quelques répétitions qui me semblent un peu superflues. Merci du partage |
Salima
27/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Pour commencer par une critique, je trouve qu'en début de texte vous avez fait un trop grand usage des répétitions, qui est un procédé stylistique tellement usité qu'il en devient souvent un tic de langage, une facilité, et que vous pourriez aisément vous en passer, ce qui allègerait le texte.
C'est d'ailleurs ma seule remarque négative. Je trouve ce texte très beau, je le classerais d'ailleurs en prose et pas en poésie. Il a beaucoup de force, d'images, de couleurs, d'émotions, une effervescence de tout ça. Il me rappelle la barricade des Misérables. Et la fin... tragique, mais peut-il en être autrement ? |