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Poésie en prose
Louis : Monsieur B
 Publié le 12/11/15  -  23 commentaires  -  4293 caractères  -  202 lectures    Autres textes du même auteur

Monsieur B bée. Eh bien ?


Monsieur B



Il bée.
L’air béat. Tout ébahi.
Ba ba ba ballet de balles.
Bo bo bo bolée de bulles.
Big et bag
Baguenaude bourrée de billes.
Embobiné, éberlué, il bée.

Béat, mais pas benêt.
Balourd, mais pas ballot.
Bourriquet, mais pas tant que ça.

Il balbutie des mots toujours, et nul ne comprend son babil, sauf les filles de Bollywood qui lui sourient sur écran avec leurs breloques aux poignets, leurs babioles aux chevilles et tous leurs brimborions en bagatelles ; sauf les gentilles filles en Baby Doll qui dansent et chantonnent be-bop, be-bop bop, et lui voudrait qu’on le nomme Bill, ou qu’on l’appelle Bobby, juste avec une touche de bonhomie ; et lui voudrait qu’on lui crie : « Baby ».
Déçu, défait, abonné des quolibets, il bouscule les mots, s’emberlificote, se perd dans un brouillamini à la billebaude, où son bigorne se tarabiscote.
On l’appelle Monsieur B
Pas bébête, pas bêta.
Pas bourru, pas béjaune, et pas bégueule.
Juste boudiné, juste un brin, pas bougrement.

Monsieur B bée. Eh bien ? Eh bien ?
Eh bé, monsieur bégaie, bafouille et parfois bredouille, il baragouine. On se bidonne quand on entend ses balbutiements, et lui se boudine, mais sans se boursoufler à paraître bibendum.
Pas de bobards, pas de blablas, dans sa bouche berlingot.
Pas de paroles qui le feraient prendre pour un barbacole.
Et même s’il brimballe sur le chemin des mots à passer pour une cloche, une baudruche, y compris par les birbe-dabuche et daron, jamais Monsieur B n’abandonne. Il va jusqu’au bout de ses bribes de phrases. Et s’il va bêtifiant et trébuchant sur la grammaire bon enfant, dans son babillage d’apparence élémentaire, il s’en voudrait de barbifier, et souvent se tait.
Pas vraiment barbant, ni embêtant,
Monsieur B
Jamais bêlant.
Ni bourru, ni bouffi.
Ni barbu, ni blafard.
Jamais plombé, Monsieur B bée, et baye le jour aux corneilles, aux grues, toujours aux bois enchantés où courent des fées en falbala ; baye aux bols des bambins bourrés de boules de gomme ; aux bouleaux pleureurs, betula pendula des bords de brume ; aux barrières sur les chemins qui ne mènent à rien ; aux baies de Somme, ou de Bahia de Banderas ; il baye aux baobabs.
Un jour, il le croit, il balochera jusqu’à Bujumbura, avec son boubou, sa calebasse et sa kora.
Un jour, il l’a dit, il fera la nouba, là-bas à Bilbao.
Un jour, il le sait, il ira vers le pays Bélize cueillir les fleurs d’atoumo.

Bien sûr, Monsieur B aime le beau. Et comme il dit, il aime « la boésie ». Monsieur B, on le dit, est un bohème.
Pas un bobo.
Toujours un peu baba.
Sans bibi sur le crâne.
Des papiers-bonbons dans ses poches béantes.
Un jour, il badaudait. Banal ! On le badina, on le brocarda. Bordel ! Lui n’appréciait ni les brouilles ni les bisbilles. Ce jour-là, on ne sait pourquoi, il roula sa bosse, il bourlingua. De Bilbao jusqu’à Bali, pas moins. Et maintenant, Monsieur B, pas abattu, pas bourru, mais babel-homme néo-babylonien, bécote les langues, ça lui va bien, il embellit son bagou de barbarismes fleuris, embrasse le breton avec le belge wallon et le bélarusse.
Bourré de mots, il brandouille un brin.
Mais il s’en balance des blagueurs.
Pas bien, pas bien, pas bien, bougonne-t-il.

Ni ne blâme ni ne braille.
Ne bombarde pas de bouillons gras.
Bougre ! Monsieur B bée.
Se balade,
béat, béant.
Il boirait le ciel et ses nuages, bel et bien.
Buveur de mondes, bibines et doux breuvages,
sa tête ballonne quand bedonne sa bedaine.

Boueux
Mais pas brutal.
Bouseux
Mais pas bestial.

Monsieur B
gobeur de bouches bées,
bâfreur de barbes à papa,
bouffeur de boragos et brunelles,
de badiane,
de berbéris.
Un jour, il se fera la belle.

Bizarre, bègue, baroque,
Monsieur B
Interloque.

Chaque jour, il reprend son b.a.-ba, boit toutes paroles, béat béant, se bonifie dans les jardins publics, sur les bancs où il s’essaie bigrement à débagouler le Boléro de Ravel, et un jour volubile, il le croit bien, il le sent bien, il sera bon bonisseur.


 
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   Mauron   
27/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ah bé! Béat! On bée devant monsieur B! Bon, comment sortir de là?... C'est asez bien dit, assez bien joué, mais c'est un jeu bien connu. Ça ressemble à un lipogramme, à la "Disparition" de Perec (sans la lettre "e", mais ici, il s'agit qu'il y ait toujours la lettre "b"... "qu’a contrario tout mot soit produit sous la sanction d’un tamis contraignant… ». Ainsi cela peut exciter, inciter l'imagination.

Mais ici, la rigueur est moindre, bien des mots n'ont pas la fameuse lettre "b", qui béent donc et bégaient... Ainsi, "interloque"... Mais bien d'autres encore! le ciel et ses nuages (et c'est dommage)... Moi, j'aurais poussé le jeu jusqu'au bout, pas de mot sans b dans ce poème! Barrons les mots sans "b"!

   Pouet   
30/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Hé bé...

J'ai fort apprécié suivre ce monsieur B dans ces bérégrinations un poil loufoques.

Un texte ludique et réjouissant, un bon moment.

Berci

   Anonyme   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bien sûr, on bigle sur les b qui bégaient dès les premiers balbutiements.
Boutades ou boniments bonifient notre approche du texte qui nous berce comme une comptine.

Mais ce n'est pas le seul élément du charme de ce texte. Car les mots ne sont pas jetés là comme dans un marabout bout de ficelle. Ils créent un personnage d'autant plus touchant qu'on le sent empreint d'une fraîcheur, d'une naïveté tout à fait sympathiques. Je dirais même attendrissantes. Séduisantes.
Un Monsieur B homme enfant qui marche au rythme de ses rêves. Un poète, disons le mot.

J'ai beaucoup aimé son univers décalé. J'ai beaucoup aimé ce poème.

   Francis   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ouvrir ses bolets, enfiler ses babouches et pénétrer dans l'univers fantasque de Monsieur B est un réel plaisir ! Un personnage bêlant, très attachant qui aurait oublié de grandir. Merci pour cette brise pleine de poésie et de fraîcheur.

   leni   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour MONSIEUR LOUIS
Vous m'avez manqué dans cette rubrique Et d'emblée je suis ailleurs
Ce texte est une onomatopée C'est un langage qui a pris naissance
à l'époque des cavernes Quand la glotte est descendue dans le cou
l'homo de cette époque a dit ba be bi bo bu Et sauf votre respect Monsieur LOUIS vous avez décrypté votre pierre de rosette Et voilà
"Bo bo bo bolée de bulles" a enfin livré tout sa signification Bien sûr votre"parler" ne sera jamais un slogan Mais par le sourire voire par le rire qu'il déclenche il possède de hautes vertus sédatives Ainsi quand je lis




Un jour, il le croit, il balochera jusqu’à Bujumbura, avec son boubou, sa calebasse et sa kora.
Un jour, il l’a dit, il fera la nouba, là-bas à Bilbao.
Un jour, il le sait, il ira vers le pays Bélize cueillir les fleurs d’atoumo.
J'ai envie de prendre la route avec mon bissac sue l'épaule


ET puis Monsieur B aime la BOESIE
ces vers en sont un bel exemple

l boirait le ciel et ses nuages, bel et bien.
Buveur de mondes, bibines et doux breuvages,
sa tête ballonne quand bedonne sa bedaine.



Pour moi votre texte est un inclassable de l'idéation
MERCI Monsieur LOUiS
Mes sentiments vous les connaissez

Leni Gaston

   Arielle   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Monsieur B est enrhubé, "il aime « la boésie »" mais la boésie l'aime-t-elle ?
Pour ma part je le trouve un peu trop insistant. J'aime bien ces personnages lunaires, bayant aux corneilles, qu'on assimile souvent aux poètes mais la légèreté me semble une de leurs qualités essentielles. Ici, sans être vraiment balourd, monsieur B se perd un peu dans le bonheur de trop en dire, il enfonce le clou avec une obstination qui le dessert, c'est dommage.

   Curwwod   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Monsieur LOUIS,
Quelle virtuosité! Je n'assimile pas votre texte si réjouissant à une de ces performances un peu vaines dont parle un de vos commentateurs et dont sont friands nombre de plasticiens contemporains. On sent dans votre cheminement qui emprunte bien des chemins de traverse, une vraie tendresse pour votre personnage et bien des détours fantaisistes qui ne perdent jamais leur finalité de vue. Votre évocation de ce monsieur B, sorte de professeur Tournesol, est riche de détails touchants et d'inventivité sémantique, sans avoir jamais recours à l'abscons si souvent confondu avec de l'originalisme à tout crin, si bien que ce portrait se laisse déguster comme une friandise.
J'ai adoré ce texte tendre et poétique, dont la forme constitue un tour de force littéraire. Régalez-nous plus souvent de créations de cet acabit.

   Anonyme   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

c’est un texte à la fois ludique et touchant. Pour moi le seul bémol c’est la longueur, car j’ai le sentiment qu’on peut se lasser et un peu perdre Monsieur B de vue, en même temps c’est souvent le lot d’un bègue de voir ses auditeurs bailler plus ou moins ouvertement avant la fin de son discours.

À vous relire

C.

   Cristale   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Beau travail en tautogramme ! Une sacrée performance qui ne faiblit pas malgré la longueur du texte.

C'est drôle, plein d'esprit, Monsieur B est un personnage attachant.
Une poésie en prose dont j'apprécie la prose, un peu moins la poésie, mais dont je reconnais l'excellence de la plume.
J'aime bien.

Bravo et merci Louis.
Cristale

   Vincendix   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne suis baba devant ce babillage. Bon, c'est bien balancé, mais même BB s'y barberait et les bébés bouffis brailleraient.
('B)ommage au Belize il n'y a pas de baobabs, mais il y en a au Benin.

   Anonyme   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Je trouve que l'acrobatie sémantique est bien menée. Mais je dois dire que je me suis quand même un peu ennuyé, surtout par la longueur du propos.

   Damy   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'aime beaucoup les balbutiements de Monsieur B. Un vrai Boète. Le texte se lit dans un seul souffle, de bout en bout, sans perdre baleine (non: haleine). J'ai été embarqué comme dans une berceuse et sans vouloir percer la psychologie du personnage, je me suis pris à l'aimer. J'aimerais le rencontrer pour bavarder bras-dessus, bras-dessous.

Merci, Louis, pour ce réel plaisir de lecture.

   Pepito   
12/11/2015
Bonjour Louis,

Comme souvent dans tes œuvres j'ai trouvé là un personnage fragile et légèrement inadapté à son milieu. Touchant.

Cela a dû être plaisant à écrire. Mais, seul Bémol, j'avais un texte de Bruno en tête. Inlivrable en ce lieu pudibond, il reste plus bercutant... à mon gout. ;-)

Merci pour la lecture.

Pepito

   Anonyme   
12/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un b-bien beau poème ce Monsieur B. Une grande bouffée d'air frais. Beau travail de composition. Je suis béat. Tout ébahi. Vous avez peut-être oublié une chose : le ba-ba bibel !

Bravo !

Wall-E

   Anonyme   
13/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une dégoulinade de B dans tous ses états, et mille bulles d’une joie pétillante à vous lire, Louis.

C’est frais, fou et revigorant en même temps.

J’applaudis le travail immense qu’il y a derrière cette apothéose de naïveté très contrôlée, et balbutie de conserve avec Monsieur B.

Une lecture qui donne la pêche.

Un immense merci pour le plaisir pris.

A relire, indiscutablement.

   Robot   
13/11/2015
Bonjour,
Un bel exercice de style qui cependant n'atteint pas à la valeur de vos précédents textes. Celui - ci est amusant, empli de référence dont je n'ai pas toujours trouvé le sésame (c'est d'ailleurs cela qui m'a donné le plus de plaisir dans cette lecture.) Cependant on finit par se lasser un peu sur la longueur car le procédé de cette sorte de bégaiement devient trop apparent.
Merci cependant pour un moment de lecture somme toute agréable.

   emilia   
14/11/2015
Monsieur B est un personnage très particulier dont le narrateur fait le portrait physique, psychologique et comportemental avec brio. Pour en résumer les grandes lignes, ce « buveur de mots insatiable, friand de synonymes, au point que « nul ne comprend son babil, déçu, défait, abonné des quolibets, confus et désordonné, bégaie, bafouille, bredouille, baragouine… » en jouant avec le dictionnaire, nous expose un vrai festival de mots commençant par la lettre b… ; précisant ce qu’il ne fait pas vraiment, jamais, toujours, il nous fait voyager dans des villes étrangères exotiques, dans des langues différentes, nous apprend un peu de botanique en passant… ; bouffeur, bâfreur, il a quelques rondeurs de bedaine qui bedonne… ; balourd et boudiné, il bataille avec les mots mais, amoureux de la beauté, il en invente même de nouveaux en ajoutant le suffixe à la racine initiale : c’est ainsi qu’il faut sauver Monsieur B « bohème en boésie… », à qui nous souhaitons de réussir un jour sa quête en trouvant les « fleurs d’atoumo », fleurs du Paradis et plante de tous les maux… avec cette grande créativité qui invite le lecteur à revenir sur le texte à plusieurs reprises pour y découvrir toutes les subtilités qu’il contient.
Je rapprocherais volontiers votre Monsieur B de la collection Bonhomme destinée à de jeunes enfants et qui campe souvent avec malice un personnage de monsieur / madame avec une caractéristique allant de Madame Chipie à Monsieur Rêve ainsi que l’album Monsieur A de Claude Ponti dont l’univers poétique et les jeux de mots enchantent le lectorat enfantin, en référence également au talent de Boby Lapointe avec ses astuces sonores comme dans « Ta Katie t’a quitté… »
Un Monsieur B qui pourrait également faire la joie des enseignants et des orthophonistes pour des élèves plus grands car il offre une grande richesse pédagogique grâce au foisonnement du vocabulaire, à cette oralité jubilatoire, aux glissements sémantiques et syntaxiques institués entre les mots qui proposent tout un éventail de nuances intéressant le domaine linguistique… ; merci à vous Monsieur Louis !

   Myndie   
15/11/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Louis,

Eh oui, comme cela a été évoqué, on aurait presque envie de dire "Pérec, Queneau, sortez de ce corps"! :))
Oui mais non.
Oui, par son côté ludique, cet humour qui met à mal la prose traditionnelle et dégonfle l'ennui, votre démarche a des accents oulipiens.
Mais elle en exclut, il me semble, la mathématique, la métaphysique, la pataphysique, les questionnements, en un mot l'intellectualisation délibérée qui résulte des contraintes oulipiennes.

Moi je ne vois ici, une fois de plus qu'un jeu subtilement créatif, un magnifique regard plein de douceur et de tendresse posé sur un de ces personnages si singuliers, un tantinet naïfs, un tantinet lunaires, que vous affectionnez, un monde de légèreté, un conte musical auquel chacun est libre d'associer sa propre petite musique.

Et je retrouve l'habileté avec laquelle l'auteur conduit son lecteur à éprouver la même empathie que celle qu'il ressent.

J'aime beaucoup ce passage :
" baye aux bols des bambins bourrés de boules de gomme ; aux bouleaux pleureurs, betula pendula des bords de brume ; aux barrières sur les chemins qui ne mènent à rien "

Merci Louis pour ce très joli texte.

myndie

   wancyrs   
16/11/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
En slam ce texte aurait été bon, je le crois mieux scandé que lu. Je vois un exercice de style, une recherche de performance plus qu'une envolée lyrique d'une âme sous l'influence d'une émotion forte. Mais la poésie est aussi performance, même si ce mode d'expression ne me rejoint pas trop... Désolé, une autre fois

Wan

   Louisa   
20/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Très beau travail, très original, qui n'est pas sans rappeler les exercices de la babebine, du lipogramme, et autres défis oulipiens.
Le plus difficile, dans le cadre de ces challenges, réside dans l'équilibre entre le respect de la consigne imposée et le sens donné aux phrases. Ici, je trouve que le texte garde du sens. Une consigne imposant exclusivement des mots commençant par la lettre B rendrait à coup sûr absurde, bancal voire incompréhensible un texte aussi long. Je me suis amusée à parcourir cette colossale allitération dont l'entêtante récurrence du [b] finit par devenir drôle.

   jfmoods   
24/11/2015
En vérité, si l'on devait regrouper l'ensemble des textes de Louis sous une même bannière, je crois que celle-ci aurait pour nom « aventure ». Les mots sont des périples. Composer et commenter participent, chez Louis, d'un seul et même mouvement : creuser, avec curiosité, bonheur et bienveillance, dans la texture des mots.

Merci pour ce partage !

   Anonyme   
14/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Merci LOUIS d'avoir par les mots ciseler les contours d'un personnage touchant en la personne de ce Monsieur B. J'ai aimé m'attendrir sur les failles et les rondeurs du personnage débonnaire.
L'exercice acrobatique consistant à pétrir et malaxer chaque mot afin d'en extraire déli-bé-rément cette consonne pour ensuite en refaçonner un autre a été réalisé de main de maître. Bravo ! Le texte me semble un peu long, cependant. Ce monsieur B , un genre de Stan Laurel bedonnant et maladroit, finit par émerger et exister, entre batifolages et balbutiements.

   Eki   
25/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Les B se suivent inlassablement sans être moutons de panurge.

Quel exercice de style, j'imagine ce que ce texte doit représenter comme travail...
Des B sans bredouillage, sans mots emberlificotés, du sens sans bidouillage alambiqué...
Une lecture comme une BD pour les images. Bilal aimerait. Il trouverait beaucoup de charme dans ce brol.

Bravo, monsieur Louis pour cette fantaisie énorme comme une barbapapa !

Eki en reste baba


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