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David
9/10/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Changer de casquette, l'expression n'apparait pas dans le poème, mais le"j'ai pris mon chapeau" du tout début me l'a chantonné un peu. C'est un drôle de symbole, comme avec "être à côté de ses pompes" et ça va parfois ensemble d'ailleurs, un état d'âme traduit par le couvre chef et les chaussures. Le "Eh, tu ne ressembles à rien !" c'est encore un écho de ou des même métaphores j'ai l'impression. Alors qu'au début, la liberté se trouverait dans l'abandon des pompes et du couvre chef usuel, pour "grimper, danser, trousser... " et il y a tout un tas de verbe un peu comme ceux là qui m'illustrent ce qui se passe "à côté des pompes", le second va encore s'accentuer, la double "image de soi" à plat prend sa pente, c'est ma lecture du passage sur l'adret et l'ubac, et ça collerait avec la syntaxe qui devient répétitive, régressive même, mais dans le sens du retour aux sources, enfin, ce n'est pas de l'eau fraiche en l’occurrence. bref, un poème qui fait ce qu'il dit, et au-delà des évocations de titres célèbres, j'ai lu une musique des images, de la syntaxe, quelque chose de poétique et de vraiment hors du vers, celui de la poésie plus commune, sans tomber non plus dans la "poésie de roman", la description de paysages ou de sentiments. |
Anonyme
4/11/2014
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Ce qui me gêne dans ce texte, comme dans "Je fais rire" et "De la dernière pluie", c'est le recours qui me paraît facile à un narrateur "décalé" qui, fait exprès, se révèle en quelque sorte empreint de la sagesse supérieure du contemplatif simplet, celui à qui le monde s'ouvre quand les gens "raisonnables" ne savent pas voir sa beauté et plus généralement ne savent pas savourer la vie.
Alors, bon, c'est votre choix, rien à dire. Comme lectrice, je dois dire que je trouve la ficelle usée. Je pense à "Mangeclous" d'Albert Cohen ; il y a bien pire comme référence, certes ! Le problème, c'est que chez Albert Cohen ce ton particulier accompagne une histoire, des personnages qui interagissent, qui vivent, qui nourrissent le texte. Chez vous, j'ai l'impression que le ton est le texte, que tout repose sur lui. Et, à mon avis, cela ne suffit pas. C'est un peu (toujours à mon avis) comme si vous prépariez un plat avec comme unique ingrédient la cannelle : la cannelle est un accompagnement, elle ne nourrit pas à elle seule. Veuillez pardonner la caricature, c'est pour essayer de m'exprimer un peu plus clairement ! Je choisis de ne pas évaluer parce que, par ailleurs, votre texte me paraît fort bien écrit. Il est certain que mon agacement face à ce qui m'apparaît, sans doute à tort, comme un procédé et un refus de vous engager pleinement dans votre texte, m'empêcherait de donner une évaluation sereine. |
leni
4/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjjour Louis
On choisit le côté qu'on veut Pour certains ce sera la tête à l'ombre les pieds au soleil Ici c'est la vie qui choisit le soleil Une vie c'est plus qu'une sieste Ce texte déjanté a trouvé le ton il est agréable à lire et flirte à déraison je ne vais pas tout citer La finale; " j'ai dressé un rempart ..." est somptueuse Merci Monsieur Louis Admiratif! Leni |
Anonyme
4/11/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je n'apprécie pas le jazz donc la référence citée m'est totalement étrangère. Ce n'est pas pour autant que j'ai fui votre texte, l'abordant avec curiosité. Alors oui, d'emblée on ressent une musique sous-jacente, perceptible derrière chaque terme, tournure, expression. Je ne les relève pas car il y en beaucoup trop, en fait tout le texte est construit sur cette ambiance musicale amenée par des jeux de mots divers et variés. On sent d'ailleurs que vous vous êtes bien amusé ! Cet aspect là, je l'ai bien aimé et il me semble réussi.
Je suis par contre beaucoup moins emballé par le personnage, doux poète, perché dans les étoiles, qui fredonne benoitement sa ritournelle le long des routes. J'ai l'impression d'entendre un hippie en rupture de société, pétard au bec et fleurs dans les cheveux : « Peace and love mes frères ! » Mouais, un peu dépassé tout ça, non ? |
Anonyme
4/11/2014
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Salut Louis (comme Armstrong?)
Contrairement à l'auteur des paroles du célébrissime « On the sunny side on the street », tu ne fais pas dans la brachylogie. Du jazz plein la tête tu te lâches et laisses aller ta plume (ou ton dictaphone) A côté de tes pompes, Tragédien déchaussé, clown blanc, caméléon protéiforme, tu rayonnes sur le trottoir ensoleillé. Au passage, tu adresses un petit clin d'oeil à Renaud « T’as rien à foutre dans mon monde, casse-toi et marche à l’ombre ! » Et tu lorem ipsumises un texte aléatoire à base d'onomatopées, du scat façon Satchmo. Merci Louis, nous arpentons le même trottoir. |
Robot
4/11/2014
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Franchement, j'ai beaucoup aimé ce texte, mais il fallait avoir envie d'y entrer dans ce mur trop peu aéré.
Un découpage, quelques espaces, des renvois, une composition pour lui donner un rythme jazz ou ragtime me l'aurait rendu plus abordable et plus sympathique. Composé comme il l'est il donne une impression sombre qui ne s'accorde pas avec la légèreté dansante pleine d'humour et de lumière que je ressens dans le texte et le sujet. La prose n'est pas qu'un alignement mais aussi un "chant" visuel. ***************arbres ************aux ******grimpe ***je Moi Cela aurait eu de la gueule non ? Et puis quelques notes en fin de texte pour éviter au lecteur de quitter le poème pour aller chercher les références auraient été bienvenues. |
Anonyme
4/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir Louis
Comme il rayonne le soleil du côté de ce texte !! On te suit dans cette escapade d'un optimisme envoûtant. On y rencontre ces inoubliables musicos, chanteurs, chanteuses qui ont fait rayonner ce bon vieux middle-Jazz. De plus on fait la bringue ! Et on se fout de ceux qui veulent rester à l'ombre... Allez, j'embarque mon piano et je te donne rendez-vous à La Nouvelle Orléans pour chanter le " St Louis' blues " en clin d'oeil à Satchmo. |
Pussicat
26/12/2014
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Bonsoir Louis,
Alors, j'ai aimé et j'ai pas aimé, c'est mon côté jazz, mon côté pas de côté. Ce que j'ai aimé c'est l'écriture mais, et j'y reviendrais, avec des bémols, en musique... (!)... et puis le thème, mais là ça pêche à la ligne, à la virgule, à la ponctuation et j'arrête les compliments... la ponctuation, elle ne va pas, ça ne glisse pas, ça ne roule pas, ça ne musicalise pas... Pourquoi toutes ces virgules, ces points dans un texte sur le jazz... et ce BLOC ! ouch ! faut se le faire... Moi j'aurais bien vu de l'air dans ce texte, de l'air écriture, du phrasé vu, lu plutôt. Depuis "J’ai pris mon chapeau, enfilé mon manteau," ... une déclinaison aérée forme/fond. Pourquoi tant de ponctuations... le phrasé jazz peut-être que vous vouliez rendre, mais le problème est que sans aération, le souffle se perd, et les notes, et les touches... La seconde partie est confuse et je ne l'apprécie pas. L'interpellation, et puis vous avez raté le coche du scat : "Lorem ipsum, sum, sum, sum...", vous auriez pu vous éclater et nous offrir un plaisir d'écriture, et c'est juste pas possible ! en jazz !!! Et puis tout se délite, l'écriture n'est aussi soutenue que dans la première partie... "Soleil solo, et.../...et hop et hop opera omnia, et hop." j'accroche pas. Et puis la fin, j'aime pas... la vie est une pute, elle court après ses petits pour les bouffer un point c'est tout, la musique adoucie nos plaies, les lèche, les cicatrise parfois, mais lucide, nous serons toujours du côté sombre sinon, pourquoi écouter de la musique, pourquoi écrire de la musique. Le texte manque d'air, trop de ponctuations, trop coincé. J'ai tout de même pris du plaisir à vous lire... pi ba di ba dim ba dim ba ba ba ba.. ba ba... ba bi da bi doum bi doum ba da bi da bi doum bi dou bi dou dou douuuuuuuuuuuuu dou bi dou ba dam bi dam..... bi dam.... bi bi bi bi bi bi bi bidou bidou bidam badam dam bam... stop ! nulle, vous êtes nulle... suivante, A bientôt de vous lire |
jfmoods
4/3/2015
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Les chaussures sont peut-être l'élément vestimentaire qui marque avec le plus d'évidence la différence fondamentale entre le civilisé et l'indigène, entre le blasé chronique et celui qui sait encore faire resplendir les mille facettes de l'enchantement.
Puisses-tu garder encore longtemps en toi cette part de rêve infiniment précieuse, Louis ! |
Eki
2/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Après avoir étouffé tous les cris de la pénombre, le bonheur nous appelle du côté de l'ensoleillement...Voici un texte jovial, vivant, on ne pouvait pas espérer mieux en ce début de l'année...Comme une soif de joie, une source intarissable à combler toutes les failles du désespoir...Résolument optimistes, les mots dévalent et chassent toute grisaille...
Il y a une forme de résistance, une frénésie à combattre la morosité et à marcher du côté ensoleillé de la vie... |
Eskisse
4/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Louis,
Ce poème en prose pose la question du rôle de la volonté dans la décision d'accueillir joies et beauté. Sortir des "ombres" relève-t-il de notre libre arbitre ? Le protagoniste lui, semble y parvenir mais peut-être n'est-il qu'une construction, un voeu de l'auteur. J'ai beaucoup aimé le style: jeu sur les sonorités, jeu sur les mots qui participent de la mise en joie qui est aussi une marche. La vie est dans le mouvement ! L'idée de personnifier les ombres est très réussie; elles sont comme un diable tentateur auquel le protagoniste résiste. Le portrait du protagoniste" à côté de ses pompes" , haut en couleur, est une véritable célébration de la liberté, de l'absolu ou de l'ivresse ( "toutes les liqueurs, tous les alcools, toutes les rivières de téquila " ) et du mouvement justement. J'ai appris le mot " matassin " Merci d'avoir créé ce funambule déterminé. |