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cervantes
1/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un mot appris dans l'incipit : hiémal.
Sonnet classique s'il en est, dans la forme et aussi (malheureusement!?) dans le fond. Il commence par une très belle image Les arbres décharnés cherchent l’âme des fleurs Qui s’est éteinte hier sous la foudre du givre, mais s’essouffle au frimas de l'hiver avec quelques lieux communs Fulgurant, l’écureuil vole et court pour survivre, En bravant du frimas les mordantes douleurs et débouche sur un dernier tercet banal qui me laisse sur la faim. Au total un côté descriptif qui n'attise en moi nulle émotion. J'apprécie toutefois la versification. |
Miguel
3/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une forme parfaite et une grande force d'évocation ; les détracteurs du classique trouveront ce sonnet trop ... classique ; c'est pour ma part ce pour quoi je le loue. Images, mélodie, fluidité, sensibilité, tout y est. Ces charmes de l'hiver n'empêchent pas d'accueillir volontiers la chute, prometteuse du renouveau.
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papipoete
8/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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"hiémal", voici un mot nouveau qui enrichit mon vocabulaire. Le premier quatrain recèle des alexandrins aux métaphores lumineuses.
Une peinture de l'hiver pleine d'images où l'on frissonne pour la nature toute nue aux frimas; mais le jour viendra de la venue de sa majesté printemps qui resplendira sur la terre renaissante. NB je ne sais si la rime cuivre/givre est admise en classique? Les 5e et 6e vers en l'état se lisent soit jusqu'à "couleurs", soit jusqu'à "automne"; quelle en est la bonne lecture? |
Anonyme
8/12/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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"D'hiver" en "hiver, les mots nous semblent familiers, et le paysage guère différents, et pourtant ici "l'hiver" a mis une très belle parure de mots tous plus riches les uns que les autres, parure, qu'elle étale tout alentour, je suis sous le charme.
Il y a de belles trouvailles : - les arbres décharnés cherchent l'âme des fleurs - la blancheur de la glace a noyé les couleurs - sans oublier la dernière strophe en son entier |
Anonyme
22/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Encore un texte décalé par rapport à la météo actuelle mais l'hiver comme l'automne reste la saison de la neige et du froid dans la mémoire collective, surtout celle des poètes. Cela mis à part, c'est un bon poème avec quelques belles tournures. Notamment le premier quatrain et le tercet ultime. Oui, un bon texte sur l'hiver. |
Anonyme
22/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Louisa... Rien de neuf sous ce ciel hivernal mais un sonnet de belle facture qui décrit parfaitement cette saison que certains trouvent interminable entre automne et printemps.
De belles images, une prosodie classique parfaitement respectée, un poème dans l'air du temps, ça suffit à mon bonheur en ce matin d'hiver. Bien aimé le hiémal de l'incipit, totalement disparu du langage courant et pas si courant en poésie ! Bravo et merci... |
Vincendix
22/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Après les mortes- saisons, revoici l’hiver et malgré la qualité de la prosodie, je ressens un certain ennui dans ce poème, peut-être que le froid gèle les émotions ?
Et puis, je trouve quelques phrases inharmonieuses, « qui s’est éteinte », « le gel crépite fort », « fulgurant, l’écureuil ». J’aurais évité les deux « comme » dans le dernier tercet en remplaçant le premier par telle, d’autant plus que c’est la strophe que je préfère. |
Agueev
22/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une belle et efficace description de l'hiver (qui ne vient toujours pas...). J'aime beaucoup le rythme de ton poème et certaines rimes originales que tu nous offres.
Un poème comme je les aime ! merci |
Francis
22/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bien au chaud, derrière la fenêtre, j'ai lu ce poème à voix haute en observant les branches dénudées du noyer qui griffaient un ciel bas, gris . Chaque alexandrin épousait ce matin frileux, dessiné au fusain. Je me suis attardé sur la dernière strophe que j'ai beaucoup aimée. Merci pour ce partage.
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Anonyme
22/12/2015
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Nous voilà pour le moment mis à l'abri des frimas de l'hiver, que nous dépeint votre bel écrit, plaisant à lire de nouveau, profitons de cette météo clémente.
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Anonyme
22/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Encore un très très beau poème sur le thème de l'hiver, et plus largement de la nature. Outre la poésie servie ici par des images plus sublimes les unes que les autres, je reste admiratif devant la technicité de la prose et la fluidité qui s'en dégage.
Bien à vous, Wall-E |
Ioledane
22/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup de grâce et d’élégance dans ce sonnet maîtrisé.
Les arbres décharnés qui cherchent l’âme des fleurs, le manteau d’émail qui submerge la terre, le frisson du vent qui embrasse et dévêt la colline … Autant d’images bien trouvées et joliment mises en scène. « En bravant du frimas les mordantes douleurs » ou encore « Eblouit de douceur l’esprit » sont plus convenus, et les rimes ne sont pas des plus originales ; cependant la qualité de l’ensemble fait aisément oublier ces petits détails. J’aime beaucoup le vers « Comme une vérité derrière le mensonge » pour évoquer le retour du printemps. |
Anonyme
22/12/2015
a aimé ce texte
Bien
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Un très joli concentré sur l'hiver, cette saison qui parfois nous gèle physiquement comme moralement. Ce poème est mélodie, Félicitations! Et les mots sont bien choisis!
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Anonyme
23/12/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Des associations curieuses dans ce poème : "foudre du givre" ; "le gel crépite" ; "mordantes douleurs" : ici, l'expression me semble malheureuse : la douleur étant une sensation liée à une conséquence, et non une cause : elle ne peut donc être "mordante" (pour moi, en tout cas) La facture du sonnet est très honorable, mais le dernier tercet est supérieur au reste : il contient cette envolée nécessaire à sa clôture. Ce passage : "Comme une vérité derrière le mensonge, Le printemps reviendra," ...je vous l'envie réellement : quelle belle idée ! Je regrette même que vous n'ayez pu faire de ce premier vers du second tercet, la chute de votre sonnet : c'eût été une médaille étincelante. A. |
Pussicat
26/12/2015
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Un poème sur l'hiver sans grande originalité, si ce n'est le premier vers qui, avec rythme, "cherchent l’âme des fleurs", belle image.
"La blancheur de la glace", vous auriez pu trouver mieux comme image, en creusant... Sinon, tout y est : blancheur/ givre/ gel/ glace / frimas / manteau d’émail / La répétition de "comme" à deux vers près est mal venue : //Comme// une vérité derrière le mensonge, Le printemps reviendra, //comme//au réveil un songe Éblouit de douceur l’esprit qui le rêvait. Je pensais que "derrière" portait 4 syllabes, il semble que non. Un sonnet classique agréable à lire, à bientôt |