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dom1
15/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pourquoi petite ville. Est-ce à dire que votre poème ne s'appliquerait pas aux grandes villes ? Ceci dit, très bel écrit.
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Anonyme
30/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
C'est un texte très expressif et j'en aime bien les images : Ces maisons ressérrées comme les moutons, les volets en paupières lasses les haillons de nuages, etc..., etc... Qui donnent à ce poème le vrai poids de l'ennui des jours qui passent lorsque l'on ne possède plus de rêves. J'aurais aimé, peut-être, un peu plus de classicisme mais nous sommes en contemporain. Oui, un très bon texte que termine un très beau vers. EDIT : après avoir lu quelques commentaires qui suivent, commentaires que je ne partage pas, les deux tercets incriminés se rapprochent beaucoup de Brel et de sa peinture féroce (en chanson) de la société en général. ( Les Bourgeois, les Vieux, etc...). |
MissNeko
30/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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On ressent une épaisse chape peser sur cette ville. J y vous plus le temps qui passe que l ennui mais les deux peuvent être liés.
Merci pour ce partage |
Robot
30/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les images pour décrire cette ville où l'on s'ennuie sont bien trouvées. On ressent le désenchantement à la lecture de ce texte.
Très expressifs aussi sont les vers. EDIT: Je reviens après avoir lu certains coms à propos de l'image du narrateur sur les vieilles. Je pense que l'erreur est d'avoir écrit "les" vieilles article défini généralisateur. Si à la place il était écrit "des vieilles" cela aurait atténué le propos en sous entendant "certaines" vielles. Notre langue est subtile. Cela ne retire rien à mon appréciation sur l'expressivité du texte car s'il y a le fond de ce désenchantement (et pourquoi pas) il y a la forme d'un récit qui se lit agréablement et je ne veut pas ostraciser l'auteur qui a droit à son point de vue. |
Sofi
30/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Les images que vosu nous livrez sont bien choisies pour nous faire ressentir la tristesse de cette petite ville un peu trop enfermée sur elle-même.
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Johannes
30/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai fort aimé la lecture de ce texte et des belles images qu'il propose.
Je ne peux qu'adhérer aux commentaires positifs qui ont déjà été publiés. Merci. |
Anonyme
30/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comme elle est sombre cette " petite ville " qui me fait penser à ces villages campagnards qui se dépeuplent.
" On y voit, l’œil mauvais, les poings au creux des hanches, Les vieilles découvrir leurs bouches d’où s’épanche Le fiel du temps qui passe et du manque d’amour." L'amertume aussi me semble présente. Je trouve que ce poème reflète autant la tristesse que l'ennui, qui, pour ma part, ne sont pas systématiquement associés. " Les lourds volets, pareils à des paupières lasses " j'aime cette image. |
jfmoods
30/8/2016
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Pour éviter une répétition et, ainsi, faire le tour des principaux outils de comparaison, j'aurais revu le vers 8...
"Alors, tel un voleur furtif, le soir descend." D'autre part, le complément de lieu du vers 12 m'apparaît plutôt comme une incise. J'aurais mis une virgule à l'hémistiche et une autre en fin de vers. Après un "Vieux bourg" en octosyllabes, le poète se penche, en alexandrins, sur la "Petite ville". A-t-il encore en réserve une "Grande ville" et une "Mégalopole" ? Si oui, une mise en perspective des quatre vaudrait probablement le détour... D'un poids incommensurable (verbe : "se tassent", adjectifs qualificatifs : "lourds", "lasses", "fatigué") et totalement dépourvue de perspectives (adjectifs qualificatifs : "éteinte", "fermés", "sombre", marqueurs temporels : "À jamais", "toujours", "sans fin"), cette évocation ne manque cependant pas de charme. Les deux rejets de groupes nominaux ("Les vieilles" au vers 10, "l'orgue triste des jours" au dernier vers) sont particulièrement expressifs. De même, les trois adjectifs à cadence ascendante ("grave, amère et monocorde"), après la coupe à l'hémistiche du vers 13, sont efficaces. Dans les deux tercets, les enjambements contribuent à renforcer la sensation d'incommensurable ennui véhiculé par le sonnet. Comme dans "Vieux bourg", le champ des perceptions se focalise sur l'ouïe et la vue. Merci pour ce partage ! |
Anonyme
30/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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On y voit un village isolé dans la morne campagne, un soir d'automne. Ennui et grisaille. Très belles images.
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leni
30/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Luciole Sujet difficile soumis à des règles strictes de rédaction
et limitant selon moi à plus de texte convetionel voicides passages qui auraient pu être allégé Les lourds volets D'où s'épanche le fiel du temps qui passe Les rues qui se tordent Il y a par contre de jolies petites perles.... ici c'est superbe: Déchire aux clochetons ses haillons de nuages Je l'ai répété ce vers je ne vous cache pas que j'aurais voulu l'écrire et les deux vers finaux mais surtout le dernier Que mouline sans fin l'orgue triste des jours SUPER AUSSI SANSprétention j'aurais mis Que répète sans fin l'orgue triste des jours je me suis pris au jeu de ces deux derniers vers MERCI je mesius bien amusé Salut cordial LENI |
papipoete
30/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour luciole,
Peu à peu, sur la bourgade tombe le soir, le ciel s'effilochant aux clochetons de l'église . Dans les rues où guette l'ennui, on discute, on palabre, quand d'autres déblatèrent de leurs langues de vipère, jetant leur fiel sur quelque victime . Inlassablement, tel cartons de musique en trous, la complainte de la rue déplie ses couplets, ses refrains à l'orgue des jours . Des vers remarquables tels " Le ciel si fatigué de ses mornes voyages, Ainsi qu'un va-nu-pieds aux bornes s'asseyant ... " NB Je vois bien la scène, que personnellement je situe en 1954, avec les chanteurs de rue, mais aussi " la mère Lapierre " les poings sur ses hanches " invectivant le passant . |
Annick
30/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Des mots choisis pour leur puissance d'évocation, des allitérations qui font écho à la tristesse, à l'ennui et à la monotonie. J'ai l'impression de regarder un vieux village en noir et blanc sur une vieille carte postale où les gens sortaient sur le pas de leur porte pour la photo.
J'aime beaucoup ce poème. Bravo ! |
JulieM
30/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah ces patelins qui se meurent doucement dans le silence et l'ennui, "On y voit, l’œil mauvais, les poings au creux des hanches,
Les vieilles découvrir leurs bouches d’où s’épanche Le fiel du temps qui passe et du manque d’amour.", magnifique image qui rend bien cette guerre perdue d'avance, pleine de rancoeur et de tristesse... Merci. |
Ramana
30/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dommage qu'au huitième vers la césure se trouve après l'article, ce qui constitue une exception qui choque l'oreille habituée au rythme de l'ensemble ; mais à part cela, rien d'autre n'accroche, et la lecture coule aisément.
A part votre parti pris contre les vieilles (pourquoi tant de haine !), les images sont pertinentes pour décrire cette tristesse qui "vient jusque dans nos campagnes hébéter nos fils et nos compagnes". Petit dans mon village, les gens sortaient le soir après le repas, s'asseyaient sur les bancs et les murets, et discutaient jusqu'à la nuit tombante... et puis la télé est arrivée, qui a retenu les habitants dans leurs foyers. Cet outil, dont on a vu croitre au fil des ans la nature malsaine (propagande, futilité, consommation), exerce hélas un pouvoir hypnotique sur une partie de la population. J'ai éloigné de mon quotidien cet engin de malheur, lui préférant de bonnes lectures à défaut de bonnes discussions. |
Anonyme
30/8/2016
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Bonjour luciole... Autant j'avais aimé me promener dans votre Vieux bourg, autant rien ne m'a conquis dans cette petite ville.
Pour ce qui est de la forme du vers 4... "À jamais sont fermés sur le sombre horizon", j'aurais préféré : Sont à jamais fermés sur le sombre horizon. Le vers 8 pourrait également être repris sous une forme plus agréable à la lecture... Par exemple : Comme un voleur furtif alors le soir descend. Le premier tercet m'a fait bondir ! On y voit, l’œil mauvais, les poings au creux des hanches, Les vieilles découvrir leurs bouches d’où s’épanche Le fiel du temps qui passe et du manque d’amour. Vous avez une drôle d'opinion des "vieilles" ! Le fiel du temps qui passe et du manque d'amour... Comme vous y allez ! Je suis un vieil homme vivant le reste de son âge, (merci Joachim Du Bellay) dans une petite ville( ou un gros village selon certains ) et mes voisines, celles que vous appelez avec dédain les "vieilles" ne sont point telles que vous les décrivez. Certes, comme partout, il est préférable d'en éviter quelques unes mais dans l'ensemble mes vieilles sont charmantes, ont l'œil rieur et bien que très souvent veuves (comme votre serviteur !), entourées de leurs familles et amis, l'amour, au sens large du terme, ne semble pas leur faire défaut... Quand au tercet final il confirme ce que les vers précédents laissaient entendre ! Petite ville à éviter coûte que coûte ! Au cœur de ces louanges je serai donc le vilain petit canard qui balance un pavé dans la mare ou, si vous préférez, un bémol sur la portée, mais un bémol sans fiel... et sans appréciation ! |
Anonyme
30/8/2016
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Je partage totalement le point de vue d’Alexandre : le premier tercet est indigne d’être publié sur un site de poésie. Quel manque de respect envers des personnes qui ont la sagesse de l’âge! Certes, il existe des commères, mais si j’osais dire à ma petite fille « vos généralités » sur les personnes âgées de province, je crois qu’elle bondirait. Croyez-vous que l’on s’ennuie à ce point dans nos bourgades? Il me semble que vous ne les connaissez pas.
Je ne note jamais les écrits mais si j’étais obligé de la faire, je crois que je ne trouverais pas l’appréciation que je ressens. Un provincial |
Anonyme
30/8/2016
a aimé ce texte
Pas ↓
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Poésie sur l'ennui ?
Alors je comprends mieux pourquoi. J'ai vécu une lecture lancinante, sans aucun intérêt, poussive, pleine de clichés déjà lu et relu, pas une seule bonne surprise qui tirerait ce sonnet par le haut, bref, je vous ai vu mieux inspirée que cet imbroglio triste à mourir. Je découvre à travers la platitude de votre texte ( poème ? ), mon inaptitude à donner mon avis, vu les commentaires généreux donnés à votre endroit. Je dois donc être un piètre commentateur, mais bon, tant pis, il fallait que j'exprime mon atterrement face à la médiocrité. |
Arielle
31/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" Le fiel du temps qui passe et du manque d'amour"
Tatie Danièle sors de cette complainte ! Tu ne vois pas que tu déranges ! Le fantôme des bisounours ne rôde guère par les rues mornes de ce bourg dont tout, même le ciel, s'est mis à l'unisson de l'orgue de barbarie pour nous insuffler sa tristesse de façon magistrale à mon goût. Viendrait-il à l'esprit d'un lecteur de traîner en justice la Folcoche d'Hevé Bazin pour maltraitance d'enfants dans Vipère au poing ? Va-t-on interdire, dans nos collèges, la lecture des Assis de Rimbaud sous prétexte que la diatribe contre les fonctionnaires est injuste et outrée ? Un personnage n'aurait-t-il plus le droit d'exister que conforme à nos attentes, aimable et généreux comme nous le sommes tous, sans exception, dans la vraie vie ... Je m'interroge sincèrement sur la création littéraire et ce qu'elle autorise ou non. |
Anonyme
31/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir luciole,
J'ai plutôt bien apprécié ce sonnet, mis à part le dernier vers du second quatrain. Je ne suis pas sûr que la syntaxe soit bonne, en tout cas ça m'a heurté à la lecture. Même en relisant, j'ai du mal. Dommage car à part ce petit défaut, le reste est quand même bien rédigé. Wall-E |
bolderire
1/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour, un bien joli poème très imagé et fluide, puis cette forme de langueur engourdissant votre bourgade .Bref, bravo!
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plumette
1/9/2016
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Bonjour Luciole,
voilà un poème que je trouve assez réussi sur la forme et qui délivre des images qui ne sont accessibles, comme "Déchire aux clochetons ses haillons de nuages. Alors, le soir, comme un voleur furtif, descend." j'ai bien aimé l'orgue triste des jours, l'impression d'ennui bien rendue surtout dans le dernier tercet. j'ai beaucoup moins bien ressenti le premier tercet qui généralise quelque chose qui ressemble à un cliché: les vieilles nécessairement médisantes!! Bonne continuation sur ce thème des lieux " chargés" Plumette |
Anonyme
2/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir,
Pour "les vieilles" l'auteur émet une impression, c'est la sienne, il transcrit ce qu'il voit en passant dans ce "village", disons ... Par contre erreur est de faire rimer un singulier avec un pluriel, le sens aussi est "mis à mal" . Sinon, le style est plaisant . Manque un peu de technique, qui sera sûrement vite comblé (le manque). Certains, s'ils lisaient mon poème (pamphlet) sur la ministre CO--SSE pour ses dernières expressions publiques, tomberaient dans les pommes. |
Anonyme
2/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Mais oui, ça existe tout ça. Et en plus c'est joliment dit.
Que demande le peuple ?! Un Néo et/ou Classique qui a de la gueule. Le terme de Va-nu-pied me semble quand même un peu trop suranné. J'aurais autant aimé - Punk-à-chiens -. Vous aviez le même nombre de syllabes et dans la même approche, ce terme aurait fait peut-être tâche aux yeux de certains mais mouche aux miens. Chacun sa sensibilité. Après tout, il semble être ici question d'une ville de moins de 20000 habitants où tout le monde se connait sans se connaitre mais en sait encore plus long sur vous que vous même... Comme qui dirait : une ville de merde. |
FABIO
5/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Vous maitrisez l'art de donner une atmosphère a vos textes.
Et ce n'est pas rien quand on le fait avec des mots qui doivent sonner, se respecter, bomber le torse. tout y est. |
archibald
5/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dis-moi Luciole : tu n’aimes donc pas les vieux ?
Je m’amuse : je suis toujours étonné que certains prennent une expression poétique pour la manifestation d’une idéologie. Les “vieilles” telles que tu les décris, ce n’est pas un mépris affiché pour le troisième âge, juste une image un peu grinçante, qui revêt pour moi une tonalité rimbaldienne. J’aime bien cette ville “animalisée”, décrite comme une vieille bête lasse : un troupeau de moutons, les paupières des volets, les rues qui se tordent… Mais un traitement des rimes un peu plus classique n’aurait sans doute pas nui à ce sonnet. |
widjet
4/11/2016
a aimé ce texte
Bien
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Beaucoup de trouvailles plaisantes, poétiques et visuellement intéressantes :
"Maisons qui se tassent" "Les rues qui se tordent" "On y voit, l’œil mauvais, les poings au creux des hanches" D'autres plus convenues (sans être mauvais): Les volets en paupières Le troupeau de moutons Haillons de nuages Une lourdeur : "À jamais sont fermés sur le sombre horizon" Mais il se dégage une ambiance volontairement morne et le rendu maussade est globalement bien retranscrit. Tristement joli W |