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Poésie libre
Lulu : Parcours
 Publié le 01/10/14  -  11 commentaires  -  771 caractères  -  331 lectures    Autres textes du même auteur

Méditation en corrélation avec le parcours d'un autre.


Parcours



Qui suis-je
Au milieu des algues

Le vent de marée basse
Aux sombres feuilles
Détonne

L'automne palpite
Toutes voiles dehors
Quand l'envie me prend
De te recueillir
En cerneaux de noix

Les parfums se lisent
Dès l'aurore
Entre les filets
Et les tiroirs

L'un d'eux parle de forêts ancestrales
De savoir
Et le mot littérature m'apparaît
Comme une prière
Au fil d'une phrase

Que j'aime à boire à la source
De veines profondes
D'une poésie vécue
Au temps où nous sommes
Chacun de son côté

Comme tous deux réalisés
Face au même océan
Aux mêmes blessures
Aux mêmes pensées

L'appel de la sagesse


 
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   Anonyme   
17/9/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La sagesse s'apprend souvent par la souffrance, on dit souvent d'ailleurs la leçon de la vie.
J'aime beaucoup les images de ce texte.
Celle des cerneaux de noix m'évoque les mains jointes, en coupe, recueillant avec tendresse, ici, l'autre absent ou ses pensées ou les sentiments que l'on a pour lui.
J'aime aussi cette façon de faire ressentir de façon synthétique les multiples impressions de l'environnement : les parfums, l'aurore, les filets de lumières, les tiroirs des armoires de la chambre, les tiroirs des pensées.
Et cette envie de lire de la poésie, pour vivre, pour communier avec l'autre, pour intérioriser et cheminer vers la sagesse.
Merci de ce très beau poème.

   Robot   
18/9/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme souvent, j'ai "dit" ce texte. Il se prononce comme un murmure et l'oralité lui apporte les intonations qui font résonner les vers superbes comme:
"Que j'aime à boire à la source
De veines profondes
D'une poésie vécue
Au temps où nous sommes
Chacun de son côté"
C'est à la fois nostalgique et on ressent l'apaisement d'une âme qui émerge d'une période triste. Voilà une narration qui m'a énormément agréé.
Et une conclusion toute simple mais tellement forte dans sa simplicité justement.

   Francis   
1/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème comme une bouteille jetée à la mer que je lis et qui m'apaise. J'apprécie particulièrement la douceur, la simplicité des mots. Une poésie qui se murmure. Un partage dans lequel l'auteur et le lecteur communient à travers les parfums de l'automne, des rivages iodés, des tiroirs de nos vieux buffets. Pour un instant, ils oublient leurs blessures.

   Anonyme   
1/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour lulu... J'ai retrouvé dans ces vers la douceur d'un certain recueil de poésies que m'avait offert son auteur et qui s'intitule...Dans la chair... Du présent texte se dégage une certaine nostalgie et j'ai retenu ces vers...

Les parfums se lisent
Dès l'aurore
Entre les filets
Et les tiroirs...

Un bon moment de lecture... Merci

   margueritec   
1/10/2014
Poème aux images émouvantes où prière et parole se rejoignent à l'aune d'une sagesse marine.

Merci Lulu de me faire rêver.

   Anonyme   
2/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Lulu,

- "Que j'aime à boire à la source"

Je me demande si il ne serait pas plus correct de supprimer la préposition "à": "Que j'aime boire à la source" déjà pour le message que ces vers expriment et ensuite pour plus de légèreté à la prononciation. D'ailleurs cette strophe je l'a trouve moins réussi:

"Que j'aime à boire à la source
De veines profondes
D'une poésie vécue
Au temps où nous sommes
Chacun de son côté"

les vers: "Au temps où nous sommes
Chacun de son côté"

N'est pas du tout poétique, je trouve le vocabulaire pas du tout très beau. Je pense que cette strophe-là est vraiment à retravailler.

Mis à part ça les images sont très belles, la sérénité se dégage de votre poème et j'ai aimé le rythme tranquille.

   Pimpette   
2/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Que c'est bon:

"Comme tous deux réalisés
Face au même océan
Aux mêmes blessures
Aux mêmes pensées

L'appel de la sagesse"

je salue la sérénité de ce texte....ce n'est pas une voix si courante en poésie...l'automne palpite toutes voiles dehors...

Et un joli titre!

   Anonyme   
2/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Lulu,

J’ai lu « sérénité » dans les commentaires. C’est le mot qui me vient aussi en disant ton poème à voix basse, le murmurant, lèvres à peine closes.
Il m’apaise.

Très belle introduction, les deux premiers vers bien posés m’ont happée vers ce « vent de marée basse aux sombres feuilles détonne l’automne palpite… » puis « face au même océan au mêmes blessures… »

Une belle poésie, à lire et relire, comme un baume sur le cœur.

Ayant appris son importance, j'apprécie l'absence de ponctuation, justement parce qu'elle ponctue ton texte d'une pureté qui lui sied à merveille.

Merci

   Myndie   
5/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Lulu,

Il y a dans ce texte un cheminement particulier, une sensibilité finement exprimée , des mots qui "capturent", une douceur mélancolique qui habille ta réflexion et d'indéniables qualités d'écriture.
Je trouve cette strophe particulièrement riche
"L'automne palpite
Toutes voiles dehors
Quand l'envie me prend
De te recueillir
En cerneaux de noix"

Un très joli poème

   Anonyme   
22/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien
j'ai aimé suivre ce parcours qui s'annonce salé, d'emblée, si l'on s'en tient aux deux premiers vers.
seulement un petit 'twist' à l'oreille, et j'aurais préféré lire

'Au temps où nous sommes
Chacun de notre côté'

mais je chipote, je crois
merci pour cette lecture

   Bidis   
27/1/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C’est fort beau et très nostalgique. C’est prenant.
Je n’aime pas du tout le mot « littérature ». Je trouve le mot « écriture » tellement plus beau. Ou mieux : celui de « poésie » mais il apparaît plus loin. Alors un autre mot peut-être, mais « littérature » me semble si… prosaïque.


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