|
|
Robot
16/11/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai reçu ce récit comme une plongée dans la solitude.
Beaucoup de pudeur. La métaphore de la fumée comparée à la mer m'a d'emblée donné l'envie de poursuivre la lecture. On est à la limite de la douleur qui ne veut pas s'avouer, enfouie au creux d'un repliement volontaire. Ici, c'est le refuge, un lieu protecteur permettant d'échapper à la difficulté de la vie réelle. Je regrette que vous n'ayez pas fait l'effort de rechercher un vrai titre. Je vous propose "immersion en solitude" |
Anonyme
4/11/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Ce texte très intéressant mériterait d'être retravaillé pour devenir excellent. Les images sont souvent étonnantes et justes et les sensations traduites avec une grande force.
|
Anonyme
8/11/2013
a aimé ce texte
Bien
|
Je trouve à ce poème des images frappantes, voire poignantes, surtout dans sa deuxième moitié :
"une clameur pâle comme le visage de l'aube" "croulent nos épaules et la couleur de nos yeux" "C'est si peu une vie à porter pourtant, à accrocher à ses veines enneigées" "cet espoir qui gonfle leur ventre, les fait traîner au sol" "de jolis objets comme gravés de caresses" Mais, par ailleurs, à mon sens l'expression est parfois trop articulée (abondance de subordonnées, de relatives), ce qui empêche l'essor, l'engonce dans du "trop raisonnable". Je pense à des phrases comme : "Là où on ne respire plus que des vapeurs ensorcelantes qui font oublier l'air qui tourne autour de nous" (j'ai failli arrêter ma lecture là, et j'aurais eu tort) "La fumée bleue inonde l'air comme (...) qui tracent dans la chambre comme des lambeaux du ciel" "Il y a longtemps que (...) effondrée dans les flots qui la retiennent toujours" "la mort qui (...) la marche des jours somnambules qui (...)" J'ai l'impression que le poème trouve sa vraie voix à partir de "Je ne sortirai pas" ; avant, il me semble qu'il gagnerait beaucoup à être repris pour épurer son expression, la rendre plus directe et dégager ainsi l'essentiel. |
XM
23/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ce poème est un sac de mots qui pèse lourd. On n'a même pas besoin de le lire (et je ne l'ai que regardé) pour se faire assommer par son poids.
Bravo pour le message. |
Anonyme
14/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Les mots vous percutent et font grand bruit, c'est mordant.
Au premier abord, j'ai été effrayé par cette masse impressionnante de mots, mais au fil de ma lecture, je ressens mieux le pourquoi de cette profusion. Il serait bien difficile de faire autrement. Je suis rentré dans ce flot qui m'a littéralement submergé. Je pense que l'on ne peut pas sortir indemne d'une telle lecture car elle soulève bien des interrogations. Le mal être semble présent, un écrit qui m'a mis bien mal à l'aise, et qui laisse planer comme un malaise. |