L’existence. Quel mot étrange… il représente le fait que nous puissions paraître,
Ce mot a autant de définitions que ce que la terre porte d’êtres.
C’est un paradoxe considérable de savoir qu’un seul mot désigne à lui tout seul autant de différences.
L’existence diffère d’un visage à un autre, d’un sourire à un autre, l’existence,

C’est ce qui fait de nous des êtres tristes ou heureux, pauvres ou riches, sains ou malades.
L’existence donne un sens à la vie : belle, pimentée ou tout simplement fade.
On ne la demande pas c’est elle qui s’offre à nous.
Le cœur se met à battre et pour comprendre ça il y a de quoi devenir fou.

Quitter son existence c’est renoncer à sa vie, renoncer à laisser une trace de soi ici,
C’est renoncer à soi et renoncer à autrui.
Quitter son existence c’est convoler avec la mort et tomber dans l’indifférence.
Si elle nous a été donnée à nous plutôt qu’à un autre, il faut comprendre que l’existence est une chance.

Comme je l’ai dit tout à l’heure l’existence est propre à chacun d’entre nous mais
Beaucoup n’en sont pas rassasié car l’homme est un éternel insatisfait
Il passe son temps à vouloir être quelqu’un d’autre.
Quelqu’un qui n’est pas lui mais qui a la richesse d’un apôtre.

L’homme gaspille sa vie à vouloir être mieux, frôler la perfection
Mais ce mot-là n’a pas trouvé en l’Homme de quoi nourrir sa raison
Nous avons tous notre lot de malheur
Et tout le monde tôt ou tard porte sa douleur
Mais ça, souvent les gens ne veulent pas le voir.
Ils regardent toujours ce qu’il y a au-dessus en oubliant qu’existe aussi le désespoir.
L’existence c’est comme un présent que Dieu nous fait.
Tes parents ont dû te dire que c’est malpoli de refuser alors il te faut l’accepter.
Dis-toi seulement que si ton existence ne te satisfait pas tu es le seul responsable de ton calvaire…
Ta vie c’est toi qui l’écris ! Si t’es pas un bon poète, alors révise tes vers

Si tu veux que tes jours soient meilleurs
Ben prends tes feutres et ton marqueur
Redessine ton existence pour qu’elle soit plus colorée et plus gaie.
Se plaindre c’est subir, subir c’est se laisser mourir et mourir c’est choisir la facilité.

Ton existence c’est ta poésie elle te ressemble tout simplement.
Parce que, même si tu ne l’as pas choisie, tu es libre de lui donner plus que des arguments.
Et si t’as pas le choix pense juste que personne n’est épargné.
Au coin de ta rue y a toujours un inconnu qui rêve le temps d’une seconde de pouvoir être ce que tu es….