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Poésie contemporaine
Luniknat : Pense à moi
 Publié le 02/06/07  -  6 commentaires  -  1186 caractères  -  187 lectures    Autres textes du même auteur

Hymne à la guérison.


Pense à moi



Quand la solitude te prend dans ses bras
Quand dans le fond de ton cœur il fait froid
Quand ta vie s’apparente à une photo du désert
Quand c’est contre toi-même que tu mènes ta guerre

Pense à moi si tu en as envie

Quand tu es avec elle mais que ton cœur est ailleurs
Quand tu te surprends à rêver à des jours meilleurs
Quand ses paroles t’assomment
Quand tous les mots dans ta tête raisonnent

Pense à moi si tu en as envie

Quand tu es seul chez toi
Quand tu te parles même tout bas
Quand tu pleures en cachette
Quand tu marches et que soudain tu t’arrêtes

Pense à moi si tu en as envie

Quand tu regardes tomber la pluie
Quand tu entres dans la froideur de ton lit
Quand tu respires un de ses parfums
Quand tu te demandes quand viendra la fin

Pense à moi si tu en as envie

Quand tes yeux sont épuisés d’avoir trop pleuré
Quand ta bouche aura fini de s’excuser
Quand tes mains pourront à nouveau toucher
Quand ton corps se laissera à nouveau caresser,

Ne pense plus à moi…
Vis,
Tu es guéri…


 
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   roxyleen   
5/6/2007
ca me fait trop penser a une chanson, belle chanson d'ailleurs...

   Luniknat   
6/6/2007
Si c'est à celle de P Obispo que tu fais allusion, je l'avais écrit bien avant.. ça peut paraitre ridicule de le dire mais pourtant c'est vrai. Sauf que lui a le mérite d'etre connu et son texte est bcp plus recherché et stylé que le mien.
Très très belle chanson.

Ce texte est avant tout une bribe de mon vécu.. de toutes façons, qui n'a jamais vécu de décèption amoureuse ?...

   Anonyme   
2/1/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Plusieurs fautes de rime... bras/froid, toi/bas, pluie/lit me gâchent la lecture

   David   
19/2/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour Luniknat,

Ce n'est pas à une chanson de Pascal Obispo que j'ai pensé mais à une plus ancienne de Francis Lalanne :

Citation :
Pense à moi comme je t'aime

extrait :

Promets moi si tu me survis
D'être plus forte que jamais
Je serais toujours dans ta vie
Près de toi, je te promets
Et si la mort me programme
Sur son grand ordinateur
De ne pas en faire un drame
De ne pas en avoir peur

refrain :

Pense à moi, comme je t'aime
Et tu me délivreras
Tu briseras l'anathème
Qui me tiens loin de tes bras
Pense à moi, comme je t'aime
Rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes
Tu verras, on se retrouvera



J'ai pas trouvé la date de la chanson, ni l'album.

J'entends encore le refrain en le copiant collant, comme je l'entendais en lisant le poème à chaque fois que s'écrivait "Pense à moi". Sauf que dans le poème, il y a vingt fois "quand", c'est lourd je trouve, et certains vers sont malheureux :

"Quand ta vie s’apparente à une photo du désert"

Là, dit comme cela, ça tombe particulièrement à plat, voire à contre sens, je trouve ça généralement joli, les déserts, à part au Tchad ou dans d'autres reportages photo dramatiques bien sûr.

"Quand tu es avec elle mais que ton cœur est ailleurs
Quand tu te surprends à rêver à des jours meilleurs
Quand ses paroles t’assomment
Quand tous les mots dans ta tête raisonnent

Pense à moi si tu en as envie"

Dans le second vers, il y a a encore un contresens il me semble, autant laissé cet inconnu rêver tranquillement à des jours meilleurs, c'est pas un état d'âme désagréable au contraire des autres vers.

C'est porté par un refrain connu, avec des lourdeurs et des contresens j'ai trouvé.

   brabant   
16/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Cette déception amoureuse ou ce trop plein d'amour usé/usagé (lol) me semble bien plus habillé en chanson qu'en poème. Elle a d'ailleurs des allures de panacée et dit quand la médication a agi : les trois vers de la dernière "strophe" dont je retiens celui-ci :
"Quand ton corps se laissera de nouveau caresser".

Texte finalement optimiste, le corps du délit permettait d'en douter, mais l'incipit se vérifie sur le fil :
"Vis,
Tu es guéri..."

Bravo !

   Anonyme   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Le plus gros défaut de cet écrit ce sont tous ces "quand", qui effacent à la longue le reste du texte parce qu'ils s'imposent bien trop.

Malheureusement pas grand chose à faire, c'est la tournure de l'écrit qui les détermine, intempestivement. C'est un texte figé qui n'a pas su prendre son envolée, il est pris au piège de la contrainte et n'en sort pas.

J'ai relu ce texte en faisant abstraction de ces "quand", le texte se révèle émouvant, c'est une belle ode à l'amitié, une main tendue le temps de pouvoir se reconstruire. Comme le dit les mots de fin :

" Ne pense plus à moi…
Vis,
Tu es guéri… "

Un texte qui mériterait d'être présenté différemment, car il est intense, et délivre de belles émotions.


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