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papipoete
20/5/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Le film " cheval de guerre " me toucha intensément ; aussi, à travers vos lignes, je vois cet ami de l'homme offrir un dernier rempart contre le froid de Sibérie . Mort, il ouvre ses entrailles pour que continue la vie ; mais dans ces ténèbres de chair, le soldat s'est endormi pour toujours, tout contre son compagnon, au creux de lui . Maintenant, tortures et souffrances peuvent passer leur chemin ...
" ses entrailles de cheval fou, refermées par les aiguilles de glace se sont remplies de pas lourds " . Comme c'est beau ! Un plus aussi, pour la ponctuation, dans ce texte " libre " ! papipoète |
Lulu
7/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Luz,
je n'ai qu'un mot à dire : c'est magnifique ! Il y a les mots, les images, et les émotions qui surgissent. Pour moi, c'est vraiment superbe. C'est plus qu'un tableau, plus qu'une scène. C'est un "cheval de nuit" avec toute la tristesse qui en découle. Je note rarement à ce niveau là, mais c'est amplement mérité, et à l'image de mon émotion. Bonne continuation. |
leni
7/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour LUZ
C'est fort c'est fort comme du rhum agricole ça vous coupe le souffle La plus "noble" conquête de l'homme je retiendrai longtemps cette image Il porte la mémoire d’un soldat mort dans son ventre fendu, Fœtus de sang pétrifié, avorté par le froid blanc de l’aube. je ne peux traduire mon ressenti en mots MES RESPECTS Monsieur LUZ MERCI Salut cordial à vous Leni |
Anonyme
7/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Superbe poème !
Chaque vers offre des images grandioses. " Sur sa poitrine coulent les ombres noires des landes " " Il porte la mémoire d’un soldat mort dans son ventre fendu " " Ses entrailles de cheval fou, refermées par les aiguilles de la glace " Oui, j'aime passionnément. |
Sofi
7/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Emue de lire votre poésie sur le triste sort de cet animal si beau et fier. La communion de l'homme et l'animal jusqu'à la mort.
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Pimpette
7/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Je tremble!
C'est très fort de pouvoir écrire un VRAI poème sur ce sujet atroce! A la lecture haute on voit tout le tableau et l'on sent la douleur émanée peu à peu de la scène... je note très haut bien entendu. |
Anonyme
7/6/2016
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Bonjour
et désolé de…mais à cause de 'il porte la mémoire d’un soldat mort dans son ventre fendu,' je ne peux pas applaudir à votre poème, dont par ailleurs je ne peux (étant ce que je suis, un cheval fourbu…) que louer la 'motivation'… les chevaux morts n'ont rien à foutre des soldats morts…peut-être un poulain mort, pour une jument, peut-être... Et de plus ce n'était pas un cheval fou, mais vous frôlez – il me semble - de si près la vérité, c'est dommage (d'où le saccage)…ce soldat, cet humain…c'est comme une tache indélébile sur le destin chevalin et sur votre poème dans mon esprit…au premier degré, il va sans dire…(le reptilien !) À vous relire Cordialement C. EDIT : je n'avais pas lu l'incipit...du coup j'enlève mon évaluation assez négative, car mes arguments tombent un peu (au moins) à côté, et je suis sûr que votre poème vaut beaucoup mieux que cela...surtout que tout s'emboîte, et que le cheval n'est pas mort. |
letho
7/6/2016
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votre poème contient des mots qui ont du mal à me passer
devant les yeux, malgré l'incontestable lyrisme de l'ensemble. Je suis partagée entre le fond et la forme, avec un coup de coeur pour "Sur sa poitrine coulent les ombres noires des landes Où les bruyères dispersent la douleur des ténèbres" Là, c'est encore la vie, même in extremis |
Agueev
7/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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De la poésie ! de la vraie ! Une scène à la Dormeur du Val aux images crues et des formules très réussies comme :
"Sur sa poitrine coulent les ombres noires des landes Où les bruyères dispersent la douleur des ténèbres". J'approuve et en redemande. |
Pouet
7/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bsr,
Un poème très descriptif que j'ai trouvé agréable à lire. Sur le fond, j'aurais plus vu cela axé sur le "cheval", le soldat m’apparaît un peu superflu. Le premier vers et très joli, le "Et la neige" qui suit casse un peu l'envolée à mon sens. Le "souffle lent" ne me parle pas plus que cela. La première strophe à vrai dire, hormis le premier vers, ne me transcende pas. En revanche la deuxième strophe est très réussie. De la belle poésie portée par un propos fort, ça me cause. Même si le vers "Il porte la mémoire d’un soldat mort dans son ventre fendu", comme évoqué au début de mon commentaire, peut sembler étrange. Comme si on éludait la souffrance de l'animal. La fin retombe un peu je trouve, le "cheval fou" par exemple, on peut trouver mieux je crois. Et la répétition de "neige" me gêne un brin dans un poème si court. Pour ma part je suis donc un peu mitigé mais cela reste un poème de belle facture. edit: oups, je viens de lire les com précédents et notamment celui de corbivan... Il se trouve que je n'ai pas lu l'incipit non plus, ça craint mais bon. Mais mon "évaluation" ne tenait pas compte de cet aspect, m'attachant plus au formel, donc pas de changement de note, l'honneur est sauf.... Après quand on lit un recueil de poèmes, y a pas d'incipit donc bon. Et le lecteur a aussi le droit d'être neuneu non mais! ;) |
plumette
8/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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une étrangeté se dégage de ce texte qui me reste un peu obscur.
j'y sens une progression dramatique de strophe en strophe. je suis saisie par: "Il porte la mémoire d’un soldat mort dans son ventre fendu, Fœtus de sang pétrifié, avorté par le froid blanc de l’aube." Quelle force! Plumette |
Anonyme
8/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est beau, c'est fin, il y a un style fort et marqué.
Chapeau ! |
LenineBosquet
9/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un beau texte, le thème surtout me touche. Je trouve la souffrance animale durant nos guerres humaines tout aussi terrible que nos propres douleurs. Dernièrement de belles images restaurées, colorisées de celle de 14-18 sur les chevaux justement m'ont bouleversé.
Je regrette un peu que votre poème soit en forme libre, mais bon, c'est votre choix et le résultat reste une réussite. Merci! |
Anonyme
10/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne peux que me joindre aux louanges précédentes pour ce poème court et efficace.
Je n'aurais jamais imaginé que l'on puisse s'abriter dans le ventre d'un cheval jusqu'à ce que je visionne - The revenant - où l'on peut voir à un moment ce genre de scène (même si ce n'est qu'un film). On pourrait ici bien évidemment s'apitoyer d'avantage sur le sort de ce cheval tout au moins au premier abord mais il n'en est rien : "Foetus de sang pétrifié" pour désigner le soldat a de quoi glacer le sang à la lecture. (désolé je n'ai pas pu m'en empêcher) Mais plus sérieusement, ce poème pose aussi quelque part la question de savoir vers quoi l'instinct de survie est capable de nous pousser... |
Zoe-Pivers
11/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le sujet est bien servi, ça glace les sangs et remue les tripes...
Des images que l'on voudrait chasser mais qui restent marquées tant elles ont d'impact. Je ne sais pas si je dois dire merci du coup :) En tous cas j'aime beaucoup Belle journée Zoé |
Sylvaine
12/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un beau poème, qui doit sa force à sa densité de diamant noir. Belles images, sobres et frappantes à la fois. Le texte me toucherait même si je n'aimais pas les chevaux comme je les aime, mais il m'émeut d'autant plus. Et j'apprécie particulièrement cette façon d'unir l'homme et l'animal sans hiérarchie, semblables qu'ils sont dans leur être-même de vivants voués au même destin définitif.
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JulieM
18/7/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Une poésie forte, impressionnante de justesse dans laquelle les mots sont plus puissants que des photos choc.
Je n'ignorais pas le sort des chevaux morts, refuge ultime de ces soldats ou nourriture des jours de famine, mais ceci est évoqué avec un tel brio, que je n'oublierai jamais ce texte. Un seul bémol: trop court. |
Goelette
23/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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La force des certaines images
" Sur sa poitrine coulent les ombres noires des landes Où les bruyères dispersent la douleur des ténèbres. " en contraste avec le tableau initial, presque tranquille "Le cheval est là, il attend. Son souffle est lent, " donnent une vraie puissance poétique et tragique à ce superbe texte qui "porte la mémoire" d'une guerre effroyable. La sobriété du final est à couper le souffle |
Anonyme
3/5/2020
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Très belle idée de parler de ces anciens combattants restés dans la nuit de l'histoire
qui n'ont pas de monuments aux morts et qui n'ont que la boucherie chevaline pour les survivants. Je n'ai lu qu'une seule fois un texte sur les chevaux de la guerre les chevaux pris dans les glaces d'un lac gelé en Finlande et raconté par Malaparte dans Kaputt |