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Anonyme
25/10/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Superbe ! Je vous remercie de m'avoir sortie un instant de l'univers tout urbain et/ou fictionnel où j'évolue d'ordinaire pour me projeter dans cet atelier qui sent l'huile de machine tandis que dehors s'ébat la nature éternelle. Une très belle réussite je trouve que votre écriture visuelle, sensuelle, qui m'immerge dans ce carambolage entre univers humain où règne la technique et campagne qui s'en fiche bien, de la technique.
J'applaudis aussi l'avant-dernier paragraphe, quand le chien-loup ramène la nature près de l'humain au labeur ; même, elle le "veille de son œil noir" que j'imagine aussitôt désapprobateur. L'humain n'est jamais qu'un élément transitoire dans l'ensemble vivant, les moutons sont ruisseau envahissant son chemin et le taureau use le poteau téléphonique : malgré la puissance du tour Ernault-Somua, on sait bien qui durera le plus longtemps… Bref, à mes yeux un poème puissant, intelligent et sensible. Grand bravo. Un bémol, cela dit, pour votre choix de l'italique sur les vers évoquant la nature à l'extérieur. J'ai le sentiment que, pour le coup, le parti pris typographique appuie trop sur l'intention. |
papipoete
30/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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libre
On peut versifier sur tout, surtout quand son sujet prête à sourire, et étonner comme ici où un artisan travaille, tout simplement sur son vieux " tour Ernault-Somua ". Et chaque étape montre, fait entendre le chant de la perceuse de la fraiseuse... alors que dans un coin, le chien-loup veille... NB un sujet très original sur la vie, loin du Rossignol ou de la rivière paisible ; mais c'est rendre hommage à qui travaille, jusqu'au soir quand le vieux tour " s'éteint en grinçant du mandrin... " Le tableau put être figé, que non bien au contraire ! et chaque engin, chaque outil se fait remarquer. Chaque petit signe du dehors est un régal des yeux, et le maître des lieux se montre vrai poète ! papipoète |
Eskisse
9/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
Un poème aussi visuel que sonore, nos sens sont sollicités. On pourrait en faire un film d'animation tant vous donnez vie aux objets, l'atelier vit de tout ce grouillement d'outils. J'ai bien aimé l'alternance intérieur / extérieur qui encore une fois célèbre la vie champêtre. Particulièrement aimé le taureau et son poteau téléphonique et le ruisseau de moutons. |
Corto
8/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Mais oui on y est. L'atelier du Père X... vibre et bourdonne, tandis que tout autour la nature vit à son rythme.
Vos descriptions sont précises, avec un fort parfum de réel. Le tout est plutôt rude, viril (oserai-je) avec ces "abeilles métalliques", le tungstène qui "force l’espace de sa lame" et même la "gelée blanche brûle l’herbe rase". Les animaux ne sont pas de doux anges "taureau" "faucon" "chien-loup" avant que vous nous accordiez un peu de répit avec le dernier vers. Votre œil est incisif et vous avez superbement rendu l'ambiance. J'apprécie la présentation visuelle, dans et hors de l'atelier. Bravo. |
hersen
10/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Le thème est très original, le tableau bien exposé.
Un peu trop bien exposé ? Même si j'y suis sensible, je trouve que par ce présent... très présent l'image est figée. J'aurais bien vu que les parties en italique joue davantage sur la temporalité pour donner un peu de vie, en contraste avec l'atelier où on travaille sur un vieux tour. Malgré ces remarques, j'apprécie néanmoins cette poésie qui donne une idée de la vie à la campagne où, entre animaux et bricolage, il faut savoir tout faire pour survivre. Merci de la lecture ! |
saintsorlin
11/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Luz,
j'aime beaucoup votre mise en lumière de l'atelier. Le rythme syncopé et l'alternance des séquences liées à la nature environnante. Merci pour cet agréable moment. |
Pouet
12/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Slt,
j'ai beaucoup aimé cette évocation très visuelle, prenante. Un peu en forme de haïkus étalés... Ici la nature se mêle à la mécanique qui devient presque vivante: "bourdonnent les abeilles mécaniques", "La fraiseuse et la perceuse ruminent dans leur coin", "les outils s'agrippent tant bien que mal"... J'ai trouvé fort opportun cette rencontre du métal et de la chair si je puis le dire ainsi. Quelques petits traits plus légers aussi comme "des petits riens qui servent à rien du tout". Et puis ce nom propre; "Ernault-Somua" venant donner corps à l'ensemble, rendant plus palpable cet instant de "rouille et paille" dans son évanescence. Bref, j'ai trouvé tout cela vraiment très réussi. Au plaisir. |