Peut-être un pêcheur, en tout cas le texte sort du( lot )
A la grâce des souvenirs, toujours des aulnes 'arbres revenant souvent chez le poète .

"dentelles mauves dans la laitance du ciel immergé."
Joli passage parmi d'autres.
Et l'onde qui revie comme les souvenirs.
Tout est bien trouvé, assemblé, évoqué, on voit les couleurs,ont sent l'eau,la rivière,les ombres , tout est en place ,fermont les yeux et rêvons !
Merci pour le cadeau.

Beaucoup de poésie dans ce poème libre avec l’enchaînement subtil d’images délicates qu’il propose: le premier vers bien sûr et puis “le soleil noie les feuilles des aulnes” ou “ l’onde semble revivre entre mes doigts qui tremblent “
J’aime bien.
“L’écriture du ciel “ qui se reflète et s’inscrit dans le miroir mouvant “des eaux claires “ de la rivière….une belle idée je trouve que je prends au premier et au deuxième degrés.

Bonne chance pour la suite.

En EL
Lebarde

libre
j'ai ouvert cette boîte depuis si longtemps fermée, rangée au coin des souvenirs d'enfance. J'y avais déposé l'onde clame de ma rivière, ses reflets que les remous mettaient en lumière, ce trou plus loin où le noir des profondeurs noyait tout...
NB qui n'a pas cette boîte chez lui, quand les rires, les cris des enfants ont fui ? Un carton de nostalgie qu'on est tenté d'ouvrir... et soit sourire, soit maudire !
Un jolie poème dont les lignes évoquent bien le thème... avec un PLUS pour l'avant-dernière strophe !
papipoète

La vie émerge entre les doigts qui tiennent la photo. J’ai vu celle-ci trembler.
Le plongeon du ciel dans l’eau est une image qui me parle ( ciel immergé ).
Le poème est impressionniste, comme ces reflets sans cesse mouvants, passant de l’ombre à la lumière en un instant.
Il est changeant et s’inscrit dans la vaste question du temps qui passe, ainsi que les nuages le dessinent. J’ai aimé ce dernier distique.

Voici un texte vraiment ancré dans le thème du concours. Et un texte qui tout en développant son sujet nous propose un poème paysager qu'une photographie fait ressurgir de "la boîte à souvenirs" Une poésie lumineuse et paisible dans lequel la mémoire ravive la lumière et les contrastes.
Je retiens ce passage que j'ai, parmi d'autres, apprécié particulièrement:

"Les remous ambrés de la gravière
pulsent comme des cœurs entre les ombres,"

L’onde semble revivre entre mes doigts qui tremblent ;
flamboiements et reflets obscurs s’assemblent et dansent.
Ce passage est mon préféré dans votre poème, je le trouve juste, il exprime avec tact l'émotion. Les deux derniers vers en revanche basculent selon moi dans la mièvrerie annoncée, toujours selon moi, par la laitance du ciel immergé. Mon goût, rien d'autre.

Je trouve par ailleurs dommage que vous n'exploitiez pas les possibilités formelles offertes par la catégorie onirienne de « Poésie libre » pour condenser votre expression et lui donner plus d'impact : tous les mots-outils sont là, les articulations grammaticales, la ponctuation, votre poème se compose en somme de « prose qui va à la ligne ». Un choix parfaitement honorable, qui offre à mes yeux l'inconvénient de tenir le sujet à distance, de peiner à convoyer l'immédiateté, l'irrésistible, du souvenir que porte un objet longtemps oublié, soudain redécouvert.

Très bonne poésie qui parle d'une berge
photos d'été...

il y a quelques phrases que j’aime.

boîte à souvenirs,

toile des eaux claires.

Entre un rocher moussu et les salicaires de la berge,

j'aurai aimer participé à ce concours mais je ne serai pas
quoi écrire pour cette poésie.

Et le titre est très bon et bien écris.

Il suffit d'un regard, d'une pause sur une simple photo pour que l'instant figé reprenne vie. Chaque strophe nous offre un tableau vivant, lumineux avec tous les détails de mouvements et de couleurs animant ce souvenir enfoui. De la magie poétique !

Bonjour Concours,

La nostalgie associée à la description bucolique….
Beaucoup de lumière, de douceur, de mouvement dans la description de ces souvenirs.
L’eau de la rivière, le ciel, les nuages, c’est joli, presque un peu trop…
Il manque un brin d’ombre à ce tableau….au sens figuré du terme…

Slt,

j'ai particulièrement apprécié l'entame, les deux premiers vers, ainsi que la quatrième strophe.
J'aime bien l'ensemble que je conçois comme une résurgence mélancolique entre limpidité et remous boueux, mais finalement à la tonalité positive.
Il semble que la lumière "gagne", une clarté tente de nous chatouiller.
Mais c'est bien ça, la clarté. Ou une "résilience existentielle".

J'ai bien aimé ce poème de par ses images, sa fluidité à la lecture et son découpage narratif. Il y a un mélange entre visuel et ressenti, un peu comme si le tableau prenait forme en trois dimensions et pulsait sous mes yeux de lecteur. Le champ lexical continue dans ce sens de fluidité, de souffle poétique. C'est plaisant de lire de la poésie et de se dire que c'est simple alors que je sais qu'au contraire ce n'est pas aisé de paraitre aussi facile.

Bravo !

J'adore le vers 1 particulièrement réussi, l'effet produit par le raccourci fait intervenir la magie de l'instant et de la mémoire.

Et le reste ne déçoit pas. Parmi mes préférés :
"L’onde semble revivre entre mes doigts qui tremblent ;
flamboiements et reflets obscurs s’assemblent et dansent."

Vers qui transfigurent l'eau et la lumière en chorégraphie ( art d'écrire la danse) comme annoncé dans le titre : 'écriture du ciel".

Cela n'est pas pour me déplaire. Vous avez su chorégraphier l'ombre et la lumière.
Merci du partage.

Très joli tableau d'un coin de nature aimé et remonté de l'enfance.

On a envie de s'assoir au bord de cette rivière et de la voir avec les yeux de l'auteur. En tout cas moi, j'y suis... le rocher moussu et les salicaires, les dentelles mauves, les remous ambrés de la gravière... tout est vivant, si vivant. Aussi vivant que peuvent l'être les souvenirs des lieux qu'on a aimés.

Merci pour ce beau partage, j'ai beaucoup aimé. Je reste encore un peu assise au bord de l'eau :-)

Bon.
Pas transcendé.
Mon humble ressenti n'a pas trouvé de souffle épique à ce souvenir. Les images ne me parlent pas. Pourtant ce genre de souvenir devrait rebondir sur les rochers battu par le froid courant des rivières que j'ai empruntées jadis.
Mon âme de poète s'est-elle évaporée ? La fatigue pervertie-t-elle mon jugement ? J'ai lu les commentaires autres, bien que j'en comprenne les motivations, mon âme ne bronche pas à l'écovation de vos souvenirs clairs obscurs.
Mea maxima culpa.

Le premier vers nous donne à sourire, avec le double-sens du mot "rivière", trouvée dans une boîte à bijoux : celle des souvenirs.

Le reste est la description de la photo.
Le mauve, l'ambre et l'azur en sont quelques couleurs.
Mais ces photos montrent aussi "le passage du temps".

Les deux thèmes sont les couleurs de l'été et le passage du temps.
Le texte est à la lisière du thème.

J'ai particulièrement aimé ce texte qui ramène à la lumière un vieux souvenir imprimé sur papier argentique et certainement perdu, jusque là, dans l'obscurité d'un tiroir... et de la mémoire.
Des images soyeuses font émerger des sentiments chatoyants ce qui n'est pas sans me rappeler le film "Et au milieu coule une rivère".

La nostalgie n'est t-elle pas une tristesse douce et joyeuse ?

merci pour vos mots