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poldutor
28/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour
Voilà un texte plein de poésie, le réveil de la nature y est parfaitement suggéré, on ressent la fraicheur de l'eau, et quoi de plus paisible que des vaches au pré, l'aboi des chiens et le rose du granit, tout cela évoque la sérénité d'un lieu, mais soudain le dernier vers m'a provoqué une "secousse" : "... tu es partie en plein soleil, rejoindre le pays des âmes douces." Terrible, mais très beau. Bravo poldutor en E.L |
papipoete
30/9/2024
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très aboutie
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libre
Le ciel de son plus beau bleu, resplendissait et les chants d'oiseau si gais, faisaient un bruit si doux. Les vaches au pré paissaient à la rosée du matin. La nature était en joie, alors que moi... NB la toile est ainsi dressée, que le lecteur s'attend à découvrir une ode légère, avec force couleurs chatoyantes, mais en fait c'est la couleur de ce funeste jour où " tu es partie rejoindre le pays des âmes douces " Faire avec, faire semblant, jusqu'à aller " cueillir des chanterelles que l'aube avait réveillées " Je trouve ce poème si inattendu quant à son dénouement, tout-à-fait touchant. la dernière strophe est ma préférée papipoète |
Cyrill
6/10/2024
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Un soupçon de surréalisme dans le titre : le ciel s’est fait voler la vedette et son bleu. Confirmation dans le corps du poème. Il éclate d’allégresse à chaque vers, cherche du radieux dans le détail et dans l’ensemble. Dans le tangible et dans l’impression. L’humeur de l’aube est à la fête, hommes et bêtes en sont éclaboussés et parviennent sans mal à l’insuffler au lecteur, tous sens aux aguets.
Toute cette liesse de la nature sert d'autant mieux la tristesse du final que c'est un descriptif listé dans un ordre suivant la chronologie du jour et convergeant en successions de zooms photographiques vers la ferme et le deuil l’affligeant. Beau poème, bravo ! |
Donaldo75
6/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
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J’ai beaucoup aimé ce poème et ce dès le premier vers, avec ce ciel qui avait l’air content et dont je n’ai pas eu de mal à imaginer la tronche. Un ciel content, cela ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval aurait dit ma grand-mère parti le rejoindre il y a déjà des lunes. Parce que côté imaginaire, il y a de quoi alimenter un cerveau de lecteur pas trop branché théorèmes, postulats, analyses radiales et tout le toutim. Les chanterelles éveillées par l’aube, ça aussi c’est de l’image forte, à la limite du Lewis Carroll. La force de ce poème, son ultime qualité, réside dans la dernière strophe alimentée en tonalité par ce qui a précédé et allant progressivement vers ce qui constitue le fond et dont ma lecture a réconcilié naturellement la matière.
C’est fort. Bravo ! |
Cox
6/10/2024
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Bonjour!
Je lis régulièrement les poèmes proposés par le site, mais commente assez rarement ces derniers temps parce que j'ai de plus en plus de mal à être emporté par les poèmes. Je me fais vieux et grincheux 😁 Je viens ici déroger à cette mauvaise habitude, à cause d'un petit coup de coeur sur ces vers bourrés d'images évocatrices et originales (qu'est-ce que ça fait du bien de ne pas relire un poème conçu comme un recyclage des mêmes métaphores ayant cours depuis le XVIIème) Ici, le paysage est coloré, joyeux, pour la nature qui s'éveille. Le ciel est bleu comme un oiseau, et la rosée, violette sous le regard encore embrumé de l'aube qui baille et répand sa lumière comme une haleine matinale sur la scène. Comment c'est joli sa mère... On file cette image avec le souffle des vaches qui embrume un peu plus l'etang, comme pour établir un liant entre les paragraphes, mais aussi un lien entre le décor et ses habitants. Petit à petit, on "zoome" pour se rapprocher de la vie qui s'éveille, mais on fait ça artistement avec de belles transitions. Les chanterelles se tiennent droit, déjà debout, émergant de leurs rêves nocturnes dans la mousse. La main du narrateur vient les cueillir : paysage->faune->personnage, le zoom continue tout en douceur, prenant son temps dans ce petit matin paisible. À la dernière strophe, nous voilà tout à fait réveillés et les images sont plus vives. Les chiens crient et les écureuils flamboient dans les arbres; la quiétude des premières heures encore endeuillées de la nuit s'est déjà envolée. Et puisqu'on ne rêve plus, on se souvient. Une chute joliment amenée par tout le reste. Il fait beau, beau mais la douleur reste là. C'est dur de mourir au printemps, il paraît. Beaucoup de délicatesse. Une agréable lecture, merci! |
Eskisse
6/10/2024
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Je me dis souvent lorsque le ciel se pare d'un bleu pur, comment est-ce possible ? comment peut-il outrageusement être bleu quand il est concomitant avec des peines, des drames qui contrastent avec lui qui éclate bleu.
Et voilà une poésie qui illustre ce "choc" des contrastes : un paysage qui vit quand la mort est à l'oeuvre presque silencieusement. Et voilà une poésie qui vient coller à mon malaise devant le ciel bleu, une poésie qui met en mot ce que vous ressentiez et que vous ne pouviez exprimer .... Bravo ! |
Ornicar
6/10/2024
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Sacré "bleu" que celui-ci !
Je m'attendais à lire une ode à la nature et les deux derniers vers m'ont cueilli par surprise. par traitrise même. Un peu comme dans le "Dormeur du val", sauf que là, circonstance aggravante, rien dans ce qui précède, absolument rien, ne permet au lecteur d'anticiper la chute. Aucun signe avant-coureur. J'ajoute que même sans la chute, je serai venu ici commenter ces vers, tant les images sont réussies. Le premier, intensément poétique avec ce ciel "suspendu au bleu des oiseaux", capte immédiatement l'attention du lecteur et met tout de suite la barre très haut. Magnifiques images encore que cette "haleine de lune noyée" ou ces chanterelles que "l'aube avait réveillées des songes profonds de la mousse". Un grand bravo. |
BlaseSaintLuc
10/10/2024
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Ah, la simplicité du matin calme, le ravissement du ciel limpide et bleu.
L'odeur des violettes dans la fraîcheur des prêts, On a même un écureuil dans le décor, tout est là, simple et tranquille. Merci, me voilà apaisé pour la journée !👍 |
Catelena
10/10/2024
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Un joli tableau bucolique mouillé d'un pincement au cœur final, auquel sied complètement la douceur de l'aquarelle. Même si "nos mélèzes flamboyants d'écureuils" dans son élan excessif lui coupe un peu la veine.
Merci du partage, Luz. Cat |
Provencao
10/10/2024
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Bonjour Luz
"Les vaches buvaient à la source, leur souffle épandait une brume chaude sur le blond de l’eau. J’ai cueilli des chanterelles que l’aube avait réveillées des songes profonds de la mousse." J'ai beaucoup aimé cette jolie poésie qui rend "ce bleu des oiseaux "enchanté non parce qu'elle le révèle, mais parce que sa beauté en trace l’épure. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Hiraeth
10/10/2024
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Les deux premiers vers m'ont immédiatement conquis. Le deuxième notamment est une petite merveille. Quelle subtile simplicité ! Le genre de vers où l'on se dit "ah mais oui, c'est ça" : des mots qui sortent de nulle part, qui nous déroutent, et qui pourtant revêtent immédiatement un caractère d'évidence : c'est, à mes yeux, l'essence de la poésie.
Le reste du poème n'est pas en reste (hihi), tout plein de tendresse qu'il est ; c'est comme si vos mots avaient caressé mon âme. Et toujours aussi efficace, ce procédé qui nous ramène à la fin au monde humain et à sa peine discrète, évoquée sans pathos en deux petits vers, anecdotique au milieu de toute cette beauté, et d'autant plus poignante. Bravo |
MarieL
10/10/2024
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J'ai beaucoup aimé cette poésie emplie d'images délicates et douces, un vrai paysage mental apparaît.
Le final est très émouvant, toujours d'une grande douceur. |
wancyrs
11/10/2024
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Salut Luz,
Ce qui est frappant dans ce texte c'est le contraste entre cette beauté et la chute un peu abrupte ; rien ne prépare à cette fin. Un peu comme si le visage buvait la beauté du décor lorsque soudain il tombe sur une horreur. Oui, le ciel avait l'air content, suspendu au bleu des oiseaux, mais le narrateur, lui, devait être suspendu au bleus laissés par la perte de celle qui est partie... Merci pour le partage. Wan |
Roxanne
16/10/2024
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c'est tellement beau ce reflet dans l'œil du geai débusquant le chasseur de champignons perdu un instant dans ses pensées.
Quelle humilité devant cette leçon: prendre le temps d'observer le monde pour rendre hommage à ceux qui ne le peuvent plus, happé par la sérénité du moment. Merci pour cette communion champêtre Roxanne |
ADN
18/10/2024
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J'aime beaucoup la douceur qui se dégage de texte. Pour moi ce poème est une méditation sur la beauté de la nature, le passage du temps et l’inévitabilité du départ. Il propose une vision où la vie et la mort cohabitent dans une harmonie silencieuse, exprimée à travers des images poétiques subtiles et sensibles. Du calme malgré la tristesse, une lenteur presque solaire
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solinga
19/10/2024
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aime bien
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Un subtil nuancier de couleurs, une vraie délicatesse alliée à une puissante intensité dans l'expression, au service d'une ode à la nature et d'un hommage aux êtres en allés.
Le deuxième vers est d'une force évocatrice remarquable. Le tout est comme une palette tenue dans la paume ouverte du recueillement. |