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Mintaka
15/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Une plaisante allégorie autour de ce "fou à lier". Une mosaïque de métaphores qui nous révèlent énigmatiquement de qui il s'agit. "Recoud ses nuits d’orage en fils de lune blonde " à ma préférence tandis que le dernier vers claudique du fait de sa césure mal placée et du hiatus du "fou à lier". J'ai apprecié toutefois l'ensemble proposé qui nous offrent de belles images poétiques. En E.L |
EtienneNorvins
15/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup ce fou littéraire qui se fait cosmique, cet incessant vagabond à la fois toujours à la marge et 'en plein dedans', et sa gaya scienza qui charrie images et tournures bien trouvées (un faible pour 'tournevire au soleil'... qui démultiplie l'ivresse), jusqu'au très beau vers final - qui incite à en faire un fou allié...
Merci ! [En EL] |
Vincent
28/3/2022
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[Modéré : Hors charte. (se référer au point 6 de la charte).]
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papipoete
24/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Luz
" vous n'auriez pas vu un homme qui parle aux nuages, crie avec les corbeaux, entraîne dans sa suite chiens et loups ? - oh si qu'on le connait ! c'est le FOU qui n'écoute rien, fait sa vie... " NB qui ne connut pas dans notre village, ce personnage montré du doigt, mais qui n'eut fait aucun mal à une mouche ! Il connaissait tout le monde mais ne parlait qu'aux êtres ne parlant pas... Il y a " fou et fou " ; celui dont on pourrait confier à garder, bébé ou petit à promener ; et puis celui dont on se demande comment il n'a pas encore dérapé ! Il arrive hélas que le second laissé en liberté ( pas inquiété ), un beau jour tue et massacre ( Charles Manson me vient à l'esprit ) Mais l'auteur parle dans son texte, de ce " gentil " complétement allumé, qui ne ferait aucun mal à une mouche... La seconde strophe me faisant penser à Ugolin ( qui aime d'amour ) est ma préférée. l'auteur ne m' a pas habitué à le lire, en dodécasyllabes qui coulent à la folie... |
Miguel
24/3/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il faut comprendre, je pense, que le mot "fou" n'est pas à prendre ici dans son acception médicale, mais dans son sens populaire de doux dogue," le mec "différent, le planeur. Je vois ce personnage comme une espèce de mi-homme, mi-elfe, du moins elfe dans sa tête ; un Pierrot lunaire. En tout cas tel qu'il est il est attachant on envierait presque son bonheur. Les vers sont mélodieux et tendres.
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Lariviere
24/3/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Les Transparents ou vagabonds luni-solaires ont de nos jours à peu près disparus des bourgs et des forêts où on avait coutume de les apercevoir. Affables et déliés, ils dialoguaient en vers avec l’habitant, le
temps de déposer leur besace et de la reprendre. L’habitant, l’imagination émue, leur accordait le pain le vin, le sel et l’oignon cru ; s’il pleuvait, la paille." R. Char Bonjour Luz, Voilà à quoi m'a fait penser ce "fou" de votre histoire, un fou au sens où il n'est pas dans la norme voulu par les hommes, se promenant nu et enthousiaste dans la fantaisie de l'existence... Sur la forme j'ai aimé ces trois quatrains fluides, bien rimés et évocateurs... Merci pour cette lecture et bonne continuation ! |
Pouet
24/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Slt,
comme un regard tendre porté je trouve. J'aime bien le côté un peu ritournelle, enlevé, allez, primesautier rien que pour utliser ce mot :) Sur la forme, je suis partagé concernant la répétition du mot "fou", autant la "folle ronde" est convaincante autant les autres "fou" parviennent moins à me parler. Une broutille, mais à mon non-sens, le titre et la "folle ronde" suffisaient. Mais tout de même, la poésie s'échappe des persiennes en doux rayons, loin d'être capitonné on ressent plus la lumière et l'horizon, c'est bien là l'essentiel. |
Anonyme
26/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Luz
Autant se fâcher pour de bon... J'adore^^ C'est sautillant, enlevé, superbement écrit, on aimerait comme les rats du joueur de flûte, suivre aveuglément ce trublion et agacer les moustaches de tous les donneurs de leçons du monde. "fête les feux follets dans de folles avoines" C'est splendide. Merci de m'avoir mis des herbes folles dans les cheveux Anna |
Eskisse
26/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
Etre du vent et du mouvement, ce léger fou ne tient pas en place, qui échappe et se fond dans les éléments naturels. Il faut accepter de se laisser porter par cette vision idéalisée pour goûter le côté surréel du poème : " recoud ses nuits d’orage en fils de lune blonde ses rires fous furieux enflamment les villages" "Il emblave les champs de ses yeux éblouis" Merci pour cette envolée dans la folie douce |