Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Luz : Le temps passe son temps à fuir sa propre mort [concours]
 Publié le 08/05/22  -  13 commentaires  -  810 caractères  -  203 lectures    Autres textes du même auteur

Le temps qui passe.

« Pour ressentir le temps qui passe, il faut bien qu’il y ait quelque chose qui ne passe pas. » Georges Haldas


Le temps passe son temps à fuir sa propre mort [concours]



Ce texte est une participation au concours n°32 : Le temps dans tous ses états
(informations sur ce concours).





Le temps fuit l’infini du vide
continuité irréversible
vers l’étoile dernière

il répand sur le passé
les cendres d’un impossible présent

sur son fil s’agrippent
les liserons de nos consciences angoissées
et nos vies agonisent
en millions d’instants mort-nés

reflets chimériques du temps
nos mémoires s’enlisent
sous les ombres fuyantes d’un marais
de chairs et d’âmes

s’effacent
larme
après larme
rose
après rose

en mirages désespérés.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Cristale   
20/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une vision très sombre sur le temps qui passe désespérément "à fuir sa propre mort" comme le dit si bien le titre.
De belles reflexions philosophiques sur le principe du "temps" invisible, insaisissable et pourtant tellement essentiel à notre perception de l'existence.

"il répand sur le passé
les cendres d’un impossible présent"

Un poème à la forme agréable, aux vers fluides, plaisant à la lecture.
Bonne chance pour le concours.
Cristale

   wancyrs   
24/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Salut,

Comme d'habitude lorsqu'on parle du temps, il y a cette impuissance à l'empêcher à suspendre son vol. Puis on ressasse tout ce que le temps ne nous permet pas de réparer. D'après le titre je me suis attendu à ce que ce soit le temps le personnage central du texte, mais j'ai encore l'impression à ma lecture que c'est l'homme qui se projette par rapport au temps. Je suis un peu donc déçu.

Une prochaine fois, peut-être ?

Bonne chance pour le concours !

   Cyrill   
8/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’ai vu dans ce poème un fil ténu à ne pas lâcher. Celui de la continuité, peut-être, en contradiction avec ces « instants morts-nés ». Je me représente bien les liserons de ma conscience, tout ça est bien fragile. Et bien difficile à saisir.
Je comprends l’illusion, la chimère, le mirage, comme représentant la relativité de l’existant. Peut-être l’idée est-elle qu’un présent impossible efface autant le passé que l’avenir.
C’est sombre, et la réflexion conduite ici a tendance à faire des nœuds dans ma cervelle, piètre philosophe que je suis !
Des images douces, cependant, surtout dans les derniers vers qui font comme un goutte à goutte, pour un sujet plutôt inquiétant.

   Anonyme   
8/5/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour

Il y a plusieurs embryons de thèmes fondamentaux dans votre poème. Sur l'infini, le présent et le passé, la vie, la mort et tutti frutti. L’ennui, c’est que l’on frôle en surface la réflexion métaphysique au dépend de la trame poétique, ce qui laisse une impression un peu fouillis en ce qui me concerne.

Bonne chance pour le concours 😊

Anna

   papipoete   
8/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour
" noir c'est noir " chantait Johnny, là " gris c'est gris " du premier mot jusqu'à l'ultime... heureusement, le ciel d'azur aujourd'hui me montre qu'il suffit parfois de lever les yeux, pour se dire " je suis vivant, et en France " où l'on n'extermine pas le peuple...
NB cette aparté pour échapper " aux liserons de nos consciences angoissées " qui s'enroulent sur leur proie, et les étouffent tel anaconda ! Un poème qui fout le bourdon de bonne heure, mais... ce n'est que poésie !
étant optimiste de nature, j'ai du mal à entrer dans votre vision des choses.

   BlaseSaintLuc   
8/5/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
La philo ce n'est pas mon truc, ici le temps tripote les ménages plus que la mélodie.
Tarabiscote la confiture , mais je ne retrouve pas le goût du fruit.

   Eskisse   
8/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème doux et fluide parsemé de belles images:

"les cendres d’un impossible présent"
"les liserons de nos consciences angoissées"
"sous les ombres fuyantes d’un marais
de chairs et d’âmes"

Juste un peu trop abstrait pour moi, mais c'est un bon moment de lecture.

   Pouet   
8/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Slt,

j'ai apprécié cette réflexion sur le temps.
J'ai bien aimé l'expression, par exemple "étoile dernière" est plus fort, résonne plus profond que "dernière étoile", petit détail prépondérant.
Je trouve que la difficulté à saisir le temps est bien rendue dans l'ensemble et le final mélancolique me plaît aussi. Pareil pour le titre qui me semble fort bien senti.
Bref, une lecture agréable pour un poème à l'écriture rendant bien compte d'un constat impossible à constater.

   Lariviere   
8/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Sur le fond j'ai aimé la réflexion pessimiste de ce fil du temps où "s'agrippent les liserons de nos consciences angoissées"

Sur la forme, j'ai aimé la force tranquille de ces vers aux jolies images...

Merci pour cette lecture et bonne continuation

   StephTask   
9/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Une jolie composition sur le temps. Le passage avec les liserons qui s’agrippent sur son fil est une jolie trouvaille.

En revanche, les premiers vers un peu philosophiques m’emmènent nulle part : le temps fuit l’infini du vide (le vide doit-il être forcément infini?), le temps est tout sauf continu et je comprends mal l’idée de l’étoile dernière.

Cette strophe laborieuse passée, on entre dans le vif du sujet avec de subtiles images relatives à l’éphémère, avec notamment « les millions d’instants mort-nés ».

Merci pour ce partage et bonne chance pour ce concours.

   Vilmon   
9/5/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
C’est à propos du temps ou de la mort ? J’ai eu l’impression en lisant que le temps qui passe n’est qu’un incendie qui brûle tout, qui tue tout sur son passage, ne créant que le vide de vie. Désolé, ça n’a pas marché pour moi.
Vilmon

   Donaldo75   
20/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il y a dans ce poème un côté vérité avant-dernière, celle d’avant la fin de tout, du temps, de l’ennui, des souvenirs ; cette tonalité le rend pessimiste et en même temps intéressant à lire car il surexpose une vision de notre condition d’homo sapiens. Je trouve que la forme libre lui va bien au teint, le rendant moins gothique et presque pictural surtout sur la fin. Et puis, sincèrement, je préfère écouter de la musique dépressive plutôt que le dernier album de Lorie - je date, peut-être, Lorie ne chante plus, non ? J'espère - alors ce type de poésie me convient bien et donne de la matière à mes neurones au-delà de ce que signifient les mots.

   plumette   
30/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Luz,

j'imagine que ce thème vous a sorti de "votre zone de confort", comme on dit!
j'ai aimé le découpage, et certaines images comme celle de la troisième strophe , à la fois très sombre et très belle.

La nature est là tout de même, avec les liserons, les marais et les roses

le titre est remarquable et résume bien l'essence de ce poème.


Oniris Copyright © 2007-2023