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LeopoldPartisan
19/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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texte pour le moins intéressant qui sous une plume bien encrée dans la réalité nous fait rêver. C'est simple et en même temps complexe avec de très belles images et un dernier vers de toute beauté : "pénètrent dans le silence d’un rêve en suspension. "
J'adhère vraiment à ce genre de poésie qui m'enmène un peu à la manière d'un Jacques Prévert. Merci pour ce partage et ces personnages de train qui lui donne toute sa consistence. |
papipoete
3/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Luz,
les troufions ont déserté la ville, et les trains ne chargent plus du kaki, à raz-bord de ses wagons . NB Une image nostalgique du train qui s'ébranlait, comme surchargé par un bataillon entier . De la fumée sortait en volutes des voitures et peu à peu, le train disparaissait dans le brouillard . Par moment, l'auteur effraie en parlant de précipice, et " ces corps prisonniers de la carcasse ", mais je crois comprendre que ce voyage est en fait le centre d'un rêve ? " la lanterne rouge-humide " en tête de train doit situer l'histoire, au temps des escarbilles et du " tchou-tchou " de la locomotive ! |
Anonyme
3/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Est-ce un souhait que l'auteur pût formuler lors de ce voyage ?
Voir le train s'arrêter sur ce viaduc afin de pouvoir contempler le paysage comme une canopée. " Un militaire s’endort sous son béret bleu. Son copain débraillé est parti fumer " "Un grand type sec et blanc, collé à sa valise, regarde fixement l’extrémité de l’allée " Des images typiques de la vie passagère d'un train, à une certaine époque. " Le brouillard s’épaissit, effaçant les lumières, les vitres et le précipice des douglas ; la forêt, peu à peu, s’enfonce dans le vide. " Beau passage |
Anonyme
4/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Stoppé sur ce pont, comme hésitant à franchir le pas, à s'avancer 'hors du monde', le train dans lequel vous conviez le lecteur, et au regard des premières strophes plutôt descriptives, quasi 'naturalistes', ce train donc où vont les choses immédiates que vous entreposez me laissent augurer un banal voyage.
La dernière strophe est là pour me dire que non... et je la crois. La promesse du titre commence là. Merci. |
solo974
3/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
J'aime beaucoup votre poème, au titre particulièrement bien choisi : l'emploi de l'article de notoriété ("Le train") lui confère d'emblée, en effet, une universalité. L'usage du présent de narration contribue aussi grandement à rendre cette scène immuable et atemporelle. J'ai beaucoup apprécié, enfin, le mélange des registres de langue ("copain", "gobé", "type" // "feutre", "fugace", "rêve") : il favorise, selon moi, le passage progressif du réalisme à l'onirisme. Très bonne continuation à vous et au plaisir, Solo974 |
Quidonc
4/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
Un train hors du monde, un train hors du temps. On ne sait ni d'où il vient, ni où il va. C'est très ... éthéré comme sensation. Je l'appréhende en 2 lectures. Une première relativement terre à terre. Un quidam dans un train qui attend que le train redémarre et qui est déjà très poétique. Un instant de vie. La deuxième, j'imagine le train du passage qui nous conduit ver autre chose, vers l’au delà. Qui questionne mais sans peur... Quoi qu'il en soit j'ai beaucoup aimé Merci |
Lylah
15/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quel agréable voyage dans ce " rêve en suspension" !
Souvenir ou rêve ? C'est la magie du poète... De belles images, parmi lesquelles, j'ai particulièrement aimé : son œil tente de s’agripper à un souvenir fugace et le " lanterne rouge-humide". Et bien sûr les deux derniers vers... |
jhc
19/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
"en suspension" Bien réussi. Très visuel. Accroché au regard. La sensation est là. l'écriture efficace. Que ce soit un peu daté renforce l'impression onirique. Je vous ai suivi dans ce rêve, malgré le poids de ma carcasse. à bientôt, jh |
jfmoods
25/11/2017
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Ce poème de forme libre, agrémenté de quelques rimes suffisantes et pauvres, s'inscrit dans un cadre spatio-temporel bien particulier ("Le train s'est arrêté sur un viaduc au milieu de la nuit").
Les trois premières strophes sont marquées par une tonalité résolument réaliste. Divers éléments d'un décor général sont esquissés ("Un militaire", "Son copain", "Un grand type sec et blanc"). La description prend même un tour cocasse ("après avoir gobé une douzaine d’œufs"). La quatrième strophe, où va s'amorcer le mouvement, conduit à une féérie générée par les conditions météorologiques ("Le brouillard s’épaissit, effaçant les lumières, les vitres et le précipice des douglas ; la forêt, peu à peu, s’enfonce dans le vide", "Un nuage dense enserre le wagon", "nos corps prisonniers de sa carcasse / pénètrent dans le silence d’un rêve en suspension"). Le lecteur est d'abord surpris que l'absence de repères dans de telles circonstances n'ait pas plutôt suscité la peur. Il en vient à déduire que le locuteur a vécu cette situation auparavant, qu'il l'a pour ainsi dire apprivoisée. Merci pour ce partage ! |